Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

jeudi 30 juillet 2015

Trois représentations

Pilier Djed (Egypte, VII-IV siècles avant notre ère), propriété du Metropolitan Museum, New York

Djed-pillar

Reliquaire en forme de stupa, Pakistan, I-IIèmes siècles de notre ère - Propriété du British Museum de Londres


Enfin, bas relief d'Yaxchilan (Mexique).




Trois représentations de trois concepts éloignés de plusieurs milliers de kilomètres les uns des autres. Trois représentations souffrant quelques variations, mais les barres parallèles au nombre de quatre, émanant équitablement de l'axe sont là dans les trois cas.
Trois représentations de quoi ? D'un dispositif ?

Lumière sur les Temps, pp 83-86, pour plus de développement.


mercredi 29 juillet 2015

Les Portugais au Groënland ?




En 1506, le cartographe Nicolaus de Caverio indique sur sa carte que la régio du labrador (aujourd'hui Labrador au Canada) est sous la tutelle portugaise (terres représentées alors au beau milieu de l'océan telles une île). Ca nous le savions. Et le nom de Labrador provient du découvreur portugais. (cf mon livre Lumière sur les Temps, pp 21,22 - 52,53)
Par contre, inédit selon moi, l'indication de la présence portugaise au sud du Groënland....

Cette carte est la propriété de la BNF. Visualisable sur le site digital de la BNF, Gallica.
Lien :http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7759102x

Des erreurs, même à la BNF et à l'Institut de France...

En consultant la rubrique des expositions virtuelles de la BNF, section des cartes marines, j'ai lu deux articles de Mireille Pastoureau, ancienne directrice de l'illustre bibliothèque de l'Institut de France. Or, je n'ai pas tarder à être agacé car en deux articles, deux erreurs. Si ces deux erreurs émanaient d'un blogueur voire d'un journaliste pas très sérieux dans ses recherches, passe encore, mais compte tenu du poste de Mme Pastoureau et des responsabilités que ce dernier impose, ne serait-ce que celui de conforter le prestige de l'institution, cela devient désolant. J'ajoute que cela ne fait que confirmer ce que je ne cesse de claironner : trop d'historiens ne sont pas rigoureux, et je fais abstraction des malhonnêtes ou des paresseux qui se reposent sur leurs lauriers et ne font que brasser des idées et des théories existantes, et trop de postes importants au sommet des institutions censées nous transmettre convenablement l'Histoire et les sciences sont occupés par des gens plus ou moins incompétents.

Pour info, les deux erreurs de Mireille Pastoureau :
selon elle, Rio de Janeiro veut dire rivière de genèbre. Je cherche encore, mais je ne sais toujours pas ce qu'est du ou de la genèbre. Par ailleurs, en portugais, Genebra signifie Genève, mais, pour le coup, je ne vois pas pourquoi les découvreurs portugais auraient donné le nom de la ville suisse au site.
Ainsi, la traduction correcte est tout simplement Fleuve de Janvier.
Fleuve et non rivière, car rio signifie fleuve en portugais.
Janvier car Janeiro signifie Janvier ! Et ce qu'il y a de plus étonnant c'est que Mme Pastoureau rappelle dans son article que le site fut découvert un 1er janvier. Mais cela ne semble pas avoir suscité quelque réflexion en elle...

lundi 27 juillet 2015

Art australien

Indigenous Australia exhibition at the British Museum


Pièce exposée au British Museum dans le cadre de l'exposition Indigenous Australia.
De but en blanc, je ne peux que rester perplexe sur les personnages de l'œuvre. Ils n'ont rien d'Aborigène. N'oublions pas Jean Clottes qui soulignait le fait que nombre d'œuvres, notamment rupestres, pré ou protohistoriques australiennes représentent des personnages dont les costumes n'ont rien en commun avec les autochtones reconnus, les Aborigènes.

La structure au-dessus de la tête des deux personnages (danseurs ou condamnés ligotés à une sorte de pilori ?) est suffisamment complexe et atypique pour susciter bien des questionnements, par ailleurs...

Les disques giratoires Nariño

Voici un disque giratoire de la culture Nariño qui se développa en l'actuelle Colombie entre le VIème et le XVème siècle.

