Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

mardi 1 décembre 2015

COP21, l'écran de fumée

Les grandes annonces de la COP21 sont lancées. 195 chefs d'états pour l'une des grandes supercheries à l'échelle mondiale, relayée, comme il se doit, par les media qui y voient du grain à moudre sans grand effort, participant de la forfanterie gigantesque à l'avenant.
La COP21 n'a pour enjeu, à l'instar de toutes ces dispendieuses réunions internationales, que de mettre à l'index le réchauffement climatique découlant de l'émission galopante des gaz à effets de serre. Quand cessera-t-on de nous seriner les mêmes inepties ? Le réchauffement climatique ne fait que suivre un cycle naturel régulier. Les propres études d'organismes des plus sérieux l'attestent : il y a 800000 ans , la Terre a atteint un pic de température avec des gaz à effet de serre en conséquence, puis, tous les 100000 ans des pics moindres mais importants. La Nature en décide ainsi. Soit, l'activité humaine est loin d'être innocente, mais elle ne représente qu'un faible facteur aggravant. Il est donc rageant de voir que tous les dirigeants feignent de vouloir trouver des solutions au remplacement des énergies fossiles, leur permettant ainsi de continuer sans la moindre modification sous prétexte qu'ils s'agitent ostensiblement (et faussement) pour remédier à cela, minimisant ainsi leur culpabilité.
D'autres pollutions à grandes échelle sont bien plus néfastes, mais de celles-là l'on ne parle guère, pas même les Verts, les écolos de tous bords, ou ces vandales de Greenpeace que le gouvernement a osé convié à la COP21.
Les déchets déversés dans les océans sont bien plus néfastes, s'aggrégeant au point de former des îles entières de détritus toxiques.
La déforestation, notamment au Brésil, est un crime contre la planète et donc l'humanité, mais il ne faut pas taper sur les pays émergeants, grands importateurs par ailleurs.
Les pesticides font également des ravages sur la faune et la flore.
Enfin, pour revenir sur le réchauffement, on nous parle de glaciers alpins qui fondent. Faut-il rappeler que le glacier de Chamonix lui-même a quasiment disparu au XIXème siècle pour se reformer quelques dizaines ensuite ? Idem de la calotte polaire qui a enregistré une croissance inattendue l'année dernière ?

lundi 16 novembre 2015

Vendredi 13, la malchance au double jeu

Les tragiques évènements de vendredi dernier viennent confirmer le lamentable schéma du désordre mondial. La coalition occidentale a nourri un monstre et, feignant de le sanctionner par des frappes incroyablement inefficaces au regard des moyens employés ou envisageables, attise et développe l'essor de Daesh et autres fronts islamistes.
Sans vergogne, les USA osent crier haut et fort que Bachar El Assad est un frein à l'éradication des fondamentalistes, alors que ces derniers n'ont pour objectif que de le destituer par la force et l'horreur, lui le président trop laïc, trop proche des Russes.
Parlons-en de la Russie, par ailleurs, que les media disent désormais menacée par Daesh. Est-ce bien vrai ou n'est-ce tout au plus qu'un misérable stratagème émanant des plus actifs éléments de la coalition dans le but de démontrer que la politique de Poutine n'est pas viable.
Plus de 130 victimes innocentes parmi tant d'autres et combien d'autres encore, ayant pour seul effet l'indignation impuissante des peuples et l'entêtement cupide de stratèges au long cours jouant sur deux tableaux. Tant que cette ambivalence de la coalition perdurera, le monde souffrira de soubresauts mortifères, flirtant chaque fois plus intensément avec l'option d'un conflit plus généralisé.

lundi 2 novembre 2015

Mythes parallèles

Dans la légende de la vallée de Winay Marka l’on apprend pourquoi le lac Titicaca s’appelle ainsi. Apu Qullana Awki, créateur de l’univers, promit aux hommes paix et prospérité à la seule condition de ne pas gravir la montagne sacrée en haut de laquelle il résidait. Plus tard, Awqa, un esprit malin, convainquit les hommes de la gravir, leur promettant qu’ils deviendraient des êtres supérieurs en y parvenant. Furieux, Apu Qullana Awki lâcha des pumas gris depuis les grottes de sa montagne afin qu’ils dévorent tous les profanateurs. Une véritable boucherie s’ensuivit. Le Soleil, terriblement triste de voir les hommes décimés, pleura quarante jours et quarante nuits durant, créant une immense lagune où les pumas se noyèrent (dans la Genèse, le déluge dura également 40 jours et 40 nuits). De cette horreur ne survécurent que peu d’hommes qui s’écrièrent : Qaqa titinakawa (ce sont des pumas gris) ; de là est né le nom du lac. La morale de la légende ci-dessus est la même que celle du serpent de la Bible. L’homme n’a pas à détenir des connaissances que Dieu se réserve. Genèse 3, 4 : Non vous ne serez pas condamnés à mourir, répond le serpent, mais Dieu sait bien que le jour où vous en mangerez vos yeux s’ouvriront. Vous serez comme Dieu. Awqa, l’esprit malin de la légende aymara est ici le serpent tentateur. Le châtiment divin s’ensuivra, car outre le labeur imposé à l’homme et les souffrances de l’enfantement pour la femme, Dieu chassera Adam et Eve de l’éden, postant des kerouvims, ou chérubins, afin d’en garder l’entrée. Notons que les kerouvims sont des êtres mi-hommes mi-animaux, tels que ceux représentés par la suite sur l’arche d’alliance. Les kerouvims sont ici les pumas gris obéissant à Dieu offensé.

(Extrait de Lumières sur les Temps)

dimanche 25 octobre 2015

Les îles mystérieuses

Bien plus perturbant que des omissions ou des nomenclatures dévoyées, la mention d’îles inconnues figure sur grand nombre de ces cartes prestigieuses. Mercator lui-même en indiqua certaines.
Ainsi, au Sud-Ouest de l’Irlande, l’île de Brasil est notée dès le XIVème siècle. Il s’agirait d’un territoire figurant dans la mythologie irlandaise, du nom d’Hy- Brazil. Mais le nom évoque également l’immense territoire d’Amérique du Sud que les Portugais ne découvriront officiellement qu’en 1500. Brasil est également le nom d’un mont aux Açores.
Un peu plus au Sud-Ouest encore, sur une latitude proche de celle de Nantes, se trouveraient les îles As Maidas, ainsi orthographiées dans une carte anglaise de John Speed, Prospect of the famous Parts of the World, en 1626. Outre le fait que l’article féminin pluriel    « As »    renvoie    à    la    langue    portugaise    et laisserait ainsi entendre que leurs découvreurs en furent des Portugais, ces îles apparaissent également sous l’appellation de Maydas. Là encore, les fanatiques du prétendu folklore celto-irlandais revendiquent ces territoires dans leur mythologie. Il faut préciser que Saint Brandan, moine irlandais du VIème siècle, canonisé par la suite, que la légende dit avoir traversé l’Atlantique, constitue un véritable fourre-tout dans l’explication des mystères cartographiques et même historiques, puisque d’aucuns lui prêtent la découverte des Antilles.
Notons pour en finir avec les îles Maidas ou As Maidas ou Maydas que le nom de Mayda Insula a été donné à une formation d’albédo (nom que les exogéologues donnent pour identifier une zone sur un astre du système solaire lorsqu’elle se différenci nettement de ses alentours) sur Titan, satellite naturel de Saturne.
Dans l’Atlantique Nord, l’Isla verde (île verte, mais dont la petitesse interdit qu’on puisse penser qu’il s’agirait du Gröenland, qui veut également dire Terre verte), l’île de Saint Brandan, et même l’île du Démon, non loin de Terre-Neuve !
Il faut ajouter que ces îles n’ont pas toujours la même localisation sur les cartes, et que, selon certains récits de marins, elles ne seraient pas toujours visibles, comme si elles détenaient la propriété d’invisibilité à demande.
Là encore, les amateurs de frissons extraterrestres se régalent, et les partisans de l’Atlantide y voient les ultimes sommets de l’île mythique non encore totalement submergée.
Malgré tout l’imaginaire inhérent à l’existence de terres inconnues en Atlantique, le plus souvent digne du folklore le plus pittoresque ou renvoyant au mystère du Triangle des Bermudes dont les angles, dans sa version la plus étendue, seraient localisés sur la pointe de Floride, Terre Neuve et les Açores, force est de constater qu’un mystère demeure: la probabilité de terres immergées en Atlantique au cours des derniers millénaires, donc à la portée de la mémoire de l’Humanité, n’est pas à exclure.


