Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

lundi 22 juin 2015

51 Pegasi b

Vue d'artiste de 51 Pegasi b
Une équipe internationale, dirigée par l'astrophysicien Jorge Martins de l'IA (Institut d'Astrophysique et des sciences de l'espace portugais), a pu, pour la première fois, observer directement une exoplanète, en l'occurrence 51 Pegasi b.
Comme l'explique Martins : Dans l'optique, la lumière provenant d'une planète est extrêmement réduite face à celle de son étoile. C'est pour cela que la plupart des planètes détectées l'ont été par des méthodes indirectes, à savoir mesurant l'influence de la présence de la planète sur la lumière de l'étoile. La nouveauté est que, dans le cas présent, nous pensons avoir détecté la lumière de l'étoile reflétée sur la surface de la planète, c'est à dire, nous observons la planète directement.
Cette méthode de détection directe permet par ailleurs de mesurer la masse et l'inclinaison de l'orbite. Elle permet également d'estimer la réflexivité de la planète, ce qui facilite le calcul de la composition de la planète et de son atmosphère.
Dans le cas de 51 Pegasi b, l'équipe a pu déterminer qu'elle était un peu plus grande que Jupiter mais avec moitié de sa masse.
La découverte a été réalisée à l'aide su spectrographe HARPS de l'ESO.
51 Pegasi b avait été initialement découverte par méthode indirecte en 1995.
A ce jour, plus de 1800 exoplanètes ont été détectées. 51 Pegasi b est la première directement observée.

Les résultats de cette recherche ont été publiés dans le dernier numéro d'Astronomy & Astrophysics.

CR7


Imagem obtida com o Hubble e com o telescópio Subaru
Image obtenue grâce à Hubble et au télescope Subaru de l'ESO

L'astrophysicien portugais, David Sobral, directeur d'une équipe de recherches internationales utilisant le VLT de l'ESO (Observatoire du Sud Européen), vient de découvrir la galaxie la plus lointaine jamais découverte. Plus lointaine donc plus ancienne, plus encore que la galaxie Himiko qu'elle surclasse par un rayonnement trois fois supérieur, la galaxie a été baptisée CR7 (Cosmos Redshift 7). Vieille de presque 13 milliards d'années, 800 millions d'années "à peine" la séparent du Big Bang.
Ce qui est plus étonnant encore est, qu'en son sein, Sobral et son équipe ont pu observer des étoiles de Population III, ces étoiles jusqu'alors hypothétiques puisque théorisées dans le but d'expliquer la création des éléments lourds de l'univers. Dans la galaxie CR7, on trouve des températures tellement élevées que l'hydrogène en est ionisé et ses atomes brisés, de même pour l'hélium. Par contre, pas de traces de carbone, d'oxygène ou d'azote, ce qui vient une fois de plus corroborer l'ancienneté de CR7.
Autrement dit, CR7 est composée d'éléments du Big Bang et pas de ceux apparus plus tard.
Un article relatant l'étude paraitra prochainement dans l'Astrophysical Journal sous le titre : Fortes évidences de populations stellaires de type III dans les émetteurs Lyman-alfa plus lumineux à l'époque de l'ionisation : confirmation spectroscopique.
Prochainement, CR7 et d'autres galaxies potentiellement du même ordre seront l'objet de recherches avec le même VLT de l'ESO mais aussi l'ALMA et Hubble.
L'autre ligne d'investigation, qui peut donner de grands résultats, est de comprendre la diversité de toutes les autres galaxies similaires à CR7. Et pousser plus loin encore les limites, et regarder plus loin encore dans le temps, dixit Sergio Santos, l'autre astrophysicien portugais de l'équipe, faisant partie, à l'instar de David Sobral de l'IA (Institut d'Astrophysique et des sciences de l'espace portugais).

David Sobral, 29 ans, déjà réputé dans le monde de l'astrophysique par son étude des filaments de l'univers, lesquels étayent la théorie des supercordes

vendredi 12 juin 2015

La géographie idéologique des media

Un journaliste de Slate.fr, dans un article sans grand intérêt nous présentant une étude menée sur le pourcentage d'obèses dans les pays du monde (allez déjà savoir quels sont les critères d'obésité selon l'auteur de l'étude et la mode étant à décrier, tel un racisme, les gens en surcharge pondérale plus ou moins importante !), écrit la phrase suivante :
Parmi les surprises du haut de classement, on trouve notamment plusieurs pays africains, dont la Libye et la Syrie (...)
Je ne savais pas que la Syrie était un pays africain ! Les media et toute la communication plus générale qui oeuvre afin d'entamer négativement la mémoire collective accélérant l'acculturation de masse place ce pays dans le Maghreb afin qu'il soit plus clair dans l'idée que le bas peuple puisse s'en faire ! 
Dans la même veine, et trop souvent transmis, les Iraniens, les Irakiens, et même les Turcs sont Arabes. Or, il n'en est rien, bien sûr. Cela peut paraître une évidence pour beaucoup, mais plus de gens encore l'ignorent, et ce ne sont ni les media ni l'éducation nationale qui changeront cet état de fait.
Dans la même veine, Israël est devenu un pays européen, à force de championnats d'Europe sportifs politisés et de festivals Eurovision de la chanson ! 

Source : http://mediamasq.blogspot.fr/

jeudi 11 juin 2015

Archaïques et modernes, la pluralité

Un communiqué de presse du 4 juin 2015, émanant conjointement du CNRS et du Musée de l'Homme, nous informe de la découverte de fossiles humains au Nord du Laos et dont l'analyse ferait remonter de plus de 20000 ans dans le passé la présence supposée de l'homme moderne en cette région, à savoir entre 44000 et 63000 ans (Grotte de Tam Pa Ling).
Les fossiles trouvés, un crâne et une mandibule à quelques mètres l'un de l'autre, proviennent de deux individus différents, qui plus est "humainement" différents car le crâne s'apparente à celui d'un Homo Sapiens tandis que la mandibule est celle d'un humain plus archaïque détenant, cependant, des caractéristiques modernes, à l'image d'un Néandertalien en Europe, par exemple.

Ci-dessous le paragraphe conclusif de l'article : 
Pour certains chercheurs, cette mosaïque de caractères montre que les Hommes modernes qui ont migré vers de nouvelles régions se sont mélangés aux populations archaïques déjà présentes localement. Cependant, une explication bien plus simple serait de dire que les premiers Homo sapiens modernes présentaient, à cette époque, une très grande diversité morphologique.

Je sais bien que la théorie du plus simple est souvent la meilleure, mais elle paraît ici aller à l'encontre des faits et son énoncé semble n'avoir pour seul dessein que de nier l'existence révélatrice de populations archaïques en ces lieux, car si tel avait été le cas, la théorie de migration des hommes depuis l'Afrique en des temps établis par la science officielle serait purement et simplement infirmée !
Or, ma conviction est que non seulement les premiers hommes modernes étaient très diversifiés mais les hommes plus archaïques l'étaient tout autant, et c'est là que le bât blesse, car cela peut contredire le dogme du berceau africain en lequel je ne crois pas.

Lien vers le communiqué du CNRS :

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4081.htm