Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

jeudi 30 octobre 2014

Sous la pyramide de Teotihuacan

Sous la pyramide de Teotihuacan, vient d'être révélé un trésor de l'humanité. 
Au bout des 103 mètres du tunnel existant sous la pyramide de Quetzalcoatl (le Serpent à plumes), une salle contient des merveilles mayas (dont les statues ci-dessous), scellées délibérément depuis 20 siècles.


70000 artefacts ont été découverts par ailleurs (perles de jade, sphères de pyrite,... ). L'archéologue mexicain, Sergio Gomez, en charge des fouilles pour l’Institut National d’Anthropologie et d’Histoire (Inah) (en lien sur ce blog), à la tête du projet Tlalocan-Camino, accepta en 2013 qu'une équipe de journalistes de Sciences et Avenir pénètre à ses côtés dans le tunnel. Ci-dessous le lien vers l'article du magazine :
http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/20141029.OBS3516/splendides-decouvertes-a-teotihuacan-dans-le-tunnel-sacre-des-dieux.html

Ce qui est rageant, et vous vous en rendrez compte en visionnant la vidéo disponible, est que les journalistes n'ont pas été autorisés à filmer la salle secrète. De quoi alimenter d'emblée les partisans du complot ! Il faut dire que ce genre de rétention d'information est monnaie courante. Le saint des saints est rarement divulgué ! Plus qu'une intention de cacher la vérité au grand public, j'y vois plutôt la nécessité de ne pas alerter les pilleurs qu'ils soient criminels ou institutionnels (ce qui revient souvent au même dans les faits mais pas dans les répercussions pénales !). Je ne m'oppose cependant nullement à une triste réalité des choses : oui des faits, des découvertes, des lieux sont purement et simplement cachés, et parfois, je n'en doute pas, pour des raisons autres que la crainte des pilleurs. Les conquistadores pratiquèrent les autodafés afin d'empêcher que l'occident ait connaissance du savoir des peuples conquis. Cinq siècles nous séparent de cette sombre époque, mais l'homme n'a pas changé...

mercredi 22 octobre 2014

Himalaya et Thetis

Bien des transformations géologiques sur notre planète témoignent de ce que certains, dont moi, considèrent comme la plus criante explication de la disparition de vestiges du passé.
Dans l'article précédent, j'évoquais Tiahuanaco non loin du lac Titicaca. On sait aujourd'hui que le niveau du lac était supérieur de 5 mètres qu'il ne l'est aujourd'hui, d'où, par ailleurs, la plausible interprétation de Pauwels et de Bergier comme la destination portuaire du site de Tiahuanaco.

Un autre exemple est très intéressant. Dans le Ladhak, au nord de l'Inde, en plein Himalaya, les géologues ont pu déterminer que la rivière gelée du Zanskar faisait partie, il y a des millions d'années d'une mer beaucoup plus vaste, et même à 3500 mètres d'altitude, pierres et fossiles démontrent sans doute possible que quiconque marche sur le sol en ces hauteurs foule l'ancien fond de la grande mer Thetis existant il y a plus de 40 millions d'années avant que la plaque de l'Inde ne vienne emboutir celle du continent asiatique. De ce terrible choc naquit l'Himalaya.


Il y a tant de millions d'années, l'homme n'existait pas me dira-t-on. Soit, et je ne suis pas partisan de cette théorie, en effet. L'exemple de la formation de l'Himalaya n'était qu'un bel exemple des forces de la nature.
Cependant, bien plus près de nous dans le temps, les mêmes géologues ont pu démontrer avec exactitude que les lacs situés en ces altitudes se sont asséchés au cours des derniers millénaires. Ainsi, il y a 20000 ans, un climat de mousson recouvrait l'Himalaya. Mais il y a 6000 ans, ils se sont asséchés à tel point que leur niveau de surface a baissé de 50 à 200 mètres ! Nulle explicitation de l'usage de structures existantes en ces contrées, non, puisqu'il n'y a pas de vestiges, mais mon propos est de montrer que des variations géologiques ont eu lieu alors que l'homme résidait déjà sur terre et avait déjà atteint un niveau de civilisation certain. L'Himalaya est un exemple, le lac Titicaca en est un autre.
En Turquie, une glaciation effroyable et subite s'est abattue sur les hommes il y a 8000 ans, lorsque Gobekli Tepe fut ensevelie délibérément... (selon l'étude combinée des chercheurs du Dpt of Geological Engineering de l’Université d’Hacettepe, en Turquie, et ceux du Dpt of Hydrology and Water Resources, de l’Université d’Arizona).

Divinité de l'Altiplano

Sur les hauts plateaux andins (l'Altiplano), une divinité (?) est souvent representée. Il s'agit de celle figurant notamment sur le bas-relief central de la Porte du Soleil à Tiahuanaco, Bolivie.


Rayonnant autour de sa tête, des représentations zoomorphiques.

Au Musée national d'Archéologie, Anthropologie et Histoire du Pérou, dans la salle Huari, des urnes, oeuvres d'un peuple dont l'essor se répandit sur tout l'Altiplano communiquant ainsi avec ses voisins, représentent la même "divinité", dénommée alors Dios de los Baculos (Dieu des sceptres ou des bâtons).