(extrait de Lumière sur les Temps)

lundi 5 octobre 2015

Nos media à la solde de la coalition

Les media, qui forgent l'essentiel de l'opinion publique, nous assènent chaque jour des inepties propagandistes. Ainsi, haro sur l'offensive russe en Syrie. Mais de quel droit la coalition internationale (occidentale, en fait, toujours la même, qui ne sert totalement qu'aux USA, Israël, etc, et dessert l'Europe) pourrait-elle lancer des bombes en Syrie et pas les Russes. Les gouvernements concernés annoncent qu'ils combattent Daesh pour aider les rebelles anti-Assad. Mais qui sont-ils pour vouloir démettre Assad en son pays, d'autant que leur but n'est qu'une étape dans le grand chamboulement de toute la région afin d'en récupérer des pays en miettes, sujets à tutorat tacite par la suite, victimes de la cupidité cruelle d'une coalition qui ne vise rien d'autres que les richesses et le pouvoir. La Russie vise Daesh et peut-être les rebelles. Soit. La France défendait-elle un gouvernement d'anges au Mali ou bien ne cherchait-elle qu'à conserver ses intérêts ? C'est ce que fait la Russie.
Il est grand temps que les media occidentaux soient court-circuités et que l'information s'en tienne aux faits basés sur preuves.
Il y a d'ailleurs de quoi s'étonner que de constater que lorsque les USA frappent, a priori par erreur, un hôpital, l'émotion n'est que minime, mais la simple supputation d'un fait comparable par les Russes devient une ignominie.
Arrêtons donc d'ériger les USA en gentils, car trop de pays, notamment en Amérique du sud et centrale, ont à leur tête des pantins à la solde de la CIA.
De même, en Afrique, des pantins à l'opulence abjecte à la solde des anciens pays colonisateurs européens. La Russie n'est pas plus répréhensible que ceux-là.
Que nous dira l'Histoire, en France, d'ici 100 ans, passée et révolue d'ici-là, je l'espère, la poudrière actuelle ?

mercredi 16 septembre 2015

Panspermie : des indices plus que sérieux

Une découverte extraordinaire vient d'avoir lieu, mais sa diffusion est déplorable. Les media importants l'ignorent ou ne la présentent pas dans son ensemble. Les blogs et autres sites s'en accaparent, souvent à des fins d'inepties paranormales ou de théories complotistes puériles.
L'équipe du professeur Wainwright du centre d'astrobiologie de la Buckingham University a livré des merveilles de son étude, en cours, de la stratosphère et des éléments qui s'y trouvent.
Précisons tout de suite que le professeur et son éminent confrère Chandra Wickramasinghe sont des partisans véhéments de la panspermie, et le sujet et le cadre de l'étude ne sont pas anodins.
Or, les résultats et découvertes sont d'ores et déjà impressionnants : une particule énigmatique, en forme de tête de taureau, apparaît sur un cristal de roche. Wainwright croit en la présence d'un microbe extraterrestre.



En janvier 2015, déjà, l'équipe avait découvert un autre "objet" plus fascinant encore : une bille de métal de la grosseur d'un cheveu humain, contenant un liquide biologique s'en échappant.



L'objet est très certainement l'une des découvertes majeures de la science, ouvrant grand le champ des possibles à la panspermie, naturelle ou artificielle. Je pencherai tout de même pour une origine naturelle, et le scenario de ces billes ensemençant l'univers et les astres qui y évoluent, comme les organes essaimés d'un dessein de la nature me séduit.

Mais pourquoi, au nom de quelles sempiternelles timidités à l'opposé de ce que devrait être la science, cette découverte révolutionnaire est si peu diffusée voire Toujours les mêmes mensonges, les mêmes mises au secret !!

Ci-dessous des liens en rapport :

http://www.buckingham.ac.uk/research/bcab/news

http://www.ispajapan.com/

http://profchandra.org/

mardi 8 septembre 2015

Mon idée sur l'univers

A la lecture d'un passage du très bel et fort intéressant ouvrage du physicien italien Carlo Rovelli, Et si le Temps n'existait pas ?, dans lequel il fait allusion au peu de scrupules de certains scientifiques dans leur accaparement d'idées d'autrui, il me semble impérieux d'exposer dans cet article l'idée qui m'est venue et m'occupe depuis quelques temps sur la nature de l'univers.
Je ne suis pas un scientifique et ne dispose que des bases que m'ont fourni les différents ouvrages et documents que j'ai pu consulter ; cependant, nul ne saurait démentir que de grandes idées et concepts à l'avenant ont pu être préalablement soufflés par un non-initié, idées et concepts développés par la suite par d'autres plus aptes à vérifier, structurer, transmettre.
Loin de moi, sincèrement, toute prétention non-avenue. J'avance, posément, en terre méconnue, cherchant des appuis sûrs au gré de mon cheminement. Ainsi, j'ai sollicité, il y a quelques temps, plusieurs scientifiques de renom, par le biais d'un mail dans lequel j'exposai, en résumé, l'idée que je n'ai cessé de développer depuis. 
A mon grand étonnement, et provoquant en moi une émotion profonde de reconnaissance et d'admiration pour ce que la science et ses chercheurs se doivent, à mon sens, d'être les détenteurs, à savoir l'ouverture d'esprit et la transmission, David Sobral, l'astrophysicien portugais dont j'ai déjà évoqué le travail dans un article précédent de ce blog, m'a répondu. Je retranscris mot pour mot l'échange de mails que nous avons eu (en portugais, en rouge la traduction) dans lequel apparaissent mon idée et l'accueil très favorable de Sobral.

Moi : No âmbito de um projecto editorial, desejei submeter-lhe, assim como a outros cientistas, o conceito seguinte cujo proposito é explicitar a matéria escura que constitui a maior parte do universo. (Dans le cadre d'un projet éditorial, je souhaiterais vous soumettre, ainsi qu'à d'autres scientifiques, le concept suivant dont le propos est d'expliciter la matière noire qui constitue la majeure partie de l'univers)

E se essa matéria escura e essa energia escura nao fossem intrinsequas ao universo, mas o efeito produzido por algo exogeno ? Assim, o equilibrio do nosso universo em expansao decorreria da acçao de uma causa exterior cujo efeito deduzir-se-à, como é o caso, bem mais que se entende. Talvez este conceito abra o campo dos possivéis quanto ao big bang, e paralelamente conjuga a fisica « tradicional » com a quântica ? (Et si cette matière noire et cette énergie noire n'étaient pas intrinsèques à l'univers, mais l'effet produit par quelque chose d'exogène ? Ainsi, l'équilibre de notre univers en expansion découlerait de l'action d'une cause extérieure dont l'effet s'en déduirait, comme c'est le cas, plutôt que de le comprendre. Peut-être que ce concept est à même d'ouvrir le champ des possibles quant au big bang, et conjugue la physique "traditionnelle" avec la quantique ?)

