Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

samedi 29 août 2015

Des faits avérés pour des théories plus sûres


Beaucoup de connaissances, plus ou moins récentes, sont largement ignorées du plus grand monde, même les plus érudits méconnaissent des faits car seule une recherche approfondie permet quelquefois d'y accéder.
Ainsi, et comme c'est souvent le cas dans ce blog, je m'attèle à diffuser des données scientifiques, des faits historiques avérés.

Rappelons donc, suivant cette démarche, des connaissances issues d'études et de recherches des plus sérieuses (sources à l'appui parmi d'autres possibles pour en étayer le sérieux).

Durant la dernière déglaciation, de 18 000 à 10 000 ans, l’Altiplano bolivien était submergé par un immense lac salé nommé Tauca, qui couvrait plus de 50 000 km², soit une superficie supérieure à celle de la Suisse. En témoigne aujourd’hui le vaste désert blanc du salar d’Uyuni, la plus grande réserve de sel terrestre au monde. (source : IRD)
Au pied de la cordillère des Andes, un gigantesque lac, le lac Tauca, a recouvert l’Altiplano bolivien pendant la dernière déglaciation. Grâce à une méthode originale développée à partir de micro-algues fossiles, les diatomées, des chercheurs de l’IRD, du CNRS et d’Aix-Marseille Université viennent de montrer le rôle sur le climat régional de la disparition il y a 14 000 ans de ce géant d’eau salé, perché à quelque 3 500 m d’altitude. Son assèchement a par ailleurs donné naissance à la croûte de sel la plus grande du monde (11 000 km2) qui recouvre aujourd’hui le célèbre salar d’Uyuni.  (source : IRD)

L’emplacement actuel, ainsi que la morphologie, des îles de Méditerranée ont pu fortement varier aux cours des temps géologiques récents, il y a 25 000 ou 8 000 ans à peine. A titre d’exemple, il convient de citer l’exemple de la Corse et de la Sardaigne qui ne formaient qu’une seule île lors de la fin de la dernière période froide, alors qu’elles sont aujourd’hui séparées par un étroit bras de mer. Cet exemple n’est pas unique en Méditerranée et peut également s’appliquer à l’archipel Toscan ou bien encore aux îles des mers Egée et ionienne. (source : CEREGE)

https://www.ird.fr/la-mediatheque/fiches-d-actualite-scientifique/484-andes-un-paleolac-geant-au-pays-des-glaciers
https://www.cerege.fr/spip.php?article443


Ainsi, et dans l'optique de la nécessité d'études pluridisciplinaires, Tiahuanaco (Tiwanaku) et Puma Punku, entre autres, peuvent être envisagées dans des contextes plus renseignés.
Rappelons que pour certains, Tiahuanaco était un port lorsque la merveilleuse cité était active. Rappelons aussi que d'aucuns estiment sa datation entre 10000 et 8000 ans...

samedi 22 août 2015

Mise au point

L'Histoire de l'humanité est bien assez mystérieuse pour qu'on ne l'affuble d'étrangetés dignes de mauvais films de science-fiction.
Au détriment de véritables énigmes pas assez diffusées, on nous ressasse d'innombrables âneries dont le web s'est hélas fait l'écho très efficace.
Ainsi, la plupart des prétendues anomalies sur Mars, alors que certaines sont réellement étranges et encore inexpliquées par les diverses agences spatiales (par exemple le faisceau lumineux qui constitue un véritable casse-tête tandis que la ridicule silhouette féminine n'est qu'une extravagance).
Les crânes déformés d'Amérique du Sud qui ne sont pas des crânes d'aliens mais les restes d'individus soumis à des rituels toute leur vie à l'image de ces femmes en Asie qui, de nos jours encore, voient leur cou s'allonger par le port, à vie, de colliers spécifiques. Les archéologues du dimanche de l'an 3000 y verront certainement la preuve d'être reptiliens !).
La prétendue mouvance ou société secrète des Illuminati qui règneraient sous couvert sur notre monde !
Idem pour les absurdes êtres reptiliens qui en feraient de même !