Il s'agit clairement du même personnage, avec pour avantage dans ce dernier cas d'être plus lisible. 
On y voit donc les mêmes figures zoomorphiques et anthropomorphiques rayonnant autour de la tête du "dieu". Les figures anthropomorphiques sont par ailleurs celles que l'on dénotent mieux en rapport avec celles de Tiahuanaco, plus érodées.
Mais les personnages étonnamment souriants ne représenteraient-ils pas plutôt les pumas gris des mythes du lac Titicaca ? Ceux que les dieux dépêchèrent dans le but d'exterminer les hommes ayant voulu gravir la montagne sacrée afin de se rapprocher des dieux ? Le sourire ainsi apparent n'étant que la représentation graphique de la gueule du fauve ?
Autour du crâne et de pumas, oiseaux et végétaux ornent et figurent la puissance spirituelle et divine du personnage central.
Chez d'autres cultures, une auréole aurait eu le même usage, ou des tracés géométriques évoquant un rayonnement comme dans les pétroglyphes préhistoriques d'Italie dont j'ai fait mention dans un article plus ancien. Dieu de la terre ?
Les mêmes oiseaux et pumas pendent à la ceinture du dieu. Il les commande et les possède. A Tiahuanaco, les scientifiques ont cru déterminer que le fronton de la Porte du Soleil était un calendrier agricole. Peut-être... Là est toute la difficulté de l'interprétation du passé lointain. 
Je ne peux que me répéter en disant qu'il faut, pour analyser les sites mystérieux, des équipes qui soient pluridisciplinaires (ingénieurs civils, chimistes, géologues, archéologues, historiens, etc) et recourir systématiquement à des études comparatives. Pour preuve, je n'ai jamais vu de rapprochement entre les deux oeuvres que je viens de mettre en balance.

Samaipata

En Bolivie, dans le département de Florida, se trouve un site archéologique stupéfiant, hélas, très peu connu du grand public.


C'est le site du Fort de Samaipata, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Vu les caractéristiques surprenantes des vestiges, on se demande bien pourquoi Samaipata ne figure pas dans le panel des lieux les plus représentés d'Amérique préhispanique.

Architecturalement, des prouesses ont été réalisées ; des niches, des gravures imposantes dans le roc, des creusements techniques et/ou artistiques émaillent la colline et le plateau à ses pieds. 

Comme bien souvent, les recherches dirigées par tous les scientifiques engagés dans l'étude du site démontrent que les Incas ont investi le site après les premiers bâtisseurs qui, selon l'UNESCO, étaient le peuple de la culture mojocaya, vers 300 après JC.


Rampe d'accès (pour quel type de "véhicule" sachant que selon la version officielle ces peuples ne connaissaient pas la roue ?) ou d'écoulement (usage hydraulique pour l'irrigation ou le chauffage comme à Tiahuanaco) ? Je pencherai de prime abord pour la première solution compte tenu de la configuration et de l'emplacement des rampes sur le dévers restructuré de la colline, cependant, au bas de ces "rampes creusées" un mur fait barrage comme pour rediriger l'eau de chaque côté jusqu'à la mener dans deux creusements circulaires. Une sorte de préfiguration des travaux hydrauliques d'ornementation à l'instar du Grand Canal de Versailles et de ses innombrables bassins ?



La colline et ses niches, surplombant la partie inférieure du site ( des temples selon les archéologues).


El Dorso de la Serpiente (canal creusé évoquant le corps ondulé du reptile) :


mardi 21 octobre 2014

Camoes

Pas grand monde connait Luis Vaz de Camoes, l'illustre poète portugais du XVIème siècle. Non seulement auteur des Lusiades, grande et magnifique relation de l'épopée de Vasco da Gama, il fut aussi de toutes les mers, - Afrique, naufrage au Mozambique, Inde, etc...
Une force de la nature, un aventurier, un savant lettré, un visionnaire, bref un génie aux temps des Découvertes.
Disponible en France notamment dans l'excellente collection Bouquins :





Egalement disponible en France, mais sur internet, la meilleure BD qui lui soit dédiée, par Jorge Miguel qui signa non seulement le dessin mais aussi le texte :

http://www.bedetheque.com/BD-Camoes-De-vos-nao-conhecido-nem-sonhado-135936.html

Tombeau de Luis de Camoes dans l'église du monastère des Hyéronimites, à Lisbonne, chef d'oeuvre de l'art manuélin, au carrefour du roman, du gothique, du baroque.



Archéologie du Brésil

De nos jours, l'on imagine les peuplades indigènes du Brésil comme des sauvages plus ou moins amènes, à peine vêtus, leur reconnaissant tout juste une grande connaissance des bienfaits de la nature, à l'instar de leur pharmacopée.
Mais ceux-là sont-ils les mêmes qui, des milliers d'années auparavant, ont réalisé les objets ci-dessous ?


D'autant que la datation la plus ancienne aujourd'hui établie d'un peuplement sur le continent américain se trouve précisément au Brésil ; 50000 ans environ. De quoi perturber le sens migratoire de l'essor civilisationnel admis. Pour certains, l'Atlantide expliquerait aisément cela.
Pour commencer, il faudrait une étude sérieuse comparative des arts et des techniques des peuples anciens du Brésil avec celles de leurs voisins amérindiens. Travail de longue haleine...

lundi 20 octobre 2014

Partage du Monde

Sur la magnifique représentation des découvertes portugaises des XV et XVIèmes siècles, à l'entrée du Musée de la Marine à Lisbonne, bien des réflexions sur l'Histoire s'imposent :




