Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

mercredi 22 octobre 2014

Samaipata

En Bolivie, dans le département de Florida, se trouve un site archéologique stupéfiant, hélas, très peu connu du grand public.


C'est le site du Fort de Samaipata, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Vu les caractéristiques surprenantes des vestiges, on se demande bien pourquoi Samaipata ne figure pas dans le panel des lieux les plus représentés d'Amérique préhispanique.

Architecturalement, des prouesses ont été réalisées ; des niches, des gravures imposantes dans le roc, des creusements techniques et/ou artistiques émaillent la colline et le plateau à ses pieds. 

Comme bien souvent, les recherches dirigées par tous les scientifiques engagés dans l'étude du site démontrent que les Incas ont investi le site après les premiers bâtisseurs qui, selon l'UNESCO, étaient le peuple de la culture mojocaya, vers 300 après JC.


Rampe d'accès (pour quel type de "véhicule" sachant que selon la version officielle ces peuples ne connaissaient pas la roue ?) ou d'écoulement (usage hydraulique pour l'irrigation ou le chauffage comme à Tiahuanaco) ? Je pencherai de prime abord pour la première solution compte tenu de la configuration et de l'emplacement des rampes sur le dévers restructuré de la colline, cependant, au bas de ces "rampes creusées" un mur fait barrage comme pour rediriger l'eau de chaque côté jusqu'à la mener dans deux creusements circulaires. Une sorte de préfiguration des travaux hydrauliques d'ornementation à l'instar du Grand Canal de Versailles et de ses innombrables bassins ?



La colline et ses niches, surplombant la partie inférieure du site ( des temples selon les archéologues).


El Dorso de la Serpiente (canal creusé évoquant le corps ondulé du reptile) :


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