Encore une démonstration de non-sens scientifique

Voici le titre et le sous-intitulé d'un article de la revue Nature datant du 19 novembre 2013 :

Mystery humans spiced up ancients’ sex lives

Genome analysis suggests there was interbreeding between modern humans, Neanderthals, Denisovans and an unknown archaic population.

• Ewen Callaway

Dans ce fort intéressant article, comme à l'accoutumée dans cette revue de prestige, est abordée la problématique causée par les récentes découvertes de restes de lointains ancêtres de l'homme, analysés par d'éminents généticiens dont Paabo.

Il en ressort (pour résumer, mais je vous indique à la fin de cet article le lien vers le document cité) qu'une hybridation eut lieu entre les Néandertaliens, l'homme de Denisova sibérien (autre espèce proto ou para-humaine selon les théories), l'homo sapiens dont nous sommes la forme évoluée et une autre espèce apparemment humaine encore indéterminée.

Tout cela créé un véritable casse-tête scientifique mais également moral voire idéologique, d'autant que dans toutes les assertions des scientifiques concernés, l'origine africaine se doit d'être imbriquée, mais qu'on se le dise, cela finit par ressembler à un montage grossier, un collage dont seul l'entêtement issu d'un académisme suranné est à l'origine.

L'article et surtout l'étude qu'il évoque se réfèrent non pas à deux mais à quatre espèces humaines !! Il y a moins de 100000 ans, quatre groupes d'humanité foulaient les terres allant de l'Europe au sud-est de l'Asie, quatre groupes similaires mais non identiques qui allaient croiser leurs gênes.

Une fois de plus, pourquoi nous inflige-t-on la théorie d'un berceau exclusif de l'humanité en Afrique ? La science nous démontre que la nature a toujours su donner naissance à des êtres semblables en des lieux éloignés. Elle est même capable de créer des espèces endémiques à l'habitat restreint, pourtant très similaire à d'autres espèces abondantes en d'autres contrées lointaines.

Arrêtons cette unicité dogmatique de la source de nos origines, car tout raisonnement issu de nouvelles découvertes tendant pourtant et logiquement à infirmer cette unicité se voit dans l'obligation morale et idéologique de se farder d'artifices africains.

Les scientifiques se retrouvent dans la situation désagréable d'un policier de je ne sais quelle dictature, obligé d'enjoliver ou d'édulcorer les faits pour rester dans le cadre de la doctrine de son gouvernement.

le lien vers l'article de Nature :
http://www.nature.com/news/mystery-humans-spiced-up-ancients-sex-lives-1.14196