Bref, c'est à se demander si toutes ces âneries ne sont pas créées délibérément afin d'ériger un écran de fumée sur les véritables énigmes !

mercredi 19 août 2015

Sade, précurseur de la poésie moderne


Que cherchait donc Baudelaire, que Rimbaud judicieusement qualifia de « premier voyant », si ce n’est de suggérer les sensations et les états de l’âme, de donner un nom au ressenti, de dépeindre l’indicible activité de ce que Pessoa appelait « l’esprit corporel » ?
            Pour ce faire, Baudelaire crée des correspondances  inédites, mettant à contribution l’imagination du lecteur et non plus la culture historique, scientifique ou morale de ce dernier. Il rêve d’un monde où « tout ( ) parlerait  / à l’âme en secret / sa douce langue natale ». Il vise la traduction accessible à tous du langage mystérieux dont semble disposer l’être humain en son âme, par le secret discours d’états de la conscience, en son corps par la diffusion compréhensible de sensations que l’on ne saurait parfaitement décrire. Lorsque Baudelaire décrit le pouvoir d’un rire comme le souffle d’un vent, il pose les jalons de la poésie moderne. Ce qui pourrait être qualifié d’absurde ou de non avenu est un outil nouveau du langage, langage ainsi doté, par cette adjonction d’audace, d’auto-régénérescence, capable ainsi d’évoluer et de s’enrichir par l’élargissement des sens applicables aux mots. Il n’y a aucun doute que le dérèglement de tous les sens de Rimbaud, est bien le sens intelligible mais aussi les capteurs sensibles. Et lorsque Pessoa parle de l’esprit du corps nous pouvons lui adjoindre le corps spirituel, tout comme à cet enrichissement de la pluralité sémantique nous pouvons faire coïncider la démultiplication des sens physiologiques.
            La destination de la poésie moderne est de conjuguer corps et esprit, son voyage de rendre nos sens intelligibles et notre intellect sensuel, son point de départ le constat inacceptable de la distance entre le Verbe et l’action. Dans l’acte, nul ne sait échafauder de raisonnement et moins encore de discours explicitant son acte. A l’opposé, dans l’élaboration ou la transcription d’un raisonnement, nul ne peut s’adonner en simultané à une activité physique délibérée.
            En cela, Sade apparaît comme le précurseur de la poésie moderne. L’un de ses exégètes, Yvon Belaval, le note très justement en évoquant les personnages sadiens : «  Ils disent tout ce qu’ils disent et font ». De fait, les personnages de Sade s’expriment intelligiblement tandis qu’ils tressaillent à la faveur d’un orgasme.  L’un des plus grands théoriciens-poètes de l’œuvre sadien, Antonin Artaud illustre ce paradoxe ainsi : «  Il y a un esprit dans la chair, mais un esprit prompt comme la foudre. Et toutefois, l’ébranlement de la chair participe de la substance de l’esprit ».  Le corps vit par l’esprit, l’esprit par le corps, mais il demeure impossible, même au plus brillant des poètes, d’expliquer cette interdépendance. Artaud encore : «  Je ne me livre pas à l’automatisme sexuel de l’esprit, mais au contraire dans cet automatisme je cherche à isoler les découvertes que la raison ne me donne pas ». Hélas, il cherche, sans trouver, sans jamais n’accéder à un autre état que la suggestion de cet occulte lien existant en tout être humain. 
D’où la résignation de certains chercheurs ou voyants, pour reprendre le terme rimbaldien. Henri Thomas : « Le mot le plus juste est encore vain, / puisqu’ici le corps est tout le mystère. », ou la météorite des lettres portugaises, Mario de Sa-Carneiro : « J’ai tout entamé mais rien possédé… / De moi, aujourd’hui, ne me reste que le désenchantement / des choses que j’ai embrassées mais pas vécues », ou encore René Char : « Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir ».

Sade est donc le premier à buter contre cette conscience d’un inaccessible, perçu au travers du voile d’un inconscient laconique, ressenti par la logique diffuse d’un déterminisme du corps, prolixe émission de nos sens  émanant de nos instincts.
L’esprit du corps est bien le plus difficile à cerner, et nous n’en pouvons connaître que le cadre structurel : l’action, et plus généralement, l’érotisme. L’érotisme est le codex utilisé pour l’énoncé de tout acte délibéré. Il est nécessaire à la prévisualisation d’un acte,  gère l’adaptation du corps à l’acte en prévoyant l’énergie requise, mais aussi le scenario, sa structure narrative, intelligible.


 http://lumieresurlesarts.blogspot.fr/


mardi 18 août 2015

Libre appellat Consolat de mar, 1518


L'image ci-dessous est tirée du Libre appellat Consolat de mar (Règlements maritimes), recueil d'ordonnances et de décrets commerciaux et maritimes d'origine médiévale, faisant autrefois office d'autorité juridique, datant de 1518 pour la version de Carlos Amoros, imprimeur provençal installé à Barcelone, version détenue par la Bibliothèque de Catalogne.

