Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

lundi 27 juillet 2015

L'île de Pâques et l'Amérique du Sud - Peuples



Les sculptures en bois ci-dessus sont des chemamull, l’illustration la plus criante d’un parallélisme existant entre les Pascuans et les populations du continent. Les chemamulls sont exposés au Museo Chileno de Arte Precolombino, à Santiago du Chili. Il s’agit de totems sculptés dans le bois, de la culture Mapuche, groupe indigène le plus répandu dans le pays, et dont l’origine semblerait remonter à 1250 après Jésus Christ. Ces statues (étaient) érigées auprès des tombes en tant que gardiens de l’esprit des défunts. Ce qu’il y a de stupéfiant est la ressemblance entre elles et les moais, aux longs visages émaciés et anguleux, aux longues oreilles. Certains représentent même un personnage affublé d’une coiffe évoquant celle des rares moais qui en portent. Cependant, les chemamull sont de bien moins belle facture et de moindre envergure que les moais ; ne seraient-ils alors que l’hommage rendu en souvenir à de lointains ancêtres ? (Lumière sur les Temps, p.50).

Moais de l'île de Pâques
Muraille de Sacsahuaman
En aparté, je souhaite rappeler que sur l’île coexistaient les oreilles courtes et les longues oreilles, ces derniers s’apparentant aux peuples d’Amérique du Sud. Notons que des murailles subsistent sur l’île et démontrent une technique similaire d’édification à celles en territoire inca (il faut souligner que les Incas révélèrent aux conquistadores avoir utilisé comme base de leur urbanisme des structures déjà existantes !). Cette cohabitation de deux peuples distincts a, de plus, l’assentiment des ethnologues et archéologues investis dans le domaine. (Lumière sur les Temps, pp 49-50)

Muraille de l'île de Pâques
 

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