En consultant la rubrique des expositions virtuelles de la BNF, section des cartes marines, j'ai lu deux articles de Mireille Pastoureau, ancienne directrice de l'illustre bibliothèque de l'Institut de France. Or, je n'ai pas tarder à être agacé car en deux articles, deux erreurs. Si ces deux erreurs émanaient d'un blogueur voire d'un journaliste pas très sérieux dans ses recherches, passe encore, mais compte tenu du poste de Mme Pastoureau et des responsabilités que ce dernier impose, ne serait-ce que celui de conforter le prestige de l'institution, cela devient désolant. J'ajoute que cela ne fait que confirmer ce que je ne cesse de claironner : trop d'historiens ne sont pas rigoureux, et je fais abstraction des malhonnêtes ou des paresseux qui se reposent sur leurs lauriers et ne font que brasser des idées et des théories existantes, et trop de postes importants au sommet des institutions censées nous transmettre convenablement l'Histoire et les sciences sont occupés par des gens plus ou moins incompétents.
Pour info, les deux erreurs de Mireille Pastoureau :
selon elle, Rio de Janeiro veut dire rivière de genèbre. Je cherche encore, mais je ne sais toujours pas ce qu'est du ou de la genèbre. Par ailleurs, en portugais, Genebra signifie Genève, mais, pour le coup, je ne vois pas pourquoi les découvreurs portugais auraient donné le nom de la ville suisse au site.
Ainsi, la traduction correcte est tout simplement Fleuve de Janvier.
Fleuve et non rivière, car rio signifie fleuve en portugais.
Janvier car Janeiro signifie Janvier ! Et ce qu'il y a de plus étonnant c'est que Mme Pastoureau rappelle dans son article que le site fut découvert un 1er janvier. Mais cela ne semble pas avoir suscité quelque réflexion en elle...
Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !
Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.
Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.
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