D'une épaisseur d'un demi-millimètre et d'un diamètre d'environ 15 centimètres (15,3), ces disques disposent d'une perforation en leur centre, laquelle par son usure apparente laisse entendre aux chercheurs que les Nariño utilisaient ces disques en les faisant tourner autour d'un fil, et ce, afin, que des effets de lumière puissent être provoqués ou bien que la vision de leur rotation suscite un état proche de l'hypnose en des cérémonies,  grâce à leur jeu de couleurs (alliages de cuivre et d'or, dessins géométriques).



Discos rotatorios. Tumbaga 600 d.C. - 1700 d.C. Nariño 15,3 cm

L'île de Pâques et l'Amérique du Sud - Peuples



Les sculptures en bois ci-dessus sont des chemamull, l’illustration la plus criante d’un parallélisme existant entre les Pascuans et les populations du continent. Les chemamulls sont exposés au Museo Chileno de Arte Precolombino, à Santiago du Chili. Il s’agit de totems sculptés dans le bois, de la culture Mapuche, groupe indigène le plus répandu dans le pays, et dont l’origine semblerait remonter à 1250 après Jésus Christ. Ces statues (étaient) érigées auprès des tombes en tant que gardiens de l’esprit des défunts. Ce qu’il y a de stupéfiant est la ressemblance entre elles et les moais, aux longs visages émaciés et anguleux, aux longues oreilles. Certains représentent même un personnage affublé d’une coiffe évoquant celle des rares moais qui en portent. Cependant, les chemamull sont de bien moins belle facture et de moindre envergure que les moais ; ne seraient-ils alors que l’hommage rendu en souvenir à de lointains ancêtres ? (Lumière sur les Temps, p.50).

Moais de l'île de Pâques
Muraille de Sacsahuaman
En aparté, je souhaite rappeler que sur l’île coexistaient les oreilles courtes et les longues oreilles, ces derniers s’apparentant aux peuples d’Amérique du Sud. Notons que des murailles subsistent sur l’île et démontrent une technique similaire d’édification à celles en territoire inca (il faut souligner que les Incas révélèrent aux conquistadores avoir utilisé comme base de leur urbanisme des structures déjà existantes !). Cette cohabitation de deux peuples distincts a, de plus, l’assentiment des ethnologues et archéologues investis dans le domaine. (Lumière sur les Temps, pp 49-50)

Muraille de l'île de Pâques
 

dimanche 26 juillet 2015

Caïn, Abel, Otzi, l'héritage néolithique de Jean Guilaine

Cain Abel Otzi, l'héritage néolithique 


Voilà un ouvrage exceptionnel, tant par les informations peu ou pas diffusés hors du milieu scientifique, que par le style de l'auteur, fluide et dynamique, ce qui peut paraître une gageure au préalable pour ce type d'essai.
Mais le plus important et remarquable à mon sens dans le travail de Jean Guilaine est de ne jamais poser de dogme, d'émettre un éventail de théories en cours, d'envisager plusieurs plans d'investigation, et de n'affirmer qu'en toute certitude.
A noter également la connaissance et la transmission qu'il en livre du peuplement et de l'évolution des Amériques dont il évoque les 40000 ans attestés au bas mot, et le fait qu'il n'hésite pas à comparer les divers berceaux du néolithique à la surface du globe, du bassin du Mexique ou des Andes notamment.
J'ajouterai qu'il est également bien agréable de voir qu'un éminent chercheur tel que J. Guilaine aborde le site de Göbekli Tepe avec tout le respect, la rigueur, l'enthousiasme et l'émerveillement qu'une telle réalisation humaine mérite, 70 siècles avant Sumer.
Une belle confirmation de la priorité du sociocognitif dans la lente émergence du néolithique, écrit-il au sujet de Göbekli.

Né le 24 décembre 1936 , Jean Guilaine est un archéologue spécialisé dans l'étude du Néolitique et de la Préhistoire récente. Après une carrière exemplaire au CNRS il est, depuis 1994, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de Civilisations de l'Europe au Néolithique et à l'Age du Bronze. SOURCE : hominides.com

jeudi 23 juillet 2015

Les débuts de l'agriculture plus anciens qu'on ne pensait

Selon une étude récente de chercheurs israéliens, sur le site d'Ohalo II, en Galilée (Israël), la datation des premières manipulations de graines dans le cadre de cultures de céréales ,et donc d'une agriculture contrôlée, remonterait à 23000 ans et non plus à 12000 comme nous le pensions jusqu'alors.

Lien vers le site de PLOS One : http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0131422

Fig 1.  Location map of Ohalo II and central area of excavation at the site.

Cérès, points lumineux et vapeur....