Le Brésil est et restera pour quelques siècles encore sous la tutelle portugaise, bien à l'ouest de la ligne de démarcation.
Plus au Nord, en l'actuel Canada, Le Labrador et Terre Neuve étaient sous l'égide portugaise également, officiellement depuis le voyage des frères Corte-Real (1500-1501), ces derniers ayant abordé aux côtes de Floride précédemment.
Enfin, l'on voit aisément que Vasco da Gama a très certainement dû découvrir le Brésil avant Cabral en 1500. Son carnet de bord (écrit par un tiers) est d'ailleurs totalement muet sur l'avancement du voyage dans les eaux concernées. Et puis pour entériner le fait que Cabral n'était que le découvreur officiel (ce qui n'enlève rien au mérite du personnage), rappelons-nous que ce dernier découvrit ces terres au commandement de 13 caravelles !!! Avec une armada pareille, ce n'est plus de la découverte c'est de l'invasion. Cortes, en 1521, partit avec 11 navires en des terres reconnues près de vingt ans plus tôt par la couronne d'Espagne ...


samedi 11 octobre 2014

Précision sur le peuplement des Amériques

L'un des autres commentaires que j'ai effacé, et dont le contenu laissait entendre que la théorie admise pour le peuplement des Amériques était de l'ordre de 30000 à 40000 ans, et non les 12000 que je dénonçai, mérite également une précision de ma part.
On accepte aujourd'hui l'idée d'un peuplement remontant même à plus de 50000 ans, mais le problème, et c'est bien pour cela que j'insistai sur le fait que les 12000 ans persistent dans l'esprit de la plupart des gens, est que même des institutions sérieuses n'évoquent pas toujours les 50000 ans.
Ainsi, le CNRS, en juillet 2012, nous communiquait les résultats d'une étude génétique démontrant les caractéristiques d'une migration remontant à 15000 ans tout au plus. S'il est vrai qu'une migration eut lieu en ces temps-là, à la faveur de la glaciation du détroit de Béring ainsi praticable, le CNRS dans son article n'évoque pas une migration bien antérieure, et pourtant, il adhère aussi à cette théorie.
Le problème demeure : la plupart des gens méconnait un peuplement des Amériques bien plus ancien que les 12000 ans annoncés depuis des décennies, la communication étant souvent tronquée, incomplète et toujours non-exhaustive à ce sujet.

jeudi 9 octobre 2014

Réponse à commentaire

Un commentaire a été posté pour mon artcile "un  étrange référencement" dans lequel je posais la question de la plausibilité de la destination donnée à l'objet dénommé tintinnabulum, bref un grelot amélioré qui tintait au cou d'un cheval, dont l'importance semblait supérieure aux bijoux selon leur disposition dans la tombe où divers objets furent trouvés dans la Sarre.
J'ai par erreur effacé ce commentaire, mais je le retranscris intégralement ci-dessous : 
l'objet, qu'on entend de loin, a peut-être une vraie valeur de prestige. on peut tout à fait imaginer que c'était un signe extérieur de richesse et de puissance (on l'entend approcher, et du coup l'on sort pour l'accueillir). c'est conjectural, bien sûr, mais ça ne me semble pas absurde : on peut le rapprocher de la culture dite "des gobelets campaniformes" (je ne sais plus si c'est fin du Néolithique ou début du Bronze) dans laquelle certains gobelets de céramique à la forme et à l'ornementation particulière étaient présents dans les tombes des chefs et eux seuls. le cas est d'autant plus intéressant qu'on retrouve de tels gobelets dans des tombes ressortant à des cultures matérielles relativement différenciées par ailleurs. 
Cher Alex, auteur de ce commentaire, l'examen critique et le commentaire érudit sont des denrées savoureuses pour moi. Ces derniers auraient même pu laisser transparaître une analyse contradictoire, je ne m'en serais que nourri et poursuivrais mes investigations plus avant encore. Or, outre le fait qu'il ne te paraisse pas absurde qu'un grelot même sophistiqué prime sur des bijoux, la comparaison avec des objets de céramique dont l'usage, la fabrication et la fréquence sont si différents me semble être hors sujet, non avenue, d'autant que des céramiques faisaient également partie du dépôt trouvé dans la Sarre, placés selon le degré d'importance bien en-dessous du prétendu grelot.
L'érudition au service du recoupement d'information oui, l’érudition pour elle-même non.
Je réaffirme mon plus vif intérêt pour les commentaires et les critiques, même contradictoires ou négatives, car ce n'est pas moi,  luttant contre les idées préconçues et arrêtées, qui vais me formaliser  de contre-expertises. 


Quand le chauvinisme prend le pas sur les faits

Quand le chauvinisme prend le pas sur les faits, la science, l'histoire, l'éducation peuvent être altérées et transmises erronément de génération en génération.
L'exemple que je vais donner paraît insignifiant mais illustre fort bien l'idée que le chauvinisme est néfaste :
selon certains, le point le plus occidental d'Europe continentale se trouve dans le Finistère, en Bretagne. Or, les satellites nous démontrent enfin clairement que cette croyance ancrée chez beaucoup de gens, et pas que pour des Bretons qui s'acharnent à le défendre alors que la richesse de leurs contrées et de leur histoire n'a pas besoin de ce folklore parasitaire.
environ -4.79 de longitude pour le point le plus à l'ouest de Bretagne.
environ -9,29 au large de St Jacques de Compostelle en Espagne.
enfin environ -9,50 au Cabo da Roca au large de Lisbonne au Portugal.
Presque 5 points de longitude d'écart ! 
Les faits ont parlé. Cependant, les faits pourraient parler sans pour autant que leur démonstration n'influent sur l'opinion ancrée du partisan de la théorie visée.
Cette petite illustration de l'esprit humain a pour seul but de mettre en lumière ce qu'un entêtement culturel, politique, économique, religieux est capable de produire sur la façon dont un fait peut être délibérément édulcoré, puis transmis.
La question du point le plus à l'ouest d'Europe continentale est presque anodine, mais quand la désinformation est d'ordre historique ou scientifique, les répercussions possibles prennent une ampleur qui peut se révéler désastreuse.


