Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

jeudi 26 mars 2015

Pluton, bientôt à visage découvert

Le 14 juillet 2015, la sonde New Horizons de la NASA approchera, au plus près, Pluton et son satellite Charon, après plus de 9 ans de périple dans le système solaire.
Pour objectif, New Horizons doit livrer notamment des clichés, les premiers de l'Histoire, nous révélant, enfin, le vrai visage de la plus lointaine des planètes (oui, je n'ai que faire de la décision de l'UAI de déclassement de Pluton en planète naine) connues de notre système solaire.
Rappelons que le satellite majeur de Pluton est Charon, mais deux autres orbitent également autour de l'astre : Hydra et Nix, découverts il y a quelques années seulement.
Voici l'image que la NASA est capable de nous livrer aujourd'hui, depuis Hubble :



Sans pour autant pouvoir s'y fier, voici une projection que la NASA nous présente dans l'idée, surtout, de démontrer la capacité de New Horizons à photographier des détails jusqu'ici jamais entrevus  (Pluton ici avec Charon) :

Pluto and Charon in detail-artist's rendering

Pour l'anecdote, la NASA, par le biais de son institut partenaire SETI, ouvre au public du monde entier l'opportunité de proposer des noms pour les innombrables particularités géomorphiques de l'astre (monts, cratères, etc) sur le site dont le lien est ci-dessous ;
http://www.ourpluto.org/

dimanche 22 mars 2015

Aux sources du Printemps arabe

Je vais évoquer un sujet que j'ai abordé à plusieurs reprises dans de précédents articles de ce blog : les évènements qui déstabilisent le monde arabo-musulman depuis ce que d'aucuns nomment le Printemps arabe.
Pour ce faire, je m'appuie cette fois sur un reportage de la chaîne d'information Euronews, très certainement la seule chaîne en français digne de se targuer de réaliser de la véritable diffusion d'information car la moins encline à la réinterprétation et autres édulcorations le plus souvent d'ordre idéologique.
Ainsi, hier, 21 mars 2015, un reportage portait sur les attentats de Sanaa, au Yémen.





Le journaliste signalait le départ des derniers soldats américains encore en poste dans le cadre de repérages opérationnels à destination de leurs drones. Mais ce qu'il y eut de plus intéressant dans le travail du reporter, fut la toute dernière information diffusée dans le sujet : les ressortissants français avaient déjà été rapatriés suite à l'exhortation du Quai d'Orsay,... un mois auparavant. Cela ne démontre-t-il pas une fois encore que tout ce qui s'ourdit dans le monde arabo-musulman en crise sévère depuis 2009 est préalablement prévu donc préparé par des instances gouvernementales ?
Que retiendra donc l'Histoire de ce chambardement majeur qui ravage un bon nombre de pays (Yémen, Irak, Syrie, Egypte, Tunisie, Lybie, Nigéria, ...) ? Hélas, il est fort probable que les vrais instigateurs de cette catastrophe ne soient pas cités. Je les cite ici : Etats-Unis, Royaume-Uni, Israël, et la coalition mouvante d'un occident servile.


Compte tenu du sujet et de sa source médiatique, cet article se trouve également sur l'un de mes autres sites :
http://mediamasq.blogspot.fr/

jeudi 19 mars 2015

Anthropocène

Une commission très officielle et très sérieuse, constituée de chercheurs américains, se pose la question d'entériner ou non le terme d'Anthropocène en tant que période géologique caractérisée par l'empreinte humaine, cette dernière représentant ainsi une partie de l'holocène.
Le débat est houleux, attisé notamment par des géologues peu enclins à établir une réelle et notable affectation stratigraphique à l'échelle géologique dont l'origine serait humaine.
Mais le débat ne confronte pas uniquement les géologues aux partisans d'une formalisation terminologique officielle de la présence humaine, car au sein même de du groupe de ces derniers, les avis s'affrontent pour déterminer le début de cette ère.
Ainsi, pour certains, 1945 serait une date judicieuse du fait de la première explosion nucléaire qui propulsa dans l'atmosphère des éléments radio actifs jusqu'alors inédits en ces quantités, et brutalement.
Pour d'autres, il faudrait remonter au XVIème siècle du fait de la baisse drastique de CO2 qu'ils assimilent à la disparition rapide de millions d'Indiens d'Amérique, victimes de la barbarie occidentale. Cette proposition, et il est intéressant de le souligner, a ravivé un débat hystérique existant en Amérique du Nord sur la cause réelle de la disparition des indigènes (épidémies pour certains, tueries des colons pour d'autres, le tout dans un climat où les seconds affirment l'existence d'un génocide tandis que les premiers crient au scandale car il serait inadmissible de comparer, allez savoir pourquoi, la disparition des Amérindiens avec la Shoah, d'autant que l'idée de culpabilité historique leur semble follement insupportable).
Enfin, pour d'autres, les débuts de l'agriculture serait une date judicieuse, l'augmentation des taux de méthane dans l'atmosphère enregistrée il y a environ 5 à 6 milliers d'années coïncidant avec le développement de l'élevage et de l'agriculture. Notons, et c'est là aussi fort intéressant, qu'un pic tout aussi important de taux de méthane eut lieu entre 9000 et 11000 ans avant notre ère. Or, voilà une époque que je ne cesse de considérer comme ayant été fort probablement la période des vrais débuts de la civilisation humaine sur notre planète (Gobekli Tepe en est une illsutration).

dimanche 15 mars 2015

Encelade, lune de Saturne

Encelade, l'une des lunes de Saturne, renfermerait, elle aussi, un océan sous son manteau rocheux. Le panache s'échappant d'un de ses pôles, photographié par la sonde Cassini, laisse entendre aux scientifiques, en parallèle d'analyses portant sur des mesures gravitationnelles, que l'océan souterrain d'Encelade serait "chaud" et à l'origine d'une activité hydrothermale dont le panache serait un phénomène inhérent.
Par ailleurs, les chercheurs ont démontré une salinité importante provenant d'Encelade, l'un des anneaux de Saturne en contenant et en en ayant pour origine son satellite Encelade.

NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute

 
 
Ainsi, et dans la continuité d'articles précédents, je ne peux que conforter l'idée que notre propre système solaire est bien plus riche qu'on le pensait il y a ne serait-ce qu'une dizaine d'années. Affirmer que des formes de vie se cachent en ces astres encore fort méconnus est chose hasardeuse, mais non complètement inepte. D'autant que des études récentes laissent à entendre que certaines formes de vie pourraient éclore dans un monde où le méthane remplacerait l'eau.
 
Jupiter et Saturne, les deux planètes géantes de notre système solaire, ont, cela est certain, des lunes plus qu'envoûtantes, sources d'inspiration et de recherche scientifique...

samedi 14 mars 2015

Ganymède et ses secrets

 Selon la NASA, grâce à sa sonde Galileo, Ganymède, la plus grande lune de Jupiter, contiendrait un océan d'eau liquide sous un épais manteau de roche et de glace.
 Une intense activité cryo-volcanique, peut-être due à un système de tectonique des plaques, caractérise également cet étonnant satellite jovien.
Enfin, la NASA a également découvert que l'astre produit de lui-même un champ magnétique.
Notre système solaire nous réserve encore bien des surprises...

Propriétés inconnues de la lumière

Thomas Ebbesen, chercheur Franco-Norvégien, a obtenu le prestigieux prix Kavli décerné dans le cadre des nanosciences.
Sa découverte sur une nouvelle propriété de la lumière en est à l'origine.
Utilisant une microscopique plaque de métal, percée d'un réseau de trous d'un diamètre de 300 nanomètres, espacés régulièrement, le tout assemblé sur une plaque de verre, il cherche à connaître le comportement de la lumière face à l'obstacle. Or, la longueur d'onde de la lumière visible est de l'ordre de 400 à 700 nanomètres (du violet au rouge), et pourtant, à sa grande stupéfaction, la lumière traverse l'assemblage ! Et qui plus est, avec plus encore d'intensité, de l'ordre de 3 fois plus que le réseau de perforations ne le laissait entrevoir.

Le réseau de trous se comporte en réalité comme une antenne. En effet, sur la surface conductrice – la plaque de métal –, les électrons libres se rassemblent aléatoirement en groupes appelés plasmons. Ces plasmons se calent sur le rythme du réseau, c’est-à-dire l’espacement entre les trous. On dit qu’ils entrent en résonance avec lui. Tout ce passe alors comme si ces plasmons formaient une loupe au-dessus de chaque trou : ils concentrent les photons qui tombent sur les trous et les réémettent. « Si, au départ, la probabilité qu’un photon passe entre les trous est très faible, les “loupes” augmentent fortement cette probabilité, résume le physicien. La concentration est telle qu’on se retrouve avec plus de lumière transmise que ne l’autorise la seule surface occupée par les trous. » De l’amélioration de la qualité des lasers à l’augmentation du rendement des fibres optiques, les applications industrielles de cette découverte sont évidemment très nombreuses… (Louise Mussat, Le Journal du CNRS, du 14-01-2015)
Et ce qu'il y a d'encore plus merveilleux dans la découverte du physico-chimiste Franco-Norvégien, est qu'il poursuit son travail dans l'expectative d'aborder l'un des problèmes majeurs de l'astrophysique : la matière noire !
 
  « Avec mes équipes, nous sommes parvenus à changer les propriétés de la matière (la conductivité, la vitesse d’une réaction chimique…) en plaçant des molécules sur un réseau de nano-trous ou en utilisant des miroirs, explique-t-il. Nous n’avons même pas besoin de lumière : les fluctuations quantiques du vide, celles-là mêmes qui sont peut-être en partie à l’origine de l’énergie noire, se chargent de faire entrer la matière en résonance avec le réseau, un phénomène qui a pour effet de modifier les molécules. » (Thomas Ebbesen)

dimanche 8 mars 2015

Mappemonde de Pierre Gendron






Cette sublime mappemonde est de Pierre Gendron, réalisée entre 1754 et 1758, suite à la commande du comte portugais De Santa Cruz.
En voici le lien, vers la Bibliothèque nationale du Portugal, fichiers digitalisés :
http://purl.pt/3677/3/

Les îles des Antilles y sont représentées en configuration allongée telle la représentation originelle d’Antillia (cf Toscanelli et autres). Cela induirait-il l'engloutissement d’Antillia dont seules les hauteurs seraient émergées depuis une époque entre 700 (après possible St Brandan ou un groupe de Wisigoths fuyant les Maures avec l’évêque de Porto comme chef, selon une vieille légende ) et 1450 ?
 
Par ailleurs, le document est extrêmement intéressant par les encarts représentants les différentes approches de la représentation du monde et de l'univers (selon Ptolémée, Brahe, Copernic, etc), mais aussi par la vignette en bas à gauche, explicitant la théorie des tourbillons selon Descartes ! A l'époque de celui-ci, la philosophie était bel et bien encore l'approche conjecturelle de la physique.
 
 

mardi 3 mars 2015

Les mystérieuses lumières de Cérès



Voici le document de la NASA émis ce jour en ligne, images prises par la sonde Dawn, en orbite autour de Cérès.
Une chose est certaine, les deux lumières situées dans l'un des cratères ne sont pas des reflets puisqu'elles émettent leur rayonnement quelle que soit la position de l'astre au cours de sa rotation.
Et oui, il manque une séquence....