Dawn, la sonde de la NASA, continue de nous émerveiller et d'amplifier le mystère autour des points lumineux de Cérès, la planète naine évoluant entre les orbites de Mars et de Jupiter.
En effet, les scientifiques en charge de la mission viennent de découvrir et d'informer le monde de l'existence de brume ou vapeur aux alentours des fameux points lumineux.
Rappelons que ces points inexpliqués brillent quelque soit l'angle de la planète par rapport au Soleil, et même au dessus des bords du cratère dans lequel ils se trouvent, ce qui laisse dire aux chercheurs de la NASA que la brillance s'élève en altitude.
Quant aux vapeurs, la NASA évoque plusieurs hypothèses : de l'eau, des éléments salins ou autres minéraux voire autre chose non encore déterminée.
Dawn n'a, heureusement, pas fini de scruter Cérès...

Encore une aberration dogmatique de scientifiques

Deux équipes de chercheurs généticiens, l'une danoise et l'autre américaine, viennent de livrer leurs résultats quant à leurs recherches sur le peuplement des Amériques.
L'une comme l'autre, outre un apport plus tardif provenant d'Asie du sud-est, de Papouasie, d'Océanie (Aborigènes) annoncent un peuplement initial il y a 23000 ans, provenant de Sibérie.

Voilà un bel exemple de scientifiques (et des media qui les relayent) qui affirme sans possibilité d'un doute, avec le dogmatisme qui les caractérise, une vérité (selon eux) issue du fruit de leur étude. Oui, la génétique est formidable, mais comme pour un ordinateur, la machine ou l'outil peuvent être prodigieux, le plan d'investigation n'en restera pas moins humain, donc subjectif.

Et puis, comment peut-on claironner de tels résultats sachant que preuve est faite depuis longtemps que des sites ont été humainement occupés il y a plus de 40000 ans ?
Leur étude ne vient que sanctionner favorablement l'existence d'une (la deuxième ou troisième ou énième) migration ayant participé du peuplement américain. 
Elle nous évoque aussi une migration provenant d'Océanie. Fort plausible, les hommes naviguant depuis longtemps et bien plus aisément que l'on pensait il n'y a pas si longtemps. Etonnant d'ailleurs de se rendre compte que ce pan de résultats de ces dernières recherches vient confirmer l'hypothèse émise par l'anthropologue portugais Antonio Mendes Correia qui émit, en 1925, la théorie de l'origine de la population d'Amérique du Sud de la migration d'un peuple depuis l'Australie. Cet anthropologue, l'un des plus réputés de l'époque, participa notamment aux fouilles de Glozel, le célèbre site préhistorique situé en Allier, ainsi qu'à celles effectuées à Alvao, au Portugal. (Lumière sur les Temps, pp 67-68).

Antonio Mendes Correia (1888-1960)


Enfin, j'ajouterai que certains esprits farfelus ne tarderont pas à profiter de l'aubaine que leur offrent les résultats des équipes danoise et américaine, arguant que si les humains ne sont arrivés qu'il y a 23000 ans tandis que des sites furent occupés il y a plus de 40000 ans, c'est qu'il ne s'agissait pas d'humains alors !... - Des méfaits du dogme en science...

mardi 21 juillet 2015

Bien avant les OGM



© Fonds historique/CNRS Photothèque /
Poireaux géants obtenus par électroculture, le 24 mai 1930. Expériences menées à l'Office national des recherches scientifiques et industrielles et des inventions à Bellevue, Meudon. L'électroculture consistait à augmenter la croissance des plantes par une électrification continue. Sur la parcelle électrifiée les poireaux pesèrent 5,6 kg contre 2,9 kg sur la parcelle témoin. SOURCE : CNRS

La science pendant la guerre



© Fonds historique/CNRS Photothèque /
Voiture électrique et sa remorque batterie au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), Bellevue, Meudon (octobre 1940).

Comme dans l'article précédent, voilà la preuve encore que la guerre ne saurait arrêter la science.  Mais je noterai que ce type d'informations concernant les recherches passées n'est que très peu diffusé.