mercredi 8 octobre 2014

Théories contestables

Il est crucial de bousculer certains dogmes, certaines théories académiquement admises. Ce que d'aucuns taxeraient d'hérésie ou de révolte apparaît louable et même nécessaire selon d'autres, à l'instar de Hubert Reeves. Les grandes découvertes et inventions sont souvent le fruit d'une contestation.
Cependant, il est tout aussi important de contester les théories ineptes, le plus souvent inspirées par des considérations morales ou idéologiques, voire communautaires. L'une de celles-là, que l'on pourrait nommer le panafricanisme, dans sa globalité, a pour théorie, dans le détail, l'existence d'une civilisation noire ayant précédé les peuples d'Amérique. D'emblée, cela semble étrange, mais l'ineptie est plus criante encore lorsque l'on s'attarde sur leurs arguments. Selon eux, les têtes colossales du golfe du Mexique, qu'on serait en droit d'imputer aux Olmèques, seraient l'oeuvre d'ancêtres reculés noirs africains car, - je n'invente rien -, les facies représentés par ses sculptures massives ont des traits négroïdes, à savoir nez épaté et lèvres épaisses. Primo, il est amusant de voir que ce qui peut être habituellement ressenti comme un levier de discrimination est utilisé favorablement. Secundo, afin de réfuter purement et simplement cette analyse simpliste, quelques photo suffiront :

Une de leurs autres preuves soi-disant est que sur certaines fresques mayas, les personnages sont représentés comme ayant la peau noire ! La photo ci-dessous est prise pour exemple probant selon les défenseurs de la théorie en question :



Mais les personnages ci-dessous auraient-ils été frappés d'une jaunisse carabinée ?


Ci-dessous, un albinos sans doute :






Enfin, ci-dessous, les victimes d'un bizutage à l'encre bleue :




Bref, si un peu d'humour transpire dans mes propos, c'est qu'il n'y a guère d'autre posture à tenir face à des élucubrations anti-discriminatives communautaires.
Cependant, il me semble nécessaire de démontrer l'erreur de ces théories, bien souvent basées sur des détails mésinterprétés, car si l'Histoire est à re-conter, ce n'est pas pour la re-conter à la façon d'idéologues ou de croyants illuminés, mais selon des faits et des réalités.


vendredi 3 octobre 2014

Promo dans Top secret magazine

Le magazine TOP SECRET, dans son dernier numéro 75, fait la promo de Lumière sur les Temps, qui plus est avec l'icone "coup de cœur".



en vente en kiosques et maisons de presse...

jeudi 2 octobre 2014

L'Art et l'interprétation extraterrestre

Les chercheurs, parfois trop enthousiastes, de preuves de la venue d'extraterrestres sur notre planète ont pour fâcheuse habitude de tirer des plans sur la comète du moindre détail d'une oeuvre, notamment picturale.
Ainsi, les deux personnages ci-dessous gravés sur une roche dans le site préhistorique des grottes de Valcamonica en Italie sont, selon eux, forcément dotés d'un casque démontrant leur haute technicité, donc leur origine extraterrestre.



Avant toute chose, je me demande bien pourquoi d'emblée attribuer des connaissances à des êtres venus d'ailleurs plutôt qu'à des hommes en une époque plus reculée que celle admise. En aparté, c'est bien là l'un des principaux sujets de Lumière sur les Temps : l'histoire de l'humanité est bien plus ancienne que ce que l'on nous apprend. Un haut degré de connaissances était déjà aux mains des hommes, ne serait-ce que 70 siècles plus tôt, et pour preuve irréfutable, Gobekli Tepe en Turquie dont nul ne conteste les 12000 ans d'âge.
Secundo, ne pourrait-on pas voir en ces cercles qui ressemblent à des casques, pourvus ou non d'artifices picturaux tels que des rayons qui s'en échappent afin d'en exprimer l'activité ou l'importance, quelque chose de plus banal, à savoir la manière de présenter un aspect mystique ou divin ou tout simplement supérieur inhérent aux personnages de l'oeuvre. 
Fra Angelico (1395-1455) représenta-t-il des extraterrestres ou bien des personnages dont le caractère divin devait être représenté, en l'occurence par des disques ornés de motifs ?




De même, Simone Martini (1284-1344) : 


Et même, plus récemment Dali (1904-1989) :





Des auréoles, la représentation d'un aura, bref un artifice artistique pour signifier l'importance ou l'activité d'un personnage sont le plus souvent figurés par des cercles ou des disques ou l'évocation géométrique de globes dans l'art, et cela, très certainement depuis que l'homme a ressenti le besoin de s'exprimer par le dessin.
Enfin, afin de démontrer qu'il y a d'autres exemples que ceux d'oeuvres représentant des personnages mystiques ou divins, ci-dessous un travail de Keith Haring (que je n'aurais jamais pu autrement intégrer dans un même dossier que celui où Dali, Fra Angelico et Marini figurent) :


Non, les rayons qui émanent autour des têtes des deux personnages ne sont pas l'oeuvre de l'activité supra-cérébrale et ionisante de l'esprit de deux extraterrestres, mais juste un moyen de figurer l'expressivité des deux personnages.

