Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

lundi 2 février 2015

Dame Nature et son prétentieux parasite

Dans le magazine Sciences humaines, le journaliste Laurent Testot pose le sujet de son article en ces termes péremptoires :
"L’humanité est désormais la principale force géologique à l’œuvre sur la Terre. L’une des conséquences en est que la Terre se réchauffe. Est-il envisageable d’éviter la catastrophe ?"
Deux erreurs manifestes, à tel point relayées par les media qu'il faut prendre garde à les contester, sont contenues dans ce synopsis : primo, l'humanité n'est très certainement pas la principale force géologique car quelle que soit notre intervention brutale la plus massive ou l'effet qu'une activité de grande ampleur ait pu provoquer sur des décennies, les forces exprimées par la croûte terrestre telle que la tectonique des plaques les surclasse de beaucoup et sans l'once d'une possibilité de contrôle. La dynamique tectonique n'est d'ailleurs pas la seule à dénoncer la prétention d'une puissance souveraine de l'homme sur la nature ; le volcanisme, les énergies en jeu dans l'évolution du climat (courants marins, glaciations ou déglaciations, phénomènes tels qu'ouragans, séismes, etc) influent sur notre planète bien plus sûrement et dramatiquement que notre présence active. On pourrait même évoquer l'intervention de phénomènes extraterrestres tels les "vents solaires" même si, jusqu'à présent, la route de ces déjections électromagnétiques s'est toujours maintenue éloignée de notre Terre lors de leurs épisodes les plus virulents de mémoire humaine.
Secundo, en corollaire, la Terre ne se réchauffe pas uniquement sous l'effet de l'activité humaine (voir articles antérieurs portant sur l'évolution du climat), les répercussions de celle-ci étant de moindre ampleur que la phase totalement naturelle de réchauffement et d'émission de gaz à effet de serre, phase tendant, selon les observations scientifiques, à se révéler paroxystique dans le cadre d'un ensemble d'évolution cyclique.

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