Pauwels était curieux de tout, jamais catégorique en ses refus si ce n'est à l'égard des initiateurs de ce qu'il appelait la sinistrose, crime de lèse-majesté selon lui à l'égard de l'homme pour qui le bonheur était devenu, dans la présomptueuse société moderne basée sur des valeurs déshumanisantes, presque un objet de fétiche déshonorant.
Pauwels fut à la fois un incitateur à la réflexion, un découvreur et transmetteur de richesses (scientifiques, historiques ou spirituelles), un esprit libre souvent conspué par les premiers communautarismes de la société française nés à la fin des années soixante (idéologie crasse pseudo-marxiste, faiseurs d'opinions au mercantilisme non avoué,...).
Il fut l'auteur, enfin, d'un ouvrage fascinant, Le Matin des Magiciens (avec Jacques Bergier) qui se déclina en la création d'une revue, traduite dans plusieurs pays de par le monde, Planète, dans laquelle scientifiques de renom, artistes, philosophes, penseurs, historiens participèrent de la diffusion de ce que lui-même et son ami co-auteur Bergier ont appelé le Réalisme fantastique.
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