La recherche scientifique malgré la guerre



© Fonds historique/CNRS Photothèque /
Construction du grand aimant permanent dans la grande salle, sur le site du CNRS à Bellevue, Meudon, le 3 novembre 1943. Conçu pour l'étude des champs magnétiques supérieurs à 10 000 gauss, des expériences sur la déviation de particules chargées électriquement ont été menées. Il a été construit de telle sorte qu'il puisse être employé aussi bien pour des études sur les rayons alpha, facilement déviables, que sur des particules de grande énergie, tel le rayonnement cosmique. SOURCE : CNRS



© Fonds historique/CNRS Photothèque /

Maquette au 1/10e du grand électroaimant permanent installé dans la grande salle, sur le site du CNRS à Bellevue, Meudon, le 19 juin 1941. SOURCE : CNRS


Il est surprenant de constater que la science continuait d'exercer ses activités de pointe en plein conflit mondial. Surprenant mais pas inattendu, car je suis de ceux qui aiment à croire que partie de la communauté scientifique est un monde que nul gouvernement ne saurait déstabiliser.

Géoglyphe et site inca



© IFEA/CNRS Photothèque / Céline ANAYA-GAUTIER

Géoglyphe dénommé "La Viruela" ou "La Variole" au nord de l'Hacienda Montesierpe, près du village d'Humay dans la vallée de Pisco, à quelques kilomètres du site inca de Tambo Colorado, au Pérou.


Légende : Vue aérienne d'ensemble du site inca de Tambo Colorado (fin du XIVe siècle - 1532), dans la vallée de Pisco, au Pérou. Ce complexe constitue l'un des sites archéologiques les plus impressionnants de la côte sud du Pérou, avec son architecture de terre crue imposante, son extraordinaire décoration picturale et sa position stratégique sur le Qhapaq Ñan, le grand chemin Inca. - Source CNRS





J'enrage quelque peu car ( même quelqu'un comme moi qui, à défaut d'être un scientifique spécialisé dans le domaine ne suis pas non plus un ignare sur la question), je n'avais jamais entendu parler de ce site prodigieux, pas plus que du géoglyphe La Viruela.
Au sujet de ce dernier, j'ose le rapprochement de sa structure avec celles, immergées, dont j'évoque l'existence dans mon ouvrage Lumière sur les Temps dans lequel vous en retrouverez les coordonnées GPS. Je vais donc investir des recherches en ce sens...
En tous cas, merci au CNRS pour sa bilibliothèque d'images documentée.

lundi 20 juillet 2015

Les îles Maidas et Brazil, inconnues

En 1562, le cartographe Diego Guttierez fit figurer sur l'une de ses prestigieuses productions les îles Maidas et l'île de Brazil, toutes deux inexistantes au-dessus des eaux de nos jours. Grand nombre de cartographes en firent de même, et des plus réputés encore à l'image du fameux Mercator.


François 1er - Tant d'inconnues (ou méconnues)

Ce portrait de François 1er, arborant les attributs de divers dieux de l'Antiquité, est loin d'être le plus diffusé.
Il appartient à l'incroyable collection de la Library of Congress (Washington).



Egalement en possession de la LC, un document rédigé par Soliman le Magnifique à François 1er, dans le cadre de l'alliance entre le royaume de France et l'Empire ottoman, en 1536. Détail de l'Histoire également bien peu diffusé.


vendredi 17 juillet 2015

Les faits lorsqu'inexplorés sont source de discorde

Voici quelques images provenant du robot de la NASA, toujours aussi fiable, et que le succès de Rosetta et Philaé sur la comète "Tchouri" puis, actuellement, celui de New Horizons auprès de Pluton, tendent à faire oublier.
Les images ci-dessous sont des agrandissements de détails provenant du site même de la NASA.
Je n'émets aucune hypothèse, bien au contraire, en mettant le focus sur le genre de sujets apparaissant sur les clichés. Oui, à l'instar d'autres anomalies déjà relevées dans ce blog, il faut avouer que des formes sont surprenantes, mais l'idée inverse que la nature aurait très bien pu se jouer de nos désirs les plus fous est valable également.
Ces clichés représentent donc des exemples types de discorde, et c'est bien là mon but que de le démontrer en les diffusant...




mercredi 15 juillet 2015

Pluton et Charon géologiquement actifs

La sonde New Horizons continue de nous émerveiller par ses clichés et ses mesures.
Ainsi, Pluton, par sa surface dont une chaîne de montagnes récentes (à l'échelle géologique), pose la question suivante : quel type d'activité géologique a cours sur Pluton ? Certainement pas celui qui anime d'autres astres qui subissent l'effet de la gravitation d'astres plus gros dans leur voisinage. Pas de volcanisme non plus. Les scientifiques de la NASA ont du pain sur la planche, pour leur plus grand bonheur et le nôtre.
Charon, la grande lune de Pluton révèle elle aussi être dotée d'une activité géologique récente.
Autre mystère de Pluton, son atmosphère, qui s'épanche des dizaines de fois plus loin que celle de notre Terre en comparaison. Qu'est-ce qui fait que son atmosphère tend à lui échapper de la sorte ?

