Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

samedi 8 novembre 2014

L'Europe n'est plus le seul berceau de l'Art

 Uma imagem geral de parte das pinturas
Des peintures rupestres ont, pour la toute première fois, été découvertes en Asie, sur l'île de Sulawesi, en Indonésie. Leur datation les situent il y a 40000 ans. Autrement dit, et c'est également en cela que ces peintures sont étonnantes, contemporaines des plus anciennes jamais découvertes, en Espagne, sur le site d'El Castillo, datant de 41000 ans !
Cette découverte, relayée par la prestigieuse revue Nature, est étudiée par l'équipe de Maxime Aubert de l'Université Griffith, en Australie.
Ainsi, le vieux continent que nous pensions être le berceau de l'art, le creuset des premiers artistes capables d'abstraction, partage désormais sa primauté.
De la même façon que l'humanité a pu naître plurielle et en divers endroits du monde, contrairement à ce que la théorie africaine officielle nous affirme avec pour seule preuve le fait que des fossiles d'êtres anthropoïdes n'ont pas été découverts hors d'Afrique, l'homme réalisait des œuvres d'art pariétal hors de notre Europe dont on croyait être le seul berceau, mais cette fois, la découverte de Sulawesi vient infirmer comme un coup de tonnerre les certitudes trop assurées.
Rappelons tout de même, comme indiqué dans Lumière sur les Temps, que des êtres anthropoïdes ont été découverts en Asie, plus précisément dans la péninsule siamoise, et bien plus anciens que leurs "congénères" africains (je précise qu'un article du CNRS en atteste par ailleurs, afin qu'on ne doute de mon assertion et ne la juge subjective et conjecturelle).
Maxime Aubert réalise des travaux d'exception avec son équipe, mais une de ses déclarations me laisse perplexe et nous renvoie à la théorie africaine des origines, avec toujours pour motivation un désir plus idéologique que scientifique, car la présentation d'une preuve par l'existence primera toujours sur  la déduction d'une preuve par la non-découverte :  il s'empresse de suggérer que des artistes contemporains de ceux d'El Castillo ou de Sulawesi ont pu réaliser des œuvres similaires en Afrique avant d'entamer leur migration hors du continent. Cette fois, la non-découverte ne semble pas être un frein ! Etrange... Et puis, outre cette litanie sur l'Afrique qui devient agaçante de générosité déplacée et finalement méprisante, pourquoi n'y aurait-il pas eu également de tels artistes sur le continent américain ? On sait désormais qu'en ces dates reculées les Amériques étaient déjà peuplées...

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