J'ajouterai, cependant, que l'hypothèse d'extraterrestres sur notre planète dans le passé, le présent ou le futur est une hypothèse qu'il me semble devoir envisager plus que sérieusement. Et c'est bien parce qu'il faut être sérieux sur ce sujet-là, qu'il faut à tout prix éviter les impasses du sensationnalisme et du raccourci syncrétique.
Autrefois, Dieu suffisait à présenter l'inconnu sans en expliquer la cause ; aujourd'hui, pour beaucoup, les extraterrestres ont repris ce rôle sans script concret.




mercredi 1 octobre 2014

Dans la région de Kimberley, Australie

Ci-dessous quelques images de l'art pariétal dans la région de Kimberley en Australie (15000 ans avant JC).
Sans vouloir en tirer des conclusions, je ne peux que suggérer la perplexité que suscitent ces oeuvres.
Jean Clottes, lui-même, éminent spécialiste de ce type de légat de l'humanité reculée, confirme que les représentations humanoïdes ne correspondent pas à ce que les hommes d'alors étaient censés être, notamment sur le plan vestimentaire.






Etrange référencement


Ce magnifique objet est dénommé par les archéologues un tintinnabulum, autrement dit un instrument de musique, lequel, selon les conservateurs du Musée national d'Archéologie de Saint-Germain-en-Laye où l'objet est exposé, aurait servi à être suspendu au cou d'un cheval ou au timon d'un char.
Notons que cet objet fait partie de la découverte du dépôt de Vaudrevanges (Sarre), et date du VIIIème siècle avant JC. Notons encore qu'il couronnait l'agrégat d'objets déposés dans un ordre précis composé de bijoux, d'outils, d'éléments de harnachement et de probables pièces de char. Seule une épée surplomblait le tintinnabulum.
Ainsi, selon la version officielle qui reconnaît un ordre d'importance dans l'ordre suivant lequel les objets furent placés, ce grelot de l'âge de bronze serait plus important que les bijoux, et seule l'épée - pour le moins symbolique et importante pour le propriétaire dont il s'agissait là des biens représentatifs de sa personne et de ses fonctions - lui prévalait. 
Ma défiance est-elle uniquement le fruit de mon esprit trop imaginatif ?
tintinnabulum
tintinnabulum

Saint Raphaël et Vasco de Gama

 L'Archange Raphaël (oeuvre ci-dessous) était à bord de la Sao Rafael qui faisait partie de l'armada de Vasco da Gama lorsqu'elle partit pour l'Inde le 8 juillet 1497. 
Le navire sombra lors du voyage retour, mais Paulo da Gama, le commandant et frère de Vasco réussit à récupérer l'oeuvre, puis la transféra sur le navire de ce dernier. Vasco da Gama ne s'en séparera plus jamais.
L'oeuvre est aujourd'hui exposée au Musée de la Marine, Lisbonne.




Sculpteurs méconnus

Tout le monde connait Rodin, Camille Claudel, Michel-Ange, et même Carpeaux pour certains, mais ils sont déjà bien moins nombreux à savoir qui était ce maître dont le génie s'expose notamment sur l'Arc de Triomphe de Paris.
Ce blog, miroir irisant de mon livre Lumière sur les Temps, aura pour but également de diffuser autant que possible l'Histoire, les Sciences, et l'Art à l'avenant.

Alfred-Auguste Janniot (1889-1969) - Musée Gulbenkian, Lisbonne.

 

Denys Pierre Puech (1854-1942) - Musée Gulbenkian, Lisbonne.

Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), Musée Gulbenkian, Lisbonne.

António Teixeira Lopes (1866-1942)- Musée national Soares dos Reis, Porto.


Antonio Soares dos Reis (1847-1889) - Musée national Soares dos Reis, Porto.





 

Le Monde selon Babylone

A la British Library, une merveille du génie de Babylone : la représentation du monde sans en exclure les mers comme le firent plus tard les Grecs, mais au contraire en les incluant dans la topograhie représentée.
Merci à Gio pour cette source !