Consciente de nao ser mais que um amador de ciência, permito-me assim, com a maior e a mais sincera das humildades, submeter-lhe esta ideia a fim de melhor perceber a potencialidade do meu projecto. (Conscient de n'être rien qu'un amateur de sciences, je me permets, avec la plus grande et la plus sincère humilité, de vous soumettre cette idée afin de mieux saisir le potentiel de mon projet)

Agradeço-lhe imenso pela atênçao que prestarà o meu requerimento.                                                                              

Atentamente,

Patrick Fernandes
D. Sobral :

Caro Patrick,
É possível, de facto. Uma das possibilidades é, por exemplo, que a matéria escura seja matéria num Universo paralelo: a gravidade em principio (pelo menos em teoria de cordas) é uma corda “fechada”, “livre” e capaz de se propagar para além do nosso Universo (o que explicaria o facto de a gravidade ser tão fraca face as outras forcas que conhecemos, e que estão “presas” ao nosso próprio Universo). (C'est possible, en effet. L'une des possibilités, par exemple, est que la matière sombre soit matière dans un univers parallèle ; la gravité, en principe (en tous cas en théorie des cordes) est une corde "fermée", "libre" et capable de se propager au-delà de notre univers (ce qui expliquerait, de fait, pourquoi la gravité est si faible comparée aux autres forces que nous connaissons, lesquelles sont "prisonnières" de notre propre univers)
David

Moi :
Caro David,
Agradeço-lhe imenso pela sua resposta diligente e sobretudo mais que interessante, nomeadamente no enriquicemento das minhas pesquisas.
Saiba, além do mais, que é deveras uma satisfaçao imensa e uma honra que um ciêntista como o senhor tenha acedido ao meu pedido.
Fico-lhe grato e desejo-lhe o maior sucesso. (remerciements)
Atentamente
Patrick
D. Sobral :
Caro Patrick,
O melhor da Ciencia e investigacao e’ passar-se o tempo a fazer-se perguntas - e as colocadas no e-mail sao das mais interessantes. Infelizmente, pelo menos por agora, apenas as podemos discutir, embora nunca se sabe quando vai surgir o “breakthrough” que nos vai possibilitar finalmente testar hipoteses, por mais estranhas/loucas que sejam. (Ce qu'il y a de meilleur dans la Science et la recherche est de passer le temps à se poser des questions - et celles que vous posez dans le mail sont des plus intéressantes. Malheureusement, tout du moins pour l'heure, à peine pouvons-nous en discuter, bien que nous ne sachions quand surgira ke "breakthrough" qui nous apportera la possibilité, finalement, de tester des hypothèses, les plus étranges/folles qu'elles puissent être.)
Acho optimo a curiosidade e o interesse!
David

Les pygmées, source d'humble réflexion



Une étude l'IRD portant sur les pygmées afin d'en comprendre le processus de croissance vient de livrer ses résultats étonnants.
En comparant deux ethnies de pygmées, les Baka et leurs cousins de l'Est, les scientifiques ont découverts que les phases de croissance atypique chez ces peuples diffèrent l'un de l'autre. En effet, chez les uns, le retard se fait jusqu'aux trois ans de l'enfant après une taille et un poids tout à fait normal dans les statistiques mondiales avant de poursuivre une évolution normale jusqu'à la fin de croissance, tandis que chez les autres, c'est à la naissance que tout se joue, car les bébés sont de petite taille, mais vont suivre une courbe de croissance classique.
Ainsi, les chercheurs avancent une plasticité de croissance riche en enseignement, notamment chez un peuple dont les deux ethnies constituantes ont dû se séparer il y a plus de 8000 ans.

La leçon à tirer de cette découverte me semble être l'impérieuse nécessité de ne pas catégoriser, classer, dogmatiser à la faveur d'une découverte (je pense notamment à toutes les théories anthropologiques basées sur l'étude d'un seul crâne ou d'une mandibule), la nature ayant toujours su se jouer de nos convictions, accélérant ou ralentissant, diversifiant ou éradiquant sans logique apparente l'évolution des organismes vivants et plus largement la vie et la matière même.


 https://www.ird.fr/toute-l-actualite/actualites/communiques-et-dossiers-de-presse/le-developpement-des-pygmees-revele-l-importance-de-la-plasticite-de-la-croissance-dans-l-evolution-humaine/(language)/fre-FR

lundi 7 septembre 2015

La géopolitique du Mal

Des centaines de milliers de migrants affluent en Europe depuis la Syrie, l'Afghanistan, le Pakistan, divers pays d'Afrique noire, dont des centaines de milliers rien que pour l'Allemagne, la plus puissante des économies de la zone.
Comment ne pas y voir, sans même prendre un recul énorme, le travail de sape de cette coalition malveillante à l'origine de la mise à bas de tant de pays ces dernières années, et ce, avec le seul but de les récupérer sous leur tutelle le temps venu (ressources naturelles dans le viseur, bien entendu).
Afin d'être clair, je préciserai, en résumé : la coalition Etats-Unis, Israël, Canada, Australie et pays européens suiveurs qui ne se rendent pas compte qu'ils sont le dindon de la farce, vise trois objectifs :
- renverser les gouvernements de certains pays bien choisis, y imposer le chaos, puis les prendre sous tutelle économique et politique
- annihiler toute puissance européenne
- inhiber le contre-pouvoir russe.

dimanche 6 septembre 2015

Khadra, Khadafi


 


Dimanche 6 septembre, sur RTL, l'écrivain algérien Yasmina Khadra était interviewé à l'occasion de la parution de son nouveau roman, La dernière nuit du Raïs, une oeuvre traitant  du colonel Khadafi. Malgré toutes les tentatives du journaliste, Khadra, avec sa voix sereine et sympathique, ne dérogea jamais à son estime, même empreinte de défiance et de bon sens, pour le tyran lybien.  Et cela est méritant et honorable. Non pas qu'il eut été souhaitable qu'il encense le colonel, loin de là, mais il sut et osa exprimer ce qu'il pensait : la coalition "occidentale" a renversé le raïs et ce ne fut pas une bonne chose, dans un pays où seul cet homme aux apparences mégalomaniaques sut fédérer toutes les tribus et donner une cohésion au peuple pour l'ériger en nation. Depuis la mort de Kadhafi, il n'y a plus un tyran mais des milliers de tyran, finit-il par dire, posément. Voilà le message fondamental de Khadra. Je ne peux qu'acquiescer.
 

Source : http://mediamasq.blogspot.fr/







mercredi 2 septembre 2015

Un anneau de Saturne différent

La NASA, par le biais de sa mission Cassini, la sonde évoluant autour de Saturne et de ses lunes, révèle les derniers résultats de son étude des anneaux de la géante gazeuse.
L'anneau A est plus récent que les autres, plus que probablement aussi âgés que Saturne elle-même.
L'anneau A ne réagissant pas de la même façon que tous les autres aux changements de température imposés par la position de l'astre par rapport au Soleil, les chercheurs de la NASA se mirent en quête d'explications.

