Ce disque magnifiquement sculpté, exposé au musée de l'INAH (Institut National d’Anthropologie et d'Histoire du Mexique), datant de 592 après JC (le déchiffrement des glyphes ayant rendu possible la datation exacte), représente un joueur de pelote en pleine action.
Il est connu que le jeu de pelote était extrêmement important dans les sociétés pré-hispaniques, mais ce qui est plus curieux est de se rendre compte que l'Histoire officielle évoque ce sport comme un rituel religieux à haute valeur politique ; pour seul argument, le fait que chaque place importante disposait d'un lieu pour le pratiquer, et que beaucoup d’œuvres, à l'instar de celle ci-dessus, représentaient cette activité apparemment très populaire.
L'anthropologie, l'archéologie, l'histoire peuvent-elles impunément, du haut de leur prestige, procéder à des déductions devenues dogmes sur le seul fait de raccourcis syllogistiques aussi navrants ? Dans ce cas, gageons que les chercheurs de l'an 3000 ou plus verront dans les ruines de nos stades et dans les objets retrouvés dans les ruines indéterminables de fédérations sportives ou les logements d'aficionados la preuve que le football était une religion à fort impact sur la vie politique !... Ce qu'il y a de navrant, c'est que ça ne sera pas si loin d'être vrai, mais pas au sens strictement mystico-religieux dont on nous serine la réalité chez les Mayas, pour ne citer que la société dont émane l’œuvre ci-dessus.
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