Dans l'édito du numéro spécial "Les grands dossiers" fin 2011du magazine Sciences humaines, des dossiers me transportent de joie par leur intitulé :
la Chine s’est imposée, à l’exception d’une brève parenthèse de deux siècles, comme la principale puissance industrielle et commerciale de l’histoire ;
• l’Afrique est depuis bien longtemps entrée dans l’histoire ;
• l’Inde a pu être un temps l’atelier du monde ;
• des navigateurs du Pacifique, bien avant les explorateurs des grandes découvertes européennes, systématisèrent les expéditions en haute mer ;
• l’Amérique n’a pas été découverte par Christophe Colomb ;
• les échanges commerciaux, technologiques, biologiques ou religieux, ont conditionné l’évolution des sociétés bien avant l’âge moderne, quand certaines conditions étaient réunies ;
• d’autres espèces humaines, aujourd’hui éteintes, ont colonisé l’écoumène avant notre espèce dite sage ;
• les contraintes environnementales ont souvent dicté le cadre des possibles destins des civilisations ;
• et le futur reste à écrire…
Il est par ailleurs rappelé que l'Histoire a trop longtemps été euro centrée, ce qui est bien vrai, en tous cas chez nous, en occident, car les Chinois, les Indiens, les Vietnamiens, et bien d'autres, l'Histoire mondiale a été entrevu et transmise selon leur propre prisme et suivant leurs intérêts certainement tout aussi partiaux que les nôtres.
Ainsi, quelques tentatives d'élargir le spectre de l'Histoire telle qu'elle devrait nous être contée ont heureusement toujours émaillé le cours de l'enseignement de l'histoire de notre monde. Bizarrement, ce ne sont pas ce type d'essais en marge qui raflent la mise, et l'Histoire reste une histoire scrupuleusement dévoilée dans un cadre académique, lente à la correction, réfractaire à l'évolution.
Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !
Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.
Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.
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