Règlements maritimes


Ci-dessous, l'article accompagnant le document sur le site de la Bibliothèque digitale mondiale (lien :http://www.wdl.org/fr/item/14169/) : 
Le texte provient de l'ancien ouvrage intitulé Costumes de la Mar, de Barcelone, écrit entre 1260 et 1270. Il intègre les normes catalanes et celles d'autres sources, notamment pisanes, génoises, vénitiennes et marseillaises. La version définitive fut écrite au XIVe siècle à Barcelone, avec l'ajout d'autres textes juridiques. L'ouvrage fut largement diffusé. Deux éditions incunables se distinguent parmi les nombreuses éditions imprimées en catalan. La première, probablement de Nicolaus Spindeler, date de 1484. La seconde, de Pere Posa, remonte à 1494 et inclut une révision et une augmentation du texte entreprises par Francesc Celelles. Ces éditions furent suivies au XVIe siècle de celles de Joan Luschner (1502), de Joan Rosembach (1518), de Carlos Amorós (1518 et 1540), de Ballester et Gilio (1523) et de Sebastià de Cormellas (1592). Carlos Amorós, imprimeur d'origine provençale établi à Barcelone (actif de 1505 à 1548), publia en 1518 l'édition présentée ici au format in-quarto et avec des caractères gothiques, comme ce fut le cas pour toutes les éditions du XVIe siècle, excepté celle de 1592. L'ouvrage est composé de 129 feuillets numérotés, avec de nombreuses gravures sur bois. Par la suite, en 1540, Amorós produisit une autre édition qui devint le code commercial de législation maritime de la Méditerranée et le droit coutumier sur les questions relatives aux navires et à la mer, encore en vigueur dans de nombreux endroits jusqu'au XIXe siècle. Au XVIe siècle, Libre appellat Consolat de mar fut traduit en italien, en français et en espagnol, puis republié dans de nouvelles éditions à plusieurs reprises et ce, jusqu'à nos jours. Cet exemplaire, recouvert d'une reliure de cuir, fait partie de la Collecció Bonsoms-Chacón, qui fut léguée à la Bibliothèque de Catalogne en 1948 après la mort de Mercedes Chacón, veuve d'Isidre Bonsoms i Sicart.

L'information est intéressante et le document superbe me direz-vous, mais qu'y a-t-il de particulier, puisque, rappelons-le, ce blog est principalement destiné à pointer les étrangetés, anomalies, méconnaissances, mystifications ou mensonges de l'Histoire ?

Eh bien, la caravelle qui figure sur l'image. Que ce navire fut inventé par les Portugais, tout le monde le sait, et qu'une caravelle figure dans un ouvrage de 1518, rien d'anormal.
Le hic est ailleurs : sur les voiles, notamment et plus ostensiblement sur la grand voile, le blason du Portugal. Etonnant pour un ouvrage traitant des règles de navigation méditerranéennes, et plus spécifiquement dans le cadre catalan.

Cela démontre sans équivoque la suprématie portugaise alors, imprimant mémoire collective et représentation paradigmatique en ce qui est en rapport direct avec la navigation.

