Winston Churchill a toujours été considéré comme un grand homme d'Etat, l'un des principaux chefs et décideurs de la victoire contre l'Allemagne nazie, grand orateur aux fortes prises de position, bref, un héros libérateur contre l'oppresseur infâme et fasciste. Son penchant immodéré pour l'alcool est même devenu un sympathique trait de caractère. Etrange, Eltsine était acerbement critiqué ou tourné en ridicule, et à bon escient car que penser des capacités réelles de réflexion et de décision d'un chef d'Etat aux commandes d'une grande puissance lorsque celui-ci s'adonne allègrement à l'abus de boisson alcoolisée ?
Pour l'anecdote, encore que pas si anodine que ça, que penser également du prix Nobel de littérature qui lui a été décerné ?
Mais ni son alcoolisme ni sa probable usurpation du grand prix littéraire ne constituent l'aspect le plus sombre de Churchill, parmi ceux que l'Histoire a enjolivés ou tout simplement ignorés.
Plus grave, en effet, furent son comportement et ses décisions funestes lors de la "bataille" de Mers El-Kebir, en Algérie. Finissant par douter ou feignant de ne plus être assuré de la ferme résolution de l'Amiral français, Darlan, de ne pas livrer sa flotte aux Allemands, la reddition française ayant déjà été signée, manigançant des rencontres entre officiers français et anglais sans efficacité et faisant preuve d'un mépris souverain pour l'opinion et le grade des officiers de la marine française, Churchill, qui n'a pu rallier les USA à sa cause, ces derniers refusant encore d'entrer en guerre, panique et craignant que les navires ne tombent aux mains des Allemands, préfère lancer l'assaut sur la flotte de Darlan, prise au piège et sans défense dans le port. Un véritable massacre, une effroyable exécution est alors perpétrée au nom de la liberté de l'occident face à la noirceur diabolique nazie.
Les historiens vont même, aujourd'hui, jusqu'à dépeindre Darlan comme un collaborateur assidu. L'Histoire officielle ne s'encombre pas qu'elle puisse paraître renégate, pourvu qu'elle démontre son total et finalement aveugle assentiment dans la lutte contre l'ignominie nazie. Bien des mensonges et des omissions ont été et sont colportés et répandus avec pour seule dynamique une morale faite d'une surenchère de compassion, de contrition et de culpabilité !
Oui, Hitler s'est comporté comme un monstre, mais Darlan fut un homme d'honneur, un fier et loyal militaire au service de la France, et Churchill le bourreau rendu hystérique et sans compassion à l'origine de l'assassinat de centaines d'hommes faisant partie du même camp, animés par le même refus de l'oppression nazie !
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