La première fois qu'un Occidental décrivit la Mer des Sargasses, au Sud des Bermudes, ce fut Christophe Colomb, en 1492, peu avant d'arriver au Nouveau Monde. Notons que Sargasses provient du terme sargaço, type d'algue en portugais alors (voir un article plus ancien "Colomb le Portugais ?).
Par l'étrange densité d'algues émergeant à la surface, engluant les navires tel un varech envahissant, cette zone fut longtemps redoutée par les navigateurs. Sa position en plein Triangle des Bermudes n'est pas pour déplaire aux partisans des disparitions étranges liées, selon leur théorie, aux Extraterrestres.
De nos jours, la densité des sargasses est bien moindre qu'au XVème siècle, mais cette zone, du fait des courants marins atypiques qui y charrient détritus et végétaux comme sous l'action d'aspiration d'une bonde, ne cessera jamais de constituer un étrange phénomène hydrologique.
Le problème qui se pose aujourd'hui est que, par les capacités d'absorption de cette mer intérieure en plein océan, une quantité impressionnante de détritus converge puis stagne et pollue la région.
Des études récemment réalisées (dont le projet 5 Gyres en association avec la fondation de recherche marine Algalite, AMRF) ont estimé à plus de 270.000 tonnes de résidus plastiques polluant les mers sur notre planète, et la Mer des Sargasses est devenue, hélas, par ses propriétés uniques, une gigantesque poubelle...
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