 554241main_pia11667_full.jpg

Les particules composant cet anneau ne seraient donc pas similaires à celles de tous les autres anneaux, seraient bien plus jeunes (quelques centaines de millions d'années seulement contre les 4,5 milliards de leur planète hôte), enfin, et c'est là aussi l'une des étonnantes révélations de l'étude, pourraient être les débris d'une ancienne lune selon l'une des possibilités sérieusement envisagées par l'agence.

http://www.nasa.gov/feature/jpl/at-saturn-one-of-these-rings-is-not-like-the-others

mardi 1 septembre 2015

Temple de Baal, Palmyre, victime d'un processus international

Le Temple de Baal à Palmyre, en Syrie, vient de subir une destruction abjecte de la part des forces de l'Etat islamique. Deuxième joyau romain tombé aux mains de fondamentalistes enragés dans ce pays livré aux atrocités dont est capable le genre humain.
Je voudrais d'ailleurs préciser ce que j'entends par "atrocités du genre humain", car mon propos ne désigne pas uniquement les islamistes. Je ne peux, en effet, que rappeler les origines du conflit en Syrie, et plus généralement dans ce croissant martyr allant d'Afghanistan jusqu'en Côte d'Ivoire. Je serai bref et concis : les dictateurs tels Assad, Hussein, Kadhafi, entre autres, étaient des bastions contre l'islamisme, mais représentaient des obstacles à la politique impérialiste économique abjecte et cupide qui visait non seulement leurs ressources naturelles mais cherchait aussi à déstabiliser le vieil ennemi, la Russie, partenaire privilégié de ces pays. Et qui donc est à l'origine de ces exactions à but d'enrichissement vil et brutal ? Eh bien toujours les mêmes : Etats-Unis, Israël, Canada, Australie, les suiveurs européens. L'Europe a perdu depuis longtemps son leadership, mais actuellement court à sa perte en cautionnant cette politique du véritable axe du mal. Même l'afflux de migrants, bien trop important pour que l'UE  puisse l'intégrer sans dysfonctionnements majeurs, semble être une conséquence prévue, en tous cas prévisible, par les instigateurs de cette tragédie mondiale, et ce, augmentant ainsi la fragilité de notre vieux continent.
Cela ne sera jamais conté de la sorte dans les manuels d'histoire de l'an 2100, à moins qu'un formidable sursaut ait lieu au sein de notre vieille Europe, un sursaut de fierté, un regain de puissance et d'autorité, un recouvrement d'indépendance et de leadership.

samedi 29 août 2015

Des faits avérés pour des théories plus sûres


Beaucoup de connaissances, plus ou moins récentes, sont largement ignorées du plus grand monde, même les plus érudits méconnaissent des faits car seule une recherche approfondie permet quelquefois d'y accéder.
Ainsi, et comme c'est souvent le cas dans ce blog, je m'attèle à diffuser des données scientifiques, des faits historiques avérés.

Rappelons donc, suivant cette démarche, des connaissances issues d'études et de recherches des plus sérieuses (sources à l'appui parmi d'autres possibles pour en étayer le sérieux).

Durant la dernière déglaciation, de 18 000 à 10 000 ans, l’Altiplano bolivien était submergé par un immense lac salé nommé Tauca, qui couvrait plus de 50 000 km², soit une superficie supérieure à celle de la Suisse. En témoigne aujourd’hui le vaste désert blanc du salar d’Uyuni, la plus grande réserve de sel terrestre au monde. (source : IRD)
Au pied de la cordillère des Andes, un gigantesque lac, le lac Tauca, a recouvert l’Altiplano bolivien pendant la dernière déglaciation. Grâce à une méthode originale développée à partir de micro-algues fossiles, les diatomées, des chercheurs de l’IRD, du CNRS et d’Aix-Marseille Université viennent de montrer le rôle sur le climat régional de la disparition il y a 14 000 ans de ce géant d’eau salé, perché à quelque 3 500 m d’altitude. Son assèchement a par ailleurs donné naissance à la croûte de sel la plus grande du monde (11 000 km2) qui recouvre aujourd’hui le célèbre salar d’Uyuni.  (source : IRD)

L’emplacement actuel, ainsi que la morphologie, des îles de Méditerranée ont pu fortement varier aux cours des temps géologiques récents, il y a 25 000 ou 8 000 ans à peine. A titre d’exemple, il convient de citer l’exemple de la Corse et de la Sardaigne qui ne formaient qu’une seule île lors de la fin de la dernière période froide, alors qu’elles sont aujourd’hui séparées par un étroit bras de mer. Cet exemple n’est pas unique en Méditerranée et peut également s’appliquer à l’archipel Toscan ou bien encore aux îles des mers Egée et ionienne. (source : CEREGE)

https://www.ird.fr/la-mediatheque/fiches-d-actualite-scientifique/484-andes-un-paleolac-geant-au-pays-des-glaciers
https://www.cerege.fr/spip.php?article443


Ainsi, et dans l'optique de la nécessité d'études pluridisciplinaires, Tiahuanaco (Tiwanaku) et Puma Punku, entre autres, peuvent être envisagées dans des contextes plus renseignés.
Rappelons que pour certains, Tiahuanaco était un port lorsque la merveilleuse cité était active. Rappelons aussi que d'aucuns estiment sa datation entre 10000 et 8000 ans...

samedi 22 août 2015

Mise au point

L'Histoire de l'humanité est bien assez mystérieuse pour qu'on ne l'affuble d'étrangetés dignes de mauvais films de science-fiction.
Au détriment de véritables énigmes pas assez diffusées, on nous ressasse d'innombrables âneries dont le web s'est hélas fait l'écho très efficace.
Ainsi, la plupart des prétendues anomalies sur Mars, alors que certaines sont réellement étranges et encore inexpliquées par les diverses agences spatiales (par exemple le faisceau lumineux qui constitue un véritable casse-tête tandis que la ridicule silhouette féminine n'est qu'une extravagance).
Les crânes déformés d'Amérique du Sud qui ne sont pas des crânes d'aliens mais les restes d'individus soumis à des rituels toute leur vie à l'image de ces femmes en Asie qui, de nos jours encore, voient leur cou s'allonger par le port, à vie, de colliers spécifiques. Les archéologues du dimanche de l'an 3000 y verront certainement la preuve d'être reptiliens !).
La prétendue mouvance ou société secrète des Illuminati qui règneraient sous couvert sur notre monde !
Idem pour les absurdes êtres reptiliens qui en feraient de même !

Bref, c'est à se demander si toutes ces âneries ne sont pas créées délibérément afin d'ériger un écran de fumée sur les véritables énigmes !