TITLE: Babylonian World Map
DATE: 600-500 B.C.
AUTHOR: unknown
DESCRIPTION: This later Babylonian clay tablet, dating from the Persian Period (early fifth century B.C.), shows an asysocentic view of a flat, round world with Babylonia in the center. Its identity as a map attempting to depict the entire world is substantiated by the adjacent text, which mentions “seven outer regions beyond the encircling ocean”. This is a slightly different concept from that of the early Greeks, for whom the encircling ocean was outside of all known lands.
During the fifth century Babylon was still a flourishing city, regarded as the center - the “hub” - of the universe. Yet only with the rise to supremacy of the Babylonian kings, with Hammurabi toward 2000 B.C., had its claim to this position become possible. Previously the position was occupied by one of the former capitals of the earlier kingdoms. Probably the Sumerians made the city of Nippur, honored by them as a central shrine, a “Sumerian Rome”, the center of the universe from about 2300 B.C., for at that time supremacy was regarded as conditional upon the possession of Nippur.
Shown here is a baked clay tablet now in the British Museum (Gallery 55, Case 15) that contains a text accompanied by a map. Although believed to have been found in Sippar or Borsippa, Iraq, the tablet is likely to have been made in Babylon in the seventh or sixth century B.C. A note inscribed on the tablet, however, indicates that it was copied from an older tablet made (it would seem from internal evidence) in the ninth century B.C. The tablet, somewhat damaged around the edges, measures 12.2 x 8.2 cm (5 x 3 inches). About a third of one side and all the reverse is filled with text and the map occupies the remaining two-thirds.
A Late Babylonian tablet (BM 92.687), copied from an older original, contains a written description and a diagrammatic image of the world as conceived sometime after 900 BC. Its provenance is uncertain, but its British Museum catalog number and the onomastics of the scribe who copied the tablet point to the city of Borsippa. The description written to accompany the map has an integral, but complicated, relation to the image. This world map is best matched with the category of medieval maps termed mappaemundi (see Book II). It depicts a geographic totality that includes the local environment but is not limited to it. Circles represent cities (as in the Nuzi map, #101), and parallel lines rivers. The largest demarcated area, shown as a rectangle on the upper central portion, is Babylon, the point of view from which the map was presumably made. Also on the map are the states of Urartu and Assyria, the latter written with the determinative KUR, “land.” The cities of Der and Susa and the territory of Bit Yakin are included. The regions, cities, and other geographic features such as the swamp and the water channel are all arranged inside a circle bounded by the waters of the ocean, designated as the Bitter River around the entire encircling band. Medieval mappaemundi typically show the world encircled by the “ocean sea” [Mare Oceanum] within a spherical world picture; equally, the “ocean river” [Alveus Oceanus] is sometimes shown as dividing the land zones. For want of intermediary evidence, one can only note the cosmographical elements of the Babylonian world map without drawing conclusions about possible continuities.
Beyond the salt waters surrounding the known cities and lands are large triangular areas (only five survive of the original eight) representing lesser-known faraway places. They could be reached were one prepared to travel 7 beru, but here the ordinary features of the known world are exaggerated or disturbed. One of these distant regions is described as a place where “a winged bird cannot safely complete its journey”. Another is home to horned cattle. A reference to the “Four Corners” of the world (kibrat erbetti) in the last section of the text is followed by the phrase “whose interior no one knows.” The inscribed portions of the map are lamentably damaged and incomplete. Even so, because they have a decidedly mythological literary character, with references to heroes and kings such as Sargon, Nur-Dagan of Purushhanda, and Utnapishtim—the only man to survive the great Flood and attain immortality, well known from the Epic of Gilgarnesh —we are for certain in an imagined cosmical landscape.
The question of the map’s orientation has been discussed by Eckhald Unger. As already noted, the third-millennium Nuzi map is dearly oriented to the east (IM.ICUR, “mountain wind”). On the Babylonian mappamundi a mountain is drawn at the top of the circle of the world. From the vantage point of Babylon, the mountain could represent the east. If so, however, then other places are not arranged accordingly, Assyria, for example, is placed below and to the right of Babylon (in fact, it lies to the north), while Susa, shown at the bottom, should not be in the west (in fact, its location is southeast of Babylon). Altogether, places do not appear to be situated exactly in accordance with any given orientation of the map.
The tablet was made at a time when the Babylonian and Assyrian empires had reached their maximum extent and the map highlights the relationship of the most distant regions of the earth to the Babylonian heartland. Its features are clearly delineated and most are actually labeled. North is at the top of the map. The earth is shown as a flat disk surrounded by, or floating on, an ocean, beyond which the outer regions are indicated by triangles, originally probably eight in number, on which the distance between each is indicated. The identified remote lands are said to be inhabited by legendary beasts. In one, it is noted that the sun is not seen; in another the great wall refers to the birthplace of a demonic figure mentioned in Sumerian texts. A circle defines the Babylonian world. Parallel lines stand for the unnamed Euphrates River, which flows into a swamp (labeled as such and marked by a rectangle at the mouth of the river) before arriving at the sea in two outflows, each of which are also labeled. A canal or waterway, bitqu, possibly an antecedent of the modern Shatt-al-Arab, is shown. The central place, Babylon, is singled out by having both a name and a prominent oblong place sign, whereas other cities are marked with a circle containing its name or just a dot. Regions, such as Assyria, Der, Bit-Yakin (an Aramaean territory around the southern Euphrates), Habban (part of Kassite territory around Kermanshah) and Urartu (an independent kingdom in the Iranian-Turkish-Russian borderland), are named. The ancient author concluded by commenting that his sketch showed, as we would put it today, “the four corners of the world”.
The identified remote lands are said to be inhabited by legendary beasts. In one, it is noted that the sun is not seen. These various legendary beasts are named which were reputed to live in regions beyond the ocean that encircled the Babylonian world. A few ancient heroes reached those places, and the badly damaged text appears to describe conditions in them. The map is really a diagram to show the relation of these places to the world of the Babylonians.
This Babylonian plan of the world illustrates the idea concerning the world that was current in the late Babylonian period. It represents the region of Babylonia, Assyria, and the neighboring districts as a circular plain surrounded by the Persian Gulf (Ma-ra-tum). The city Babylon (Babylu) is indicated near the center, and next to it the land of Assyria (Ashshur). The position of certain other cities is indicated. The district toward the south, bordering the Persian Gulf, is represented as being full of canals and marshes. Toward the north is marked a district that is referred to as mountainous. Beyond the circle is represented the Persian Gulf, and a number of triangles pointing outward from the circular zone, each being labeled “region,” indicating a vague conception concerning the same.
In addition to the entire kingdom of Babylonia, which is schematically portrayed on this clay tablet, seven unnamed circles are depicted and an accompanying cuneiform text is found on both sides of the tablet. The front-side text contains names of countries and cities but, on the reverse side, the text is chiefly concerned with a description of the Seven Islands or regions which are depicted in the form of equal triangles (only one of which is entirely intact on the tablet) rising beyond the circle of the Earthly Ocean. Some scholars believe that there may have been eight “islands” originally. The tablet further states that these islands are at equal distances of seven miles (from either each other or from the Babylonian world), around the outer periphery of the Earthly Ocean. But the distance between them varies, being sometimes six, sometimes nine miles. The description of two of these islands, however, has not survived.
The Babylonians knew little about the nature of these seven islands. We hear chiefly only of their various degrees of brightness. From the text on the tablet and the inscriptions on the chart itself we learn that the first island lay in the southeast, the second in the southwest, and so on, in a clockwise sequence.
The descriptions of the first and second islands are not preserved. The third island is where the winged bird ends not his flight, i.e., cannot reach. On the forth island the light is brighter than that of sunset or stars: it lay in the northwest, and after sunset in summer was practically in semi-obscurity. The fifth island, due north, lay in complete darkness - a land where one sees nothing, and the sun is not visible. The Sumerians and Babylonians probably had some knowledge, possibly acquired from other people, of the northern high latitudes and of the polar nights. Highly remarkable is the sixth island, where a horned bull dwells and attacks the newcomer. An exactly similar presentation, true to tradition, occurs in the same position in an astrolabe of the 17th century A.D. and has been used in the reconstruction of the tablet. The seventh island lay in the east and is thus described: where the morning dawns; meaning that it faces the sunrise.
According to Babylonian ideas, the islands said to lie between the Earthly and the Heavenly Oceans connected the heavens and the earth. These islands form bridges to the Heavenly Ocean, wherein are the various animal constellations, 18 of which are mentioned by name.
Thus round the heavens flowed the Heavenly Ocean, corresponding to the Earthly Ocean on the earth. And in the Heavenly Ocean were animal constellations, the “vanished” gods. These probably recur in the expression belt of heaven, Sumerian for which may be literally translated, divine animals.  As the animal constellations also sank below the horizon, so the Heavenly Ocean extended beneath the earth, so that plenty of room existed below the Underworld for the passage of the sun, moon, and planets.  After the overthrow of the old world order of Apsu and Tiamat or Chaos, the former gods, according to the Babylonian Epic of Creation, were deposed and banned as animals to the Heavenly Ocean, by command of the creator of the new world.