A noter par ailleurs, la croix représentée sur le dessin de la page de gauche, ressemblant à s'y méprendre à la croix de l'Ordre du Christ portugaise. Mais là, pour le coup, ce serait plus intrigant encore...


mercredi 12 août 2015

Mon propos, mon dessein

Mon entreprise est simple : faire preuve de logique là où l'on la dénie, là où le mystère est entériné par ceux-là mêmes qui le réfutent, et pour cause, le mystère se range dans un tiroir comme une vieille clé dont on a perdu l'usage. Seulement voilà, une clé dont on ignore l'origine ouvre une ou des portes cependant. Dès que l'on aborde le sujet de mystères, ou considérés comme tels, la logique est la porte. Celui qui réfute les mystères, l'inexpliqué, le paranormal, les légendes et les mythes comme autant d'indices véhiculant une vérité, celui-là ne sortira jamais de sa chambre, l'esprit et l'audace sclérosés par le confort ; le confort de l'appris, de l'histoire consacrée, des sciences autorisées à hauteur de leurs seules connaissances, de la religion ou de l'athéisme. Ainsi, sans préjugé mais des faits, des recoupements déductifs des plus simples et irréfutables, je compte m'atteler à l'explication, l'explicitation, la démonstration de certains mystères que seul un confort indexé sur la peur de l'inconnu s'évertue à nier, à ridiculiser.

La vie extraterrestre ?


Les astronomes, astrophysiciens et autres cosmologues sont de moins en moins nombreux à réfuter l'existence de vie(s) extraterrestre(s). 
Afin de bien distinguer les choses, parmi eux, certains croient aux ovnis, d'autres, assurément plus nombreux estiment que les voyages intergalactiques prodigieux nécessaires à la communicabilité entre les mondes habités sont une impossibilité. 
Les premiers sont souvent mis sur le banc de touche lorsqu'ils insistent, les seconds parlent pour eux, à l'aune de leurs capacités, au nom d'une science sacro-sainte avec toutes les contradictions déontologiques et analytiques que cela engendre. Le dogme ou le refus sans données vont tout bonnement à l'encontre de la curiosité et de l'esprit de recherche nécessaire à tout progrès. Quelle découverte s'est faite avant même que nous l'ignorions ? , - voilà le paradoxe où mène le dogme en science. Sans démonstration, ces scientifiques affirment la non-existence de quelque chose. Les probabilités tendent par ailleurs à démonter leur certitude. 

Notre univers est un foisonnement de naissances, de morts, de naissances encore (pour preuve le "recyclage" des étoiles mortes en d'autres et nouveaux astres), de péripéties, d'évolution ; comment donc restreindre l'aptitude de l'univers à créer, comment croire (car il ne peut s'agir que de croyance en l'absence de preuves de vérité) que l'univers s'est borné à l'unicité en ce qui concerne la vie intelligente ? 
Par la force des choses, l'exobiologie (l'étude de la vie extraterrestre) est reconnue depuis que des météorites "transportant" des acides aminés se sont écrasées sur notre planète. Ces corps étrangers à notre monde et dénués d'intelligence sont donc autorisés d'existence quand le raisonnement de ces scientifiques voudrait qu'ils n'existent pas. En effet, ce serait réfuter l'évolution dont l'univers est l'ensemble que de croire que les acides aminés se sont développés sur Terre et au moins à un endroit quelque part ailleurs (ce qui veut dire que cela est arrivé, arrive et arrivera dans bien d'autres lieux également) et parallèlement affirmer que l'intelligence est le propre de l'homme. 
En aparté, j'émets l'idée que l'évolution elle-même est l'intelligence et que l'univers ou la nature en sont dotés à une autre échelle. J'ajoute que l'intelligence est la capacité de celle-ci à se développer. L'intelligence n'existe donc qu'en tant qu'évolution.

Enfin, il y a ceux qui croient aux extraterrestres intelligents, mais qui considèrent qu'il leur est impossible de parcourir les extraordinaires distances qui nous séparent. Encore une fois, on érige l'esprit humain à ce qu'il y a de plus haut, ce qui d'emblée invalide l'évolution de l'homme lui-même. Ptolémée aurait réfuté Copernic, Copernic Newton, Newton Einstein, etc...

lundi 10 août 2015

Dialogue louant la Sainte Croix

Ci-dessous les quatre premières pages du sublime manuscrit Dialogue louant la Sainte Croix.
La mise en page, plus qu'audacieuse, évoque nos BD actuelles, certains procédés étant véritablement d'avant-garde.