mercredi 19 août 2015

Sade, précurseur de la poésie moderne


Que cherchait donc Baudelaire, que Rimbaud judicieusement qualifia de « premier voyant », si ce n’est de suggérer les sensations et les états de l’âme, de donner un nom au ressenti, de dépeindre l’indicible activité de ce que Pessoa appelait « l’esprit corporel » ?
            Pour ce faire, Baudelaire crée des correspondances  inédites, mettant à contribution l’imagination du lecteur et non plus la culture historique, scientifique ou morale de ce dernier. Il rêve d’un monde où « tout ( ) parlerait  / à l’âme en secret / sa douce langue natale ». Il vise la traduction accessible à tous du langage mystérieux dont semble disposer l’être humain en son âme, par le secret discours d’états de la conscience, en son corps par la diffusion compréhensible de sensations que l’on ne saurait parfaitement décrire. Lorsque Baudelaire décrit le pouvoir d’un rire comme le souffle d’un vent, il pose les jalons de la poésie moderne. Ce qui pourrait être qualifié d’absurde ou de non avenu est un outil nouveau du langage, langage ainsi doté, par cette adjonction d’audace, d’auto-régénérescence, capable ainsi d’évoluer et de s’enrichir par l’élargissement des sens applicables aux mots. Il n’y a aucun doute que le dérèglement de tous les sens de Rimbaud, est bien le sens intelligible mais aussi les capteurs sensibles. Et lorsque Pessoa parle de l’esprit du corps nous pouvons lui adjoindre le corps spirituel, tout comme à cet enrichissement de la pluralité sémantique nous pouvons faire coïncider la démultiplication des sens physiologiques.
            La destination de la poésie moderne est de conjuguer corps et esprit, son voyage de rendre nos sens intelligibles et notre intellect sensuel, son point de départ le constat inacceptable de la distance entre le Verbe et l’action. Dans l’acte, nul ne sait échafauder de raisonnement et moins encore de discours explicitant son acte. A l’opposé, dans l’élaboration ou la transcription d’un raisonnement, nul ne peut s’adonner en simultané à une activité physique délibérée.
            En cela, Sade apparaît comme le précurseur de la poésie moderne. L’un de ses exégètes, Yvon Belaval, le note très justement en évoquant les personnages sadiens : «  Ils disent tout ce qu’ils disent et font ». De fait, les personnages de Sade s’expriment intelligiblement tandis qu’ils tressaillent à la faveur d’un orgasme.  L’un des plus grands théoriciens-poètes de l’œuvre sadien, Antonin Artaud illustre ce paradoxe ainsi : «  Il y a un esprit dans la chair, mais un esprit prompt comme la foudre. Et toutefois, l’ébranlement de la chair participe de la substance de l’esprit ».  Le corps vit par l’esprit, l’esprit par le corps, mais il demeure impossible, même au plus brillant des poètes, d’expliquer cette interdépendance. Artaud encore : «  Je ne me livre pas à l’automatisme sexuel de l’esprit, mais au contraire dans cet automatisme je cherche à isoler les découvertes que la raison ne me donne pas ». Hélas, il cherche, sans trouver, sans jamais n’accéder à un autre état que la suggestion de cet occulte lien existant en tout être humain. 
D’où la résignation de certains chercheurs ou voyants, pour reprendre le terme rimbaldien. Henri Thomas : « Le mot le plus juste est encore vain, / puisqu’ici le corps est tout le mystère. », ou la météorite des lettres portugaises, Mario de Sa-Carneiro : « J’ai tout entamé mais rien possédé… / De moi, aujourd’hui, ne me reste que le désenchantement / des choses que j’ai embrassées mais pas vécues », ou encore René Char : « Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir ».

Sade est donc le premier à buter contre cette conscience d’un inaccessible, perçu au travers du voile d’un inconscient laconique, ressenti par la logique diffuse d’un déterminisme du corps, prolixe émission de nos sens  émanant de nos instincts.
L’esprit du corps est bien le plus difficile à cerner, et nous n’en pouvons connaître que le cadre structurel : l’action, et plus généralement, l’érotisme. L’érotisme est le codex utilisé pour l’énoncé de tout acte délibéré. Il est nécessaire à la prévisualisation d’un acte,  gère l’adaptation du corps à l’acte en prévoyant l’énergie requise, mais aussi le scenario, sa structure narrative, intelligible.


 http://lumieresurlesarts.blogspot.fr/


mardi 18 août 2015

Libre appellat Consolat de mar, 1518


L'image ci-dessous est tirée du Libre appellat Consolat de mar (Règlements maritimes), recueil d'ordonnances et de décrets commerciaux et maritimes d'origine médiévale, faisant autrefois office d'autorité juridique, datant de 1518 pour la version de Carlos Amoros, imprimeur provençal installé à Barcelone, version détenue par la Bibliothèque de Catalogne.

Règlements maritimes


Ci-dessous, l'article accompagnant le document sur le site de la Bibliothèque digitale mondiale (lien :http://www.wdl.org/fr/item/14169/) : 
Le texte provient de l'ancien ouvrage intitulé Costumes de la Mar, de Barcelone, écrit entre 1260 et 1270. Il intègre les normes catalanes et celles d'autres sources, notamment pisanes, génoises, vénitiennes et marseillaises. La version définitive fut écrite au XIVe siècle à Barcelone, avec l'ajout d'autres textes juridiques. L'ouvrage fut largement diffusé. Deux éditions incunables se distinguent parmi les nombreuses éditions imprimées en catalan. La première, probablement de Nicolaus Spindeler, date de 1484. La seconde, de Pere Posa, remonte à 1494 et inclut une révision et une augmentation du texte entreprises par Francesc Celelles. Ces éditions furent suivies au XVIe siècle de celles de Joan Luschner (1502), de Joan Rosembach (1518), de Carlos Amorós (1518 et 1540), de Ballester et Gilio (1523) et de Sebastià de Cormellas (1592). Carlos Amorós, imprimeur d'origine provençale établi à Barcelone (actif de 1505 à 1548), publia en 1518 l'édition présentée ici au format in-quarto et avec des caractères gothiques, comme ce fut le cas pour toutes les éditions du XVIe siècle, excepté celle de 1592. L'ouvrage est composé de 129 feuillets numérotés, avec de nombreuses gravures sur bois. Par la suite, en 1540, Amorós produisit une autre édition qui devint le code commercial de législation maritime de la Méditerranée et le droit coutumier sur les questions relatives aux navires et à la mer, encore en vigueur dans de nombreux endroits jusqu'au XIXe siècle. Au XVIe siècle, Libre appellat Consolat de mar fut traduit en italien, en français et en espagnol, puis republié dans de nouvelles éditions à plusieurs reprises et ce, jusqu'à nos jours. Cet exemplaire, recouvert d'une reliure de cuir, fait partie de la Collecció Bonsoms-Chacón, qui fut léguée à la Bibliothèque de Catalogne en 1948 après la mort de Mercedes Chacón, veuve d'Isidre Bonsoms i Sicart.

L'information est intéressante et le document superbe me direz-vous, mais qu'y a-t-il de particulier, puisque, rappelons-le, ce blog est principalement destiné à pointer les étrangetés, anomalies, méconnaissances, mystifications ou mensonges de l'Histoire ?

Eh bien, la caravelle qui figure sur l'image. Que ce navire fut inventé par les Portugais, tout le monde le sait, et qu'une caravelle figure dans un ouvrage de 1518, rien d'anormal.
Le hic est ailleurs : sur les voiles, notamment et plus ostensiblement sur la grand voile, le blason du Portugal. Etonnant pour un ouvrage traitant des règles de navigation méditerranéennes, et plus spécifiquement dans le cadre catalan.

Cela démontre sans équivoque la suprématie portugaise alors, imprimant mémoire collective et représentation paradigmatique en ce qui est en rapport direct avec la navigation.

A noter par ailleurs, la croix représentée sur le dessin de la page de gauche, ressemblant à s'y méprendre à la croix de l'Ordre du Christ portugaise. Mais là, pour le coup, ce serait plus intrigant encore...


mercredi 12 août 2015

Mon propos, mon dessein

Mon entreprise est simple : faire preuve de logique là où l'on la dénie, là où le mystère est entériné par ceux-là mêmes qui le réfutent, et pour cause, le mystère se range dans un tiroir comme une vieille clé dont on a perdu l'usage. Seulement voilà, une clé dont on ignore l'origine ouvre une ou des portes cependant. Dès que l'on aborde le sujet de mystères, ou considérés comme tels, la logique est la porte. Celui qui réfute les mystères, l'inexpliqué, le paranormal, les légendes et les mythes comme autant d'indices véhiculant une vérité, celui-là ne sortira jamais de sa chambre, l'esprit et l'audace sclérosés par le confort ; le confort de l'appris, de l'histoire consacrée, des sciences autorisées à hauteur de leurs seules connaissances, de la religion ou de l'athéisme. Ainsi, sans préjugé mais des faits, des recoupements déductifs des plus simples et irréfutables, je compte m'atteler à l'explication, l'explicitation, la démonstration de certains mystères que seul un confort indexé sur la peur de l'inconnu s'évertue à nier, à ridiculiser.

La vie extraterrestre ?