L'inscription révèle par ailleurs des connaissances astronomiques couplées à leur riche mythologie :

In the beginning everything was ocean - the Apsu - Chaos, whence arose a number of divinities, including Tiamat (the sea) and the gods Anu, Enlil and Enki (Ea), the later representatives of the tripartite world. Now Apsu desired to destroy his offspring, but was killed by Enki, who looked upon the Apsu as his home. Then Tiamat, who went forth to revenge Apsu, was vanquished in conflict with Sumer, Babylon and Assur, respectively. Now before the struggle, Tiamat had created, in place of Apsu, huge monsters in animal form. The late Sumerian ruler, Gudea of Lagash (2600 B.C.), records in his inscriptions seven such monsters; in Hammurabi's time (about 2000 B.C.) the number was eleven. The text of the Babylonian cosmos, however, enumerates eighteen animals, but the names of two of them are not known. Each of the last two texts named begin with the same three animals: Basmu, Mushus and (Laha) mu. It appears from these tests that in the course of time new kinds of animals were added.
All of these animal constellations, though not to be confused with our zodiac, knowledge that, in this form, has not been traced beyond about 420 B.C., may nevertheless be approximately equated with our zodiacal signs; among other things and changes, however the names have naturally altered in the course of time. The chief animals are also shown on some post-Babylonian tablets of an astronomical nature. Karl Maasz has therefore made use of these drawings in his reconstruction, in which pictures of the so-called boundary stones have served as guides. According to the drawings of the clay tablet in question, the order of the animal constellations run from right to left - from north to west, then around to the east. The text contains the following full list of "animals" in the Heavenly Ocean: (1) the adder (Basmu); (2) the red serpent (Mushus)- a typical name for the dragon of Babylon which the god Marduk borrowed from the god Enlil of Nippur; this dragon appears as a decoration on the Ishtar Gate of Babylon. He is of special interest because the four animal elements which compose him are borrowed from the neighboring animal constellations: the front legs from the lion standing before him; the back legs from the raven or eagle standing behind him; the scorpion's sting on his tail from the scorpion next to him here. The dragon himself represents in principle a serpent - the hydra; (3) the Lahamu, a serpent with the front feet of a lion, also reminiscent in this respect here of its neighbor, the lion (the hydra); (4) the gazelle; (5) the bull (in the late Sumerian period, a wild bull); (6) the panther; (7) the ram; (8) unknown; (9) the lion (the constellation Leo); (10) the jackal (the constellation Cassiopeia); (11) the stag (the constellation Andromeda); (12) the fowl (? the falcon); (13) unknown; (14) the monkey; (15) the he-goat, also known as the goat-fish; (16) the ostrich (probably the crane); (17) the cat; (18) an insect, possibly the grasshopper. The numbers 1-18 correspond to the numbers on the illustration, except that numbers 8 and 13 are not preserved in the text of the clay tablet.
These divine animal constellations which dwell in the Heavenly Ocean are there named the departed gods (in another cuneiform document they are referred to as the gods of the night and the goddesses of the night) because they were derived from the earlier "vanished" gods of the Sumerians, which, as the result of a reform in prehistoric times, were deposed and replaced by human gods. The Epic of Creation is the acknowledgment of this reform.

