Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

lundi 26 janvier 2015

Eléments organiques sur 67P/Tchourioumov-Guérassimenko


Les dernières analyses publiées concernant la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, sur laquelle Philaé se repose avant son réveil très prochain, et toujours escortée par la brave Rosetta, nous confirment l'existence d'éléments organiques.
Tout l'intérêt de ce type de recherches découle du fait que les scientifiques considèrent les comètes comme des objets célestes dont l'origine remonterait aux tous débuts de la formation de notre système solaire, exemptes de toute interaction avec d'autres astres, filant à toute vitesse dans l'espace avec pour seule cargaison ses éléments originels.
Parues dans Science (lien vers l'article ci-dessous), l'étude démontre que la formation de ces éléments organiques proviendrait de l'exposition de ses particules de glace (donc une forme d'eau) à diverses particules d'énergie (dont les UV) s'apparentant à une ionisation. De plus, un environnement basse température augmenterait la "prolifération" de ces éléments organiques.
Je me souviens d'un reportage, dans les années 1980, dans lequel on montrait le travail d'un scientifique soviétique, lequel, dans une sphère sous vide, plaça quelques litres d'eau pure, puis ionisa celle-ci pendant des jours (accablant la solution de décharges électriques), jusqu'à ce que des éléments, puis des particules, puis des molécules organiques se développent.


 
 En zoomant sur l'image précédente, nous observons plus en détail la falaise de la région Hathor, à droite, qui surplombe une zone plus lisse de la région Hapi, sur le cou de la comète. En tout, les scientifiques ont déterminé 18 régions, toutes nommées d'après la mythologie égyptienne.


Cette image composite montre 67P/Tchourioumov-Guérassimenko (c'est le nom officiel de la comète) dans son entier. Son diamètre mesure environ quatre kilomètres.

 Tchouri photographiée au téléobjectif par Rosetta, à huit kilomètres de distance. Ici, une section appartenant au plus petit des deux lobes. La présence de dunes étonne compte tenu de l'absence de vent.




http://www.sciencemag.org/content/347/6220/aaa0628.full

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