Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

mercredi 3 décembre 2014

La Russie pour l'exemple...

Les omissions et les mensonges de l'Histoire officielle, les mésinterprétations par excès de spécialisation (l'exemple le plus criant étant celui des égyptologues qui ne daignent pas s'entourer de techniciens, de géologues, d'ingénieurs civils, de chimistes et j'en passe et nous infligent des théories fumeuses élaborées derrière leur bureau), nous laissent entendre que les motifs pour lesquels ces entorses à la réalité ont été commises seront vraisemblablement les mêmes dans les siècles à venir.

Imaginons-nous en 2300 par exemple, qu'en sera-t-il-il de l'enseignement de l'histoire du début du XXIème siècle ? Peut-être même le XXème subira-t-il aussi une ou des réinterprétations de convenance, des zones d'ombre existant déjà soi dit en passant.

Durant presque 50 ans, eut lieu la Guerre froide, cette sombre et sourde tension entre les deux blocs constituant l'ordre mondial alors bicéphale, d'un côté l'Occident capitaliste de l'autre l'Est communiste, le tout sur fond de course massive à l'armement et aux technologies les plus brillantes. Deux idéologies opposées étaient à l'origine de cette guerre sans conflit direct, deux idéologies qui ont utilisé comme vecteurs d'expansion et de concurrence les ravages de la seconde guerre mondiale et la distribution arbitraire qui fut faite du Reich en Europe, puis l'indépendance de pays jusqu'alors colonisés en Afrique et en Asie, et l'enjeu stratégique que représentait l'Amérique du Sud.
Aujourd'hui, on assiste à de nouvelles tensions qui tendraient, si rien ne s'y oppose, à une nouvelle confrontation entre Est et Occident, avec pour variante des acteurs d'importance apparemment neutres tels que la Chine ou l'Inde mais dont on ne peut prédire la position, un bloc de l'Est seulement constitué par la Russie de Poutine, et le tout, prétendument à cause de la crise en Ukraine que l'Occident utilise comme prétexte pour isoler la Russie.
Or, voilà bien une aberration à l'échelle de l'histoire. La Russie d'aujourd'hui est plus puissante qu'on veut bien nous le laisser croire (industrie, technologie, ressources naturelles, influence,...) et l'Europe ainsi que quelques autres pays idéologiquement et politiquement satellitaires des USA ont très certainement tort non seulement de lui tourner le dos, mais plus encore d'inventer de ridicules sanctions en guise de condamnation d'une invasion de l'Ukraine par la Russie dont il faudrait peut-être s'assurer au préalable.
A ce stade de cet article, on peut d'ores et déjà prédire que les manuels scolaires de 2300 raconteront la magnifique prouesse d'une coalition occidentale, en tous cas, en Occident, car l'Histoire varie selon le lieu où on l'enseigne, et cette raison suffit à elle-seule à démontrer qu'il faut se méfier de l'Histoire officielle.
Penchons-nous maintenant sur les évènements des dernières années : la zone d'influence de la Russie s'étendait jusqu'en Syrie, Lybie, Iran. La succession de révolutions que l'on nomme le Printemps arabe n'aurait-elle eu finalement pour seul but que d'affaiblir le rival de l'Est ? Toutes les nations arabes ou du Moyen-Orient qui ont vu leurs Etats imploser sous le coup de révolutions plus ou moins violentes étaient régies par des dictateurs, mais ceux-là étaient laïcs et dans certains de ces pays, les minorités religieuses n'étaient pas en péril. Hussein, Kadhafi, Moubarak étaient certes des tyrans, mais très certainement pas des fanatiques religieux ; or, que voit-on aujourd'hui sourdre dans tous ces pays ? Un islamisme radical qui finalement, et c'est là le pied de nez terrible de l'histoire, va à l'encontre des projets occidentaux qui se sont toujours résumés à l'accès aux richesses naturelles. De la même façon qu'en Israël la raison originelle du conflit était notamment l'accès à l'eau, aujourd'hui on veut nous faire croire en une origine religieuse. La confrontation entre l'Islam et le judaïsme est en effet de mise aujourd'hui, mais en aucun cas ne fut à l'origine du bourbier qui ensevelit le Moyen-Orient depuis des décennies. C'est pourtant cela qu'on enseigne dans les écoles.
On nous dépeint Poutine comme un ogre violent désireux de reconstituer l'empire soviétique cherchant en l'occurrence à récupérer l'Ukraine après la Crimée, mais quelle légitimité, si ce n'est une simple concurrence, a donc l'Occident pour juger et sanctionner ? Amnesty International vient de révéler que plus de 70% des pays où la torture est pratiquée sont des pays dont l'économie, la défense et l'Etat sont subsidiés et assistés par les USA. L'Europe, elle, n'est pas en reste, et pas uniquement parce qu'elle suit servilement les USA pour des raisons économiques mais aussi parce qu'elle exerce illicitement un pouvoir politique et économique sur de nombreux pays notamment africains. De l'aveu de Jacques Chirac lui-même, la France a terriblement exploité l'Afrique, et notons que la France n'est pas le seul pays dans ce cas.
Enfin, il est un pays qui perturbe fantastiquement la donne, un pays tout récent, mais qui sert de caution quand il n'est pas l'instigateur, un pays dont l'influence est exacerbée par sa pluralité nationale, un pays qui veut être reconnu comme Etat religieux, Israël. Comment pouvons-nous sortir de cet imbroglio ? Dès l'instant où un peuple défend ses terres, il est légitime dans sa lutte, mais l'Histoire nous ayant été contée selon tant de versions, chacun a une conception différente, et pour couronner le tout, la cupidité cautionne toutes les exactions, les manipulations et les mensonges...

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