Les clichés que la sonde a renvoyé sur Terre sont tout simplement prodigieux, à l'instar de celui ci-dessous, où une chaîne de production d'étoiles dans la constellation du Petit Renard :
Source CNES |
Lancée en 1997 par la NASA, la sonde Cassini-Huygens avait pour but d'observer Saturne et ses lunes. Toujours en activité, ses clichés sont prodigieux :
Source CNES |
Les éruptions d’Encelade
8 août 2011Cette image a été prise par la sonde Cassini, le 25 décembre 2009. Le Soleil fait apparaître 4 puissants jets de matière, au pôle Sud de l’astre, qui pourraient s’apparenter à des geysers terrestres.
Encelade, l’un des 62 satellites naturels de Saturne, le 6e par la taille, pourrait abriter de l’eau liquide sous sa surface. Elle s’échapperait par endroits sous forme de vapeur d’eau mélangée à des sels au rythme de 250 kg/sec.
Sur cette image réalisée à 617 000 km de distance, chaque pixel représente 4 km. Encelade tourne autour de Saturne au sein de l’anneau le plus externe et le plus ténu de tous, appelé anneau E. Ce dernier serait alimenté en permanence en particules grâce aux « éruptions volcaniques » actuelles (ou récentes) d’Encelade.
Le satellite européen Herschel a montré que 3 à 5 % de cette eau tombait dans l’atmosphère de Saturne. Cette découverte a enfin permis d’élucider l’abondance anormale de l’eau dans les nuages de Saturne. C’est la 1ere fois que l’on met en évidence la contamination d’une planète par l’une de ses lunes.
Encelade est un des 4 seuls objets du système solaire (avec les satellites Io de Jupiter, Triton de Neptune et la Terre) sur lesquels des éruptions ou des éjections de matière ont pu être directement observées. (source CNES)
Ou bien ce cliché de Téthys où l'on distingue aisément l'énorme cratère d'impact nommé Odysseus :
Source NASA |
Ou bien encore Mimas exposant les stigmates d'un impact similaire à celui de Téthys, ici vue par le profil des sommets des remparts du cratère l'ayant déformée et aplatie, cratère qui porte le nom de Herschel :
Source CNES |
Une étude fut réalisée par des chercheurs anglais récemment, portant sur les raisons du désamour des étudiants envers la physique et plus précisément des étudiantes. L'opposition garçon-fille n'était pas, à mon sens, le plus probant dans les résultats annoncés, mais ce qui en ressortit fut, et applicable aux deux sexes - ce qui est bien plus intéressant -, qu'il était indéniable que la physique était mal abordée dès le départ au collège, et qu'au lieu de tenter de démontrer comment fonctionne un petit et ridicule circuit électrique à l'aide d'une pile de 9 volts, il vaudrait mieux inverser la tendance et la progression pédagogique en commençant par expliquer les lois physiques de l'univers. De l'infiniment grand au plus petit et non l'inverse. Je suis intimement convaincu que cela créerait des engouements et des aptitudes scientifiques plus nombreux.
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