All of this - the Seven Islands, the animal constellations and the Heavenly Ocean - encircle the primary focus of the tablet, the “world map”. The earth proper, again, is displayed as a circular disc. Enclosed by the circle of the Earthly Ocean lies an oblong marked Babylon with two parallel lines running to it from mountains at the edge of the enclosure, and running on to a marsh which is identified by two parallel lines near the bottom of the circle. The marsh can be identified as the swamp of lower present-day Iraq, its identity secured by the name Bit Yakin at its left end, the so called “Sea Country” and known to be a tribal territory covering marshland.
A trumpet-shaped arm of the ocean curves around the right end of the marsh so that its neck touches the lines from Babylon. Despite the absence of a name, it is clear that the parallel lines running to and from Babylon represent the river Euphrates. To the right of Babylon an oval marks Assyria, and above it is apparently Urartu [eastern Turkey and Armenia]. Several other cities are marked by small circles; one near the trumpet-shaped sea, named Fort of the god, is probably Der [Badrah] at the foot of the Zagros Mountains. The name Khabban to the upper left appears to denote an area of Elam southeast of the Zagros, geographically out of place (it might also be another town of the same name otherwise unknown).
At the top, in the north, are the mountains, whence the Euphrates descends, in a southeasterly direction. In the center lies Babylon - the “hub of the universe”. Encircling the earth is the Earthly Ocean, entitled the Bitter River, creating a gulf (the Persian Gulf of today), it flows across the earth as far as the Euphrates. To the southwest is shown the land of Habban. For the rest, the map gives various nameless places indicated only by blank ovals. It is oriented towards the northwest. From other Babylonian sources it can be learned that for the Babylonians, the Bitter River or Earthly Ocean was enclosed by a double range of mountains, those to the east and west - the sunrise and sunset range, respectively being specially mentioned.
Obviously this is not so much a topographical map as it is an attempt to illustrate ideas expressed in the accompanying text, greatest attention being paid to the remote regions. The Babylonians evidently viewed the earth as flat, in common with other ancient peoples. Their references to the “four corners” relate to the directions of the winds and should not be taken as implying that they thought it was square.
In summary, the Babylonian cosmos comprises a world map executed in cartographic manner, a contour sketch of the Seven Islands complete with descriptive text, and finally, a descriptive text (only) of the Heavenly Ocean and its animal constellations. Although the map is unique, its cartographic conventions point to established conceptual and mapping traditions. Moreover, the historian of cartography is spared doubt as to the interpretation of the schematic representation by the labeling of the various lines and circles.





Although cuneiform maps may not be forerunners from which later Western maps originate, they share characteristics with other cartographic traditions in their graphic imaging of territorial, social, and cosmological space. Cuneiform texts provide several varieties of evidence for the ancient Mesopotamian efforts to express order by describing, delimiting, and measuring the heaven and earth of their experience, producing house, temple, plot, and field plans, city maps, and, with respect to the celestial landscape, diagrammatic depictions of stars. Various orders of power are implicit in the expression of these aspects of order in the environment. Administrative and economic powers support, or even require, the making of maps, as well as determining overtly the topographies that maps depict.
Where once such maps would not have been admitted within a general history of cartography, a new view of the meaning of the map can embrace them. The historiography of maps and cartography has emerged from criticisms similar in nature to those made against the modernist or presentist historiography of science, namely, that in reifying science or sciences such as cartography, false evolutionary histories are liable to be constructed. Some originating point is identified, such as the origins of science in Greece, or of mapmaking in Babylonia, from which a continuous history may be written from a presentist perspective, a tale of a discipline's inexorable progress from its originating moment to the present. Critical cartographic history, however, has laid aside such ideas, and we no longer look to (in the words of Denis Wood), “a hero saga involving such men as Eratosthenes, Ptolemy, Mercator, and the Cassinis, that tracked cartographic progress from humble origins in Mesopotamia to the putative accomplishments of the Greeks and Romans”.
By no means do all ancient Near Eastern maps display metrological finesse or even the use of measurement, though some characteristically do, such as the agrarian field and urban plot cadastral surveys. Concern for orientation is attested in a number of maps, but not always in the same way, although with a tendency toward an oblique orientation northwest to southeast. Ancient Near Eastern maps may not have invariably been meant as exact or direct replications of territory, but there can be little doubt that they distinctively reflect the conceptual terrain of their social community and culture at large. The maps of buildings and fields focus on the urban and agricultural environment, matters of critical importance to whatever political and economic powers prevailed.
The maps of cities with their waterways and surrounding physical landscape combine cartography of sacred space, seen in the temple plans, with that of economic space, seen in the field surveys. The cities of Nippur and Babylon had a religious and cosmological function as well as a political and economic one. In the periods of their supremacy each was viewed as the center of the universe, as the meeting ground between heaven and the netherworld. The map of the principal temple in Babylon, E-sagil, which was the earthly abode of the national deity Marduk, represents the terrestrial counterpart to the celestial residence of the great god Enlil, designed, figuratively speaking, on the blueprint of the cosmic subterranean sweet watery region of the Apsu.
The Babylonian world map is an attempt to encompass the totality of the earth’s surface iconographically: land, ocean, mountain, swamp, and distant uncharted “regions” This said, it represents more of an understanding of what the world is from the viewpoint of historical imagination than an image of its topography against a measured framework. It offers a selective account of the relationship of Babylon to other places, including those that were at the furthest reach of knowledge.
The diversity of cultures that have sought to preserve their maps, putting them on clay, papyrus, parchment, and other writing media, points to a near universality of making maps in human culture. Cognitive psychologists claim that we come into our physical world mentally equipped to perceive and describe space and spatial relationships. The linguistic act of spatial description is perhaps a proto-mapmaking function of our very desire and attempt to place ourselves in relation to the physical world. By extension, we should not doubt that mapmaking too, in all its historical subjectivity, is a universal feature of human culture. The interest of the cuneiform maps lies in their rich articulation of such a feature, uniquely shaped by the particular social norms and forces that emerged and changed within ancient Mesopotamian history.

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