Dialogus de laudibus sanctae crucis (Dialogue louant la Sainte Croix), écrit entre 1170 et 1180, appartint autrefois au monastère bénédictin de Saint-Emmeran de Ratisbonne (aujourd'hui Regensburg), en Bavière. Ce manuscrit est le seul à contenir ce texte faisant les louanges de la Croix. Le texte, écrit par un auteur non identifié, se présente sous la forme d'un dialogue didactique entre « magister » et « discipulus », le professeur et un élève. Il raconte l'histoire du salut par la Sainte Croix dans la tradition dite de l'exégèse typologique. Le texte est accompagné d'un cycle pictural complet avec 47 petits dessins au trait exécutés à l'école de Ratisbonne, qui est difficile à localiser, mais qui se situait probablement dans le monastère de Saint-Emmeran ou le couvent de Prüfening. Il s'agit de l'un des plus anciens cycles typologiques encore existants aujourd'hui et d'un ouvrage précurseur de la Biblia pauperum (Bible des pauvres). (Source : Bibliothèque numérique mondiale. Lien vers le document : http://www.wdl.org/fr/item/13453/






samedi 8 août 2015

Chez les Tukanos du Brésil et de la Colombie


Chez les Tukanos, peuple amérindien dont la douzaine de milliers d'âmes se répartit de nos jours principalement sur le Brésil et la Colombie, un mythe superbe persiste encore :
C'est l'histoire d'un homme qui découvre le cadavre d'une femme-étoile, laquelle a chu sur terre quand elle fut enterrée par sa famille dans le ciel ; pour ses parents, la femme-étoile est morte et repose dans le monde inférieur, tandis que pour l'homme, elle est vivante sur terre. L'homme épouse la femme-étoile et part avec elle rendre visite à sa famille dans le ciel. Pour l'homme, les étoiles sont les esprits des morts qui vivent la nuit ; pour les étoiles, c'est lui, l'homme, qui est un esprit, et son jour correspond à leur nuit.


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Indiens Tukanos. Photo : Marcio Meira, 1990


lundi 3 août 2015

La NASA me confirme la cause technique d'une anomalie sur Mars

Dans la photo ci-dessous des roches sédimentaires sur Mars, suffisamment curieuses pour que le robot Mars Curiosity les inspectent.
Au second plan, en haut à droite, une répétition de structures rocheuses. Mais voilà, rien d'anormal et avant que des hurluberlus ne s'empressent de crier au petit loup vert, j'ai signalé l'erreur technique (car ce ne peut qu'en être une, compte tenu par ailleurs du léger décalage entre les deux structures identiques selon la prise de vue) à l'équipe concernée de la NASA.
Et voici leur mail de réponse que je vous retransmets à l'identique et qui, en effet, étouffera dans l'œuf toute tentative de sensationnalisme :

Here's an answer from the team:
The issue  is about what we're interested in having in focus and well-mosaicked. The angle that MAHLI used to take each of these images is slightly different, which I suspect is why the background is similar but not identical (that larger rock in the background looks larger, for example). So our goal was to ensure that the foreground rocks were in focus and well-mosaicked. That cost us in the background.

A rock outcrop dubbed "Missoula"
http://www.nasa.gov/jpl/msl/nasas-curiosity-rover-inspects-unusual-bedrock

dimanche 2 août 2015

Jeanne d'Arc, sans mythe

Propriété des Archives nationales de France :

Registre des délibérations du Conseil du Parlement de Paris (Parlement civil) datées du 12 novembre 1428 au 18 avril 1436.
On y trouve notamment au folio 12 (image numérique 24) la relation par le greffier Clément de Fauquembergue de la délivrance d'Orléans en mai 1429 par l'armée du Dauphin accompagnée de "une pucelle seule". Dans la marge, il a dessiné à la plume Jeanne d'Arc à mi-corps tenant une bannière avec les lettres "IHS". C'est le seul portrait connu de Jeanne d'Arc exécuté de son vivant




A noter la représentation tout à fait féminine de Jeanne d'Arc, loin des clichés médiatiques qui en font un garçon manqué, allant en guerre affublée comme un homme.
Par ailleurs, la représentation ci-dessus, réalisée du vivant de Jeanne, par une personnalité qu'on ne saurait taxer d'inculte ou d'idiot, ne laisserait-elle pas penser, et en cela corroborer certaines théories plus que sérieuses, que la fameuse pucelle d'Orléans n'était pas une simple petite paysanne illettrée parvenue peu plausiblement à la situation décrite dans le document ?