Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

lundi 24 novembre 2014

Un historien en proie aux media

J'ai regardé récemment la rediffusion sur internet d'un passage d'une émission dans laquelle l'historien Franck Ferrand était interviewé. Il s'agit d'un historien qui a pour habitude d'aller à contre-courant de l'histoire établie, et ses deux derniers ouvrages l'attestent : le premier a pour propos de dénoncer la supercherie d'Alésia, qui ne se trouve pas, selon lui, en Bourgogne mais dans le Jura, dénonçant par la même occasion le mercantilisme autour du site touristique financé par des fonds publics ; le second nous montre un François 1er bien moins brillant que ce que les historiens veulent bien nous faire croire.
Ce genre de personnage me plait, j'en conviens, d'autant que la façon dont il se fait conspuer par le  journaliste pseudo-omniscient très vantard me confirme que les media sont à la botte de lobbies. Le journaliste en question s'adresse avec mépris et moquerie à l'historien, lui affirmant, en résumé, qu'il a tort, qu'il fait de l'histoire-spectacle, avec pour seul argument que la plupart des spécialistes sont d'accord les uns avec les autres et ne partagent pas les théories de son invité.
Quelle maîtrise du sujet, quel argumentaire, quelle ouverture d'esprit ! Ce qui me chagrine, c'est que le journaliste en question est très écouté sur les ondes et depuis quelques années à la télévision.
Vous auriez beau lui démontrer par des preuves irréfutables une vérité non-encore admise par les collèges académiques, lui rappeler que ce genre d'affaires est arrivé des centaines de fois dans l'histoire, cet homme a une telle notion de ses compétences et paradoxalement de l'impossibilité pour lui de rencontrer quelqu'un capable de révolutionner quoi que ce soit qu'il refuserait la vérité la plus criante.
Des gens que je connais n'achèteront pas mon livre, non pas parce que cela ne les intéresse pas, car ils pourraient tout à fait s'offrir un livre avec le même sujet et le même texte oserai-je dire, mais à la seule condition qu'il s'agisse d'un auteur ne faisant pas partie de leur entourage. Ainsi, contradictoirement, il existe une défiance des gens à l'égard de leur entourage, défiance sourde qui réfute toute possibilité qu'un de leurs proches sorte du lot. Serait-ce une forme de complexe d'infériorité déporté ? Le journaliste mentionné plus haut doit en souffrir violemment...

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