Les astronomes, astrophysiciens et autres cosmologues sont de moins en moins nombreux à réfuter l'existence de vie(s) extraterrestre(s). 
Afin de bien distinguer les choses, parmi eux, certains croient aux ovnis, d'autres, assurément plus nombreux estiment que les voyages intergalactiques prodigieux nécessaires à la communicabilité entre les mondes habités sont une impossibilité. 
Les premiers sont souvent mis sur le banc de touche lorsqu'ils insistent, les seconds parlent pour eux, à l'aune de leurs capacités, au nom d'une science sacro-sainte avec toutes les contradictions déontologiques et analytiques que cela engendre. Le dogme ou le refus sans données vont tout bonnement à l'encontre de la curiosité et de l'esprit de recherche nécessaire à tout progrès. Quelle découverte s'est faite avant même que nous l'ignorions ? , - voilà le paradoxe où mène le dogme en science. Sans démonstration, ces scientifiques affirment la non-existence de quelque chose. Les probabilités tendent par ailleurs à démonter leur certitude. 

Notre univers est un foisonnement de naissances, de morts, de naissances encore (pour preuve le "recyclage" des étoiles mortes en d'autres et nouveaux astres), de péripéties, d'évolution ; comment donc restreindre l'aptitude de l'univers à créer, comment croire (car il ne peut s'agir que de croyance en l'absence de preuves de vérité) que l'univers s'est borné à l'unicité en ce qui concerne la vie intelligente ? 
Par la force des choses, l'exobiologie (l'étude de la vie extraterrestre) est reconnue depuis que des météorites "transportant" des acides aminés se sont écrasées sur notre planète. Ces corps étrangers à notre monde et dénués d'intelligence sont donc autorisés d'existence quand le raisonnement de ces scientifiques voudrait qu'ils n'existent pas. En effet, ce serait réfuter l'évolution dont l'univers est l'ensemble que de croire que les acides aminés se sont développés sur Terre et au moins à un endroit quelque part ailleurs (ce qui veut dire que cela est arrivé, arrive et arrivera dans bien d'autres lieux également) et parallèlement affirmer que l'intelligence est le propre de l'homme. 
En aparté, j'émets l'idée que l'évolution elle-même est l'intelligence et que l'univers ou la nature en sont dotés à une autre échelle. J'ajoute que l'intelligence est la capacité de celle-ci à se développer. L'intelligence n'existe donc qu'en tant qu'évolution.

Enfin, il y a ceux qui croient aux extraterrestres intelligents, mais qui considèrent qu'il leur est impossible de parcourir les extraordinaires distances qui nous séparent. Encore une fois, on érige l'esprit humain à ce qu'il y a de plus haut, ce qui d'emblée invalide l'évolution de l'homme lui-même. Ptolémée aurait réfuté Copernic, Copernic Newton, Newton Einstein, etc...

lundi 10 août 2015

Dialogue louant la Sainte Croix

Ci-dessous les quatre premières pages du sublime manuscrit Dialogue louant la Sainte Croix.
La mise en page, plus qu'audacieuse, évoque nos BD actuelles, certains procédés étant véritablement d'avant-garde.

Dialogus de laudibus sanctae crucis (Dialogue louant la Sainte Croix), écrit entre 1170 et 1180, appartint autrefois au monastère bénédictin de Saint-Emmeran de Ratisbonne (aujourd'hui Regensburg), en Bavière. Ce manuscrit est le seul à contenir ce texte faisant les louanges de la Croix. Le texte, écrit par un auteur non identifié, se présente sous la forme d'un dialogue didactique entre « magister » et « discipulus », le professeur et un élève. Il raconte l'histoire du salut par la Sainte Croix dans la tradition dite de l'exégèse typologique. Le texte est accompagné d'un cycle pictural complet avec 47 petits dessins au trait exécutés à l'école de Ratisbonne, qui est difficile à localiser, mais qui se situait probablement dans le monastère de Saint-Emmeran ou le couvent de Prüfening. Il s'agit de l'un des plus anciens cycles typologiques encore existants aujourd'hui et d'un ouvrage précurseur de la Biblia pauperum (Bible des pauvres). (Source : Bibliothèque numérique mondiale. Lien vers le document : http://www.wdl.org/fr/item/13453/






samedi 8 août 2015

Chez les Tukanos du Brésil et de la Colombie


Chez les Tukanos, peuple amérindien dont la douzaine de milliers d'âmes se répartit de nos jours principalement sur le Brésil et la Colombie, un mythe superbe persiste encore :
C'est l'histoire d'un homme qui découvre le cadavre d'une femme-étoile, laquelle a chu sur terre quand elle fut enterrée par sa famille dans le ciel ; pour ses parents, la femme-étoile est morte et repose dans le monde inférieur, tandis que pour l'homme, elle est vivante sur terre. L'homme épouse la femme-étoile et part avec elle rendre visite à sa famille dans le ciel. Pour l'homme, les étoiles sont les esprits des morts qui vivent la nuit ; pour les étoiles, c'est lui, l'homme, qui est un esprit, et son jour correspond à leur nuit.


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Indiens Tukanos. Photo : Marcio Meira, 1990


lundi 3 août 2015

La NASA me confirme la cause technique d'une anomalie sur Mars

Dans la photo ci-dessous des roches sédimentaires sur Mars, suffisamment curieuses pour que le robot Mars Curiosity les inspectent.
Au second plan, en haut à droite, une répétition de structures rocheuses. Mais voilà, rien d'anormal et avant que des hurluberlus ne s'empressent de crier au petit loup vert, j'ai signalé l'erreur technique (car ce ne peut qu'en être une, compte tenu par ailleurs du léger décalage entre les deux structures identiques selon la prise de vue) à l'équipe concernée de la NASA.
Et voici leur mail de réponse que je vous retransmets à l'identique et qui, en effet, étouffera dans l'œuf toute tentative de sensationnalisme :

Here's an answer from the team:
The issue  is about what we're interested in having in focus and well-mosaicked. The angle that MAHLI used to take each of these images is slightly different, which I suspect is why the background is similar but not identical (that larger rock in the background looks larger, for example). So our goal was to ensure that the foreground rocks were in focus and well-mosaicked. That cost us in the background.

A rock outcrop dubbed "Missoula"
http://www.nasa.gov/jpl/msl/nasas-curiosity-rover-inspects-unusual-bedrock

dimanche 2 août 2015

Jeanne d'Arc, sans mythe

Propriété des Archives nationales de France :

Registre des délibérations du Conseil du Parlement de Paris (Parlement civil) datées du 12 novembre 1428 au 18 avril 1436.
On y trouve notamment au folio 12 (image numérique 24) la relation par le greffier Clément de Fauquembergue de la délivrance d'Orléans en mai 1429 par l'armée du Dauphin accompagnée de "une pucelle seule". Dans la marge, il a dessiné à la plume Jeanne d'Arc à mi-corps tenant une bannière avec les lettres "IHS". C'est le seul portrait connu de Jeanne d'Arc exécuté de son vivant




A noter la représentation tout à fait féminine de Jeanne d'Arc, loin des clichés médiatiques qui en font un garçon manqué, allant en guerre affublée comme un homme.
Par ailleurs, la représentation ci-dessus, réalisée du vivant de Jeanne, par une personnalité qu'on ne saurait taxer d'inculte ou d'idiot, ne laisserait-elle pas penser, et en cela corroborer certaines théories plus que sérieuses, que la fameuse pucelle d'Orléans n'était pas une simple petite paysanne illettrée parvenue peu plausiblement à la situation décrite dans le document ?

jeudi 30 juillet 2015

Trois représentations

Pilier Djed (Egypte, VII-IV siècles avant notre ère), propriété du Metropolitan Museum, New York

Djed-pillar

Reliquaire en forme de stupa, Pakistan, I-IIèmes siècles de notre ère - Propriété du British Museum de Londres


Enfin, bas relief d'Yaxchilan (Mexique).




