Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

vendredi 23 janvier 2015

Le Déluge universel

L'élévation des océans suite à la déglaciation initiée il y a 12000 ans environ est un fait avéré. Le niveau des eaux s'est élevé de 100 à 150 mètres, et il est donc établi que biens des vestiges d'une occupation humaine gisent sous les mers.
Mais cette élévation prodigieuse peut-elle être à l'origine des différents mythes du Déluge existants aux quatre coins du monde ? Le fait que tout le globe ait été concerné confirme sans nul doute le caractère universel de ce déluge. Moins probant, cependant, le parallèle entre la durée évoquée par les mythes et celle qu'un dégel, même massif, prendrait à recouvrir les terres.
Faut-il se poser la question d'une déglaciation rapide ? Peut-être  un ou des évènements ayant accéléré le processus de telle sorte qu'il soit resté dans les mémoires de ceux qui l'auraient ainsi constater véritablement ? Si le déluge a duré l'équivalent d'une génération, soit environ 25 ans ou un peu moins à l'époque, on serait en droit de le considérer comme un cataclysme directement enregistrable à l'aune du temps humain. Mais une déglaciation de cette ampleur peut-elle arriver en 20 ou 25 ans, ce qui serait étonnamment bref à l'échelle planétaire ?
J'envisage un compromis : pendant quelques dizaines d'années, victimisant ainsi des hommes et des femmes de leur vivant ou de celui de leurs proches descendants, eut lieu le début de cette déglaciation diluvienne. Les survivants ont fui, de plus en plus loin, car l'engloutissement des terres a continué, des dizaines d'années encore (ce qui serait plus plausible à l'échelle géologique) ; mais dans ce cas, plusieurs générations ont enregistré le phénomène dont rien n'interdit, par ailleurs, de penser que l'intensité ait toujours été la même.
Selon une autre approche, les millions et millions de tonnes que constituaient les énormes banquises d'alors, déversées dans les océans, ont pu perturber l'équilibre tellurique et provoquer séismes et donc tsunamis géants. Un épisode bref de déglaciation a même pu s'accompagner de séismes, voire être le corollaire d'un cataclysme sismologique. Sous les mers, des chaines de montagnes, plus impressionnantes que toutes celles émergées de nos jours, traduisent le gigantisme de l'activité tectonique de notre planète; le plancher sous marin que nous connaissons  n'est sûrement pas celui d'il y a 12000 ans.
Tout ceci conforte l'idée que l'œkoumène d'il y a 120 siècles (contemporaine de Gobekli Tepe, contemporaine de l'éventuelle Atlantide) était très différente de l'actuelle. D'où la légitimité de bien des recherches dont le résultat pourrait invalider l'Histoire officielle.

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