Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

mercredi 17 décembre 2014

Des algues au plastique


La première fois qu'un Occidental décrivit la Mer des Sargasses, au Sud des Bermudes, ce fut Christophe Colomb, en 1492, peu avant d'arriver au Nouveau Monde. Notons que Sargasses provient du terme sargaço, type d'algue en portugais alors (voir un article plus ancien "Colomb le Portugais ?).
 Par l'étrange densité d'algues émergeant à la surface, engluant les navires tel un varech envahissant, cette zone fut longtemps redoutée par les navigateurs. Sa position en plein Triangle des Bermudes n'est pas pour déplaire aux partisans des disparitions étranges liées, selon leur théorie, aux Extraterrestres.
De nos jours, la densité des sargasses est bien moindre qu'au XVème siècle, mais cette zone, du fait des courants marins atypiques qui y charrient détritus et végétaux comme sous l'action d'aspiration  d'une bonde, ne cessera jamais de constituer un étrange phénomène hydrologique.
Le problème qui se pose aujourd'hui est que, par les capacités d'absorption de cette mer intérieure en plein océan, une quantité impressionnante de détritus converge puis stagne et pollue la région.
Des études récemment réalisées (dont le projet 5 Gyres en association avec la fondation de recherche marine Algalite, AMRF) ont estimé à plus de 270.000 tonnes de résidus plastiques polluant les mers sur notre planète, et la Mer des Sargasses est devenue, hélas, par ses propriétés uniques, une gigantesque poubelle...

Uma gigantesca "sopa" feita com 270 mil toneladas de plástico

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