Trois représentations de trois concepts éloignés de plusieurs milliers de kilomètres les uns des autres. Trois représentations souffrant quelques variations, mais les barres parallèles au nombre de quatre, émanant équitablement de l'axe sont là dans les trois cas.
Trois représentations de quoi ? D'un dispositif ?

Lumière sur les Temps, pp 83-86, pour plus de développement.


mercredi 29 juillet 2015

Les Portugais au Groënland ?




En 1506, le cartographe Nicolaus de Caverio indique sur sa carte que la régio du labrador (aujourd'hui Labrador au Canada) est sous la tutelle portugaise (terres représentées alors au beau milieu de l'océan telles une île). Ca nous le savions. Et le nom de Labrador provient du découvreur portugais. (cf mon livre Lumière sur les Temps, pp 21,22 - 52,53)
Par contre, inédit selon moi, l'indication de la présence portugaise au sud du Groënland....

Cette carte est la propriété de la BNF. Visualisable sur le site digital de la BNF, Gallica.
Lien :http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7759102x

Des erreurs, même à la BNF et à l'Institut de France...

En consultant la rubrique des expositions virtuelles de la BNF, section des cartes marines, j'ai lu deux articles de Mireille Pastoureau, ancienne directrice de l'illustre bibliothèque de l'Institut de France. Or, je n'ai pas tarder à être agacé car en deux articles, deux erreurs. Si ces deux erreurs émanaient d'un blogueur voire d'un journaliste pas très sérieux dans ses recherches, passe encore, mais compte tenu du poste de Mme Pastoureau et des responsabilités que ce dernier impose, ne serait-ce que celui de conforter le prestige de l'institution, cela devient désolant. J'ajoute que cela ne fait que confirmer ce que je ne cesse de claironner : trop d'historiens ne sont pas rigoureux, et je fais abstraction des malhonnêtes ou des paresseux qui se reposent sur leurs lauriers et ne font que brasser des idées et des théories existantes, et trop de postes importants au sommet des institutions censées nous transmettre convenablement l'Histoire et les sciences sont occupés par des gens plus ou moins incompétents.

Pour info, les deux erreurs de Mireille Pastoureau :
selon elle, Rio de Janeiro veut dire rivière de genèbre. Je cherche encore, mais je ne sais toujours pas ce qu'est du ou de la genèbre. Par ailleurs, en portugais, Genebra signifie Genève, mais, pour le coup, je ne vois pas pourquoi les découvreurs portugais auraient donné le nom de la ville suisse au site.
Ainsi, la traduction correcte est tout simplement Fleuve de Janvier.
Fleuve et non rivière, car rio signifie fleuve en portugais.
Janvier car Janeiro signifie Janvier ! Et ce qu'il y a de plus étonnant c'est que Mme Pastoureau rappelle dans son article que le site fut découvert un 1er janvier. Mais cela ne semble pas avoir suscité quelque réflexion en elle...

lundi 27 juillet 2015

Art australien

Indigenous Australia exhibition at the British Museum


Pièce exposée au British Museum dans le cadre de l'exposition Indigenous Australia.
De but en blanc, je ne peux que rester perplexe sur les personnages de l'œuvre. Ils n'ont rien d'Aborigène. N'oublions pas Jean Clottes qui soulignait le fait que nombre d'œuvres, notamment rupestres, pré ou protohistoriques australiennes représentent des personnages dont les costumes n'ont rien en commun avec les autochtones reconnus, les Aborigènes.

La structure au-dessus de la tête des deux personnages (danseurs ou condamnés ligotés à une sorte de pilori ?) est suffisamment complexe et atypique pour susciter bien des questionnements, par ailleurs...

Les disques giratoires Nariño

Voici un disque giratoire de la culture Nariño qui se développa en l'actuelle Colombie entre le VIème et le XVème siècle.

D'une épaisseur d'un demi-millimètre et d'un diamètre d'environ 15 centimètres (15,3), ces disques disposent d'une perforation en leur centre, laquelle par son usure apparente laisse entendre aux chercheurs que les Nariño utilisaient ces disques en les faisant tourner autour d'un fil, et ce, afin, que des effets de lumière puissent être provoqués ou bien que la vision de leur rotation suscite un état proche de l'hypnose en des cérémonies,  grâce à leur jeu de couleurs (alliages de cuivre et d'or, dessins géométriques).



Discos rotatorios. Tumbaga 600 d.C. - 1700 d.C. Nariño 15,3 cm

L'île de Pâques et l'Amérique du Sud - Peuples



Les sculptures en bois ci-dessus sont des chemamull, l’illustration la plus criante d’un parallélisme existant entre les Pascuans et les populations du continent. Les chemamulls sont exposés au Museo Chileno de Arte Precolombino, à Santiago du Chili. Il s’agit de totems sculptés dans le bois, de la culture Mapuche, groupe indigène le plus répandu dans le pays, et dont l’origine semblerait remonter à 1250 après Jésus Christ. Ces statues (étaient) érigées auprès des tombes en tant que gardiens de l’esprit des défunts. Ce qu’il y a de stupéfiant est la ressemblance entre elles et les moais, aux longs visages émaciés et anguleux, aux longues oreilles. Certains représentent même un personnage affublé d’une coiffe évoquant celle des rares moais qui en portent. Cependant, les chemamull sont de bien moins belle facture et de moindre envergure que les moais ; ne seraient-ils alors que l’hommage rendu en souvenir à de lointains ancêtres ? (Lumière sur les Temps, p.50).

Moais de l'île de Pâques
Muraille de Sacsahuaman
En aparté, je souhaite rappeler que sur l’île coexistaient les oreilles courtes et les longues oreilles, ces derniers s’apparentant aux peuples d’Amérique du Sud. Notons que des murailles subsistent sur l’île et démontrent une technique similaire d’édification à celles en territoire inca (il faut souligner que les Incas révélèrent aux conquistadores avoir utilisé comme base de leur urbanisme des structures déjà existantes !). Cette cohabitation de deux peuples distincts a, de plus, l’assentiment des ethnologues et archéologues investis dans le domaine. (Lumière sur les Temps, pp 49-50)

Muraille de l'île de Pâques
 

dimanche 26 juillet 2015

Caïn, Abel, Otzi, l'héritage néolithique de Jean Guilaine

Cain Abel Otzi, l'héritage néolithique 


Voilà un ouvrage exceptionnel, tant par les informations peu ou pas diffusés hors du milieu scientifique, que par le style de l'auteur, fluide et dynamique, ce qui peut paraître une gageure au préalable pour ce type d'essai.
Mais le plus important et remarquable à mon sens dans le travail de Jean Guilaine est de ne jamais poser de dogme, d'émettre un éventail de théories en cours, d'envisager plusieurs plans d'investigation, et de n'affirmer qu'en toute certitude.
A noter également la connaissance et la transmission qu'il en livre du peuplement et de l'évolution des Amériques dont il évoque les 40000 ans attestés au bas mot, et le fait qu'il n'hésite pas à comparer les divers berceaux du néolithique à la surface du globe, du bassin du Mexique ou des Andes notamment.
J'ajouterai qu'il est également bien agréable de voir qu'un éminent chercheur tel que J. Guilaine aborde le site de Göbekli Tepe avec tout le respect, la rigueur, l'enthousiasme et l'émerveillement qu'une telle réalisation humaine mérite, 70 siècles avant Sumer.
Une belle confirmation de la priorité du sociocognitif dans la lente émergence du néolithique, écrit-il au sujet de Göbekli.

