Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

dimanche 7 décembre 2014

L'humanité plurielle, oui, et depuis quand ?

Les paléontologues le reconnaissent désormais : l'homme ne descend pas du singe.
 Petit aparté d'emblée : quel instituteur, quel professeur des collèges ou des lycées l'enseignent à leurs élèves ??
Ces dernières années, diverses découvertes sont venues chambouler les théories sur l'évolution de l'homme ; plusieurs représentants d'espèces d'humanoïdes ont été découverts et analysés. L'humanité est plurielle (Sapiens, Denisova, Neandertal, Flores,...) ou moins linéaire qu'on le croyait, certains hominidés prétendant au statut de para-humains tel l'Australopithecus Sediba découvert récemment en Afrique du Sud, para-homo comme le désigne Yves Coppens, prêt à toutes les pirouettes, même sémantiques pour ne pas abroger sa théorie de l'East Side Story.

Ainsi, énonçons-le sans crainte : depuis des centaines de milliers d'années plusieurs espèces que l'on peut qualifier d'humaines ont cohabité sur Terre, et se souvent mélangées. Le simple fait qu'elles se soient métissées démontre qu'il n'y eut pas de rapports contre-nature du type homme/animal. Neandertal n'avait certainement pas la tête de brute telle qu'on la représentait il y a peu. Aujourd'hui, nulle morale non-empreinte de racisme ne saurait condamner l'union d'un Massaï avec une Suédoise blonde aux yeux bleus d'1, 45 mètres, et pourtant, ces deux derniers doivent présenter plus de différences entre eux qu'un Neandertal lambda et une Sapiens à l'avenant.

Pour résumer, jetons le pavé dans la mare : quelle différence génétique y a t-il entre le Massaï et la Suédoise, ou entre un Chinois de Pékin et un Kabyle ? La différence même extrêmement minime, laquelle soit dit en passant n'exclut aucun de ces derniers du genre humain (précisions-le avant qu'un antiraciste intolérant et hystérique ne bondisse !), est-elle comparable à celle distinguant un denisovien d'un sapiens ? Je peux me tromper, mais quelle communication scientifique a osé confirmer ou infirmer cela ? La morale niaise politiquement correcte ferait-t-elle encore des siennes, bridant l'information par dogme et idéologie ?

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