Ci-dessous les derniers clichés transmis par New Horizons :

Rappelons pour nous donner un ordre d'idée de la distance parcourue : 1 UA (unité astronomique) est la distance entre notre Terre et le Soleil. Pluton est à près de 42 UA de notre planète !

Charon

La chaîne de montagnes culminant à 3500 mètres sur Pluton (hémisphère sud)
 

lundi 13 juillet 2015

Pluton à 2 jours

Plus que deux jours avant que News Horizons n'approche au plus près Pluton. Ci-dessous l'image la plus récente révélée par la NASA. Les quatre tâches brunes gigantesques ne sont plus des ronds, mais leur espacement très régulier continue d'intriguer, de même que beaucoup d'autres caractéristiques de celle qu'un collège d'astronomes arrivistes a décidé de déclasser de planète à planète naine. Pluton recèle bien des mystères.

vendredi 3 juillet 2015

New Horizons en approche de Pluton

Plus que 10 jours et un peu plus de 15 heures avant que la sonde New Horizons de la NASA n'atteigne au plus proche Pluton. Après plus de 3452 jours, à une vitesse de plus de 45000 km/h, New Horizons vient tout récemment de livrer des clichés de Pluton et de son plus imposant satellite Charon. Clichés flous encore mais déjà plus que fascinants, et en vraies couleurs.
Clichés intrigants aussi car sur l'une des faces de Pluton (les deux sont très différentes l'une de l'autre), des "tâches" plus ou moins rondes de plus de 300 kms de diamètre, espacées avec une déconcertante régularité, sont visibles sous son équateur. Les scientifiques de la NASA et combien d'autres trépignent dans l'attente de nouveaux clichés plus aboutis. Plus que quelques jours encore pour espérer dévoiler le mystère...



Un conseil : rendez vous sur le site de la NASA dédié à la mission : http://pluto.jhuapl.edu/index.php

Soutien aux Bogdanov

Les frères Bogdanov, célèbres animateurs d'émissions télévisuelles scientifiques, sont bel et bien victimes de détracteurs simplement et misérablement mus par un sentiment de jalousie qu'ils n'osent même pas revendiquer dans leur anonymat pleutre et mesquin.
Plus navrant encore, le fait que les frères Bogdanov aient été déboutés de leur action en justice contre les anonymes personnels du CNRS à l'origine du rapport contestant la validité scientifique de leur thèses de doctorat, en mathématique et en physique.
Ainsi, outre le fait qu'il fût tout à fait anormal qu'une commission secrète mandate un réexamen non avenu du travail des deux frères, - chose qui n'est jamais arrivé auparavant à l'égard d'aucune thèse dont les seuls jurys compétents sont les garants en toute autonomie -, cette affaire démontre la petitesse corporatiste de certains éléments d'un prestigieux organisme tel que le CNRS. L'éviction pure et simple de ces lâches personnages hors du CNRS serait plus que louable.
Plus inquiétant, la justice qui cautionne et protège ces malfaisants au titre d'une protection aveugle et inique du centre de recherches national.
Enfin, en quoi les frères Bogdanov pourraient-ils être, même aux yeux de quelques misérables, des atteintes à la science, si ce n'est, et c'est bien là le problème, que les deux frères sont capables, et brillamment, de pratiquer la vulgarisation scientifique. Leur seul crime, selon la justice édictée par le dogme de certains scientifiques, est de vulgariser sans avoir pris la peine d'appartenir au sérail du sacro-saint milieu scientifique. Pitoyable !
Je conclurai mon article par un Bravo à l'encontre d'Igor et Grichka Bogdanov, bravo pour leur savoir faire de communicants, bravo pour leur clarté en des thèmes souvent abscons pour le commun des mortels, bravo pour être parmi les seuls à aborder sans préjugé sans dogme et sans crainte le périlleux sujet de l'Avant Big Bang, bravo pour leur ouverture d'esprit et leur curiosité multidisciplinaire, laquelle est, en général, l'un des fondements de l'intelligence.

French journalists Igor (R) and Grichka Bogdanoff, take part in the "Le Grand Journal" TV show on a set of Canal+ French TV group in Paris on October 20, 2010. AFP PHOTO / FRED DUFOUR