Né le 24 décembre 1936 , Jean Guilaine est un archéologue spécialisé dans l'étude du Néolitique et de la Préhistoire récente. Après une carrière exemplaire au CNRS il est, depuis 1994, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de Civilisations de l'Europe au Néolithique et à l'Age du Bronze. SOURCE : hominides.com

jeudi 23 juillet 2015

Les débuts de l'agriculture plus anciens qu'on ne pensait

Selon une étude récente de chercheurs israéliens, sur le site d'Ohalo II, en Galilée (Israël), la datation des premières manipulations de graines dans le cadre de cultures de céréales ,et donc d'une agriculture contrôlée, remonterait à 23000 ans et non plus à 12000 comme nous le pensions jusqu'alors.

Lien vers le site de PLOS One : http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0131422

Fig 1.  Location map of Ohalo II and central area of excavation at the site.

Cérès, points lumineux et vapeur....




Dawn, la sonde de la NASA, continue de nous émerveiller et d'amplifier le mystère autour des points lumineux de Cérès, la planète naine évoluant entre les orbites de Mars et de Jupiter.
En effet, les scientifiques en charge de la mission viennent de découvrir et d'informer le monde de l'existence de brume ou vapeur aux alentours des fameux points lumineux.
Rappelons que ces points inexpliqués brillent quelque soit l'angle de la planète par rapport au Soleil, et même au dessus des bords du cratère dans lequel ils se trouvent, ce qui laisse dire aux chercheurs de la NASA que la brillance s'élève en altitude.
Quant aux vapeurs, la NASA évoque plusieurs hypothèses : de l'eau, des éléments salins ou autres minéraux voire autre chose non encore déterminée.
Dawn n'a, heureusement, pas fini de scruter Cérès...

Encore une aberration dogmatique de scientifiques

Deux équipes de chercheurs généticiens, l'une danoise et l'autre américaine, viennent de livrer leurs résultats quant à leurs recherches sur le peuplement des Amériques.
L'une comme l'autre, outre un apport plus tardif provenant d'Asie du sud-est, de Papouasie, d'Océanie (Aborigènes) annoncent un peuplement initial il y a 23000 ans, provenant de Sibérie.

Voilà un bel exemple de scientifiques (et des media qui les relayent) qui affirme sans possibilité d'un doute, avec le dogmatisme qui les caractérise, une vérité (selon eux) issue du fruit de leur étude. Oui, la génétique est formidable, mais comme pour un ordinateur, la machine ou l'outil peuvent être prodigieux, le plan d'investigation n'en restera pas moins humain, donc subjectif.

Et puis, comment peut-on claironner de tels résultats sachant que preuve est faite depuis longtemps que des sites ont été humainement occupés il y a plus de 40000 ans ?
Leur étude ne vient que sanctionner favorablement l'existence d'une (la deuxième ou troisième ou énième) migration ayant participé du peuplement américain. 
Elle nous évoque aussi une migration provenant d'Océanie. Fort plausible, les hommes naviguant depuis longtemps et bien plus aisément que l'on pensait il n'y a pas si longtemps. Etonnant d'ailleurs de se rendre compte que ce pan de résultats de ces dernières recherches vient confirmer l'hypothèse émise par l'anthropologue portugais Antonio Mendes Correia qui émit, en 1925, la théorie de l'origine de la population d'Amérique du Sud de la migration d'un peuple depuis l'Australie. Cet anthropologue, l'un des plus réputés de l'époque, participa notamment aux fouilles de Glozel, le célèbre site préhistorique situé en Allier, ainsi qu'à celles effectuées à Alvao, au Portugal. (Lumière sur les Temps, pp 67-68).

Antonio Mendes Correia (1888-1960)


Enfin, j'ajouterai que certains esprits farfelus ne tarderont pas à profiter de l'aubaine que leur offrent les résultats des équipes danoise et américaine, arguant que si les humains ne sont arrivés qu'il y a 23000 ans tandis que des sites furent occupés il y a plus de 40000 ans, c'est qu'il ne s'agissait pas d'humains alors !... - Des méfaits du dogme en science...

mardi 21 juillet 2015

Bien avant les OGM



© Fonds historique/CNRS Photothèque /
Poireaux géants obtenus par électroculture, le 24 mai 1930. Expériences menées à l'Office national des recherches scientifiques et industrielles et des inventions à Bellevue, Meudon. L'électroculture consistait à augmenter la croissance des plantes par une électrification continue. Sur la parcelle électrifiée les poireaux pesèrent 5,6 kg contre 2,9 kg sur la parcelle témoin. SOURCE : CNRS

La science pendant la guerre



© Fonds historique/CNRS Photothèque /
Voiture électrique et sa remorque batterie au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), Bellevue, Meudon (octobre 1940).

Comme dans l'article précédent, voilà la preuve encore que la guerre ne saurait arrêter la science.  Mais je noterai que ce type d'informations concernant les recherches passées n'est que très peu diffusé.

La recherche scientifique malgré la guerre



© Fonds historique/CNRS Photothèque /
Construction du grand aimant permanent dans la grande salle, sur le site du CNRS à Bellevue, Meudon, le 3 novembre 1943. Conçu pour l'étude des champs magnétiques supérieurs à 10 000 gauss, des expériences sur la déviation de particules chargées électriquement ont été menées. Il a été construit de telle sorte qu'il puisse être employé aussi bien pour des études sur les rayons alpha, facilement déviables, que sur des particules de grande énergie, tel le rayonnement cosmique. SOURCE : CNRS



© Fonds historique/CNRS Photothèque /

Maquette au 1/10e du grand électroaimant permanent installé dans la grande salle, sur le site du CNRS à Bellevue, Meudon, le 19 juin 1941. SOURCE : CNRS


Il est surprenant de constater que la science continuait d'exercer ses activités de pointe en plein conflit mondial. Surprenant mais pas inattendu, car je suis de ceux qui aiment à croire que partie de la communauté scientifique est un monde que nul gouvernement ne saurait déstabiliser.

Géoglyphe et site inca



© IFEA/CNRS Photothèque / Céline ANAYA-GAUTIER

Géoglyphe dénommé "La Viruela" ou "La Variole" au nord de l'Hacienda Montesierpe, près du village d'Humay dans la vallée de Pisco, à quelques kilomètres du site inca de Tambo Colorado, au Pérou.


Légende : Vue aérienne d'ensemble du site inca de Tambo Colorado (fin du XIVe siècle - 1532), dans la vallée de Pisco, au Pérou. Ce complexe constitue l'un des sites archéologiques les plus impressionnants de la côte sud du Pérou, avec son architecture de terre crue imposante, son extraordinaire décoration picturale et sa position stratégique sur le Qhapaq Ñan, le grand chemin Inca. - Source CNRS





J'enrage quelque peu car ( même quelqu'un comme moi qui, à défaut d'être un scientifique spécialisé dans le domaine ne suis pas non plus un ignare sur la question), je n'avais jamais entendu parler de ce site prodigieux, pas plus que du géoglyphe La Viruela.
Au sujet de ce dernier, j'ose le rapprochement de sa structure avec celles, immergées, dont j'évoque l'existence dans mon ouvrage Lumière sur les Temps dans lequel vous en retrouverez les coordonnées GPS. Je vais donc investir des recherches en ce sens...
En tous cas, merci au CNRS pour sa bilibliothèque d'images documentée.

lundi 20 juillet 2015

Les îles Maidas et Brazil, inconnues

En 1562, le cartographe Diego Guttierez fit figurer sur l'une de ses prestigieuses productions les îles Maidas et l'île de Brazil, toutes deux inexistantes au-dessus des eaux de nos jours. Grand nombre de cartographes en firent de même, et des plus réputés encore à l'image du fameux Mercator.