Le Temple de Baal à Palmyre, en Syrie, vient de subir une destruction abjecte de la part des forces de l'Etat islamique. Deuxième joyau romain tombé aux mains de fondamentalistes enragés dans ce pays livré aux atrocités dont est capable le genre humain.
Je voudrais d'ailleurs préciser ce que j'entends par "atrocités du genre humain", car mon propos ne désigne pas uniquement les islamistes. Je ne peux, en effet, que rappeler les origines du conflit en Syrie, et plus généralement dans ce croissant martyr allant d'Afghanistan jusqu'en Côte d'Ivoire. Je serai bref et concis : les dictateurs tels Assad, Hussein, Kadhafi, entre autres, étaient des bastions contre l'islamisme, mais représentaient des obstacles à la politique impérialiste économique abjecte et cupide qui visait non seulement leurs ressources naturelles mais cherchait aussi à déstabiliser le vieil ennemi, la Russie, partenaire privilégié de ces pays. Et qui donc est à l'origine de ces exactions à but d'enrichissement vil et brutal ? Eh bien toujours les mêmes : Etats-Unis, Israël, Canada, Australie, les suiveurs européens. L'Europe a perdu depuis longtemps son leadership, mais actuellement court à sa perte en cautionnant cette politique du véritable axe du mal. Même l'afflux de migrants, bien trop important pour que l'UE puisse l'intégrer sans dysfonctionnements majeurs, semble être une conséquence prévue, en tous cas prévisible, par les instigateurs de cette tragédie mondiale, et ce, augmentant ainsi la fragilité de notre vieux continent.
Cela ne sera jamais conté de la sorte dans les manuels d'histoire de l'an 2100, à moins qu'un formidable sursaut ait lieu au sein de notre vieille Europe, un sursaut de fierté, un regain de puissance et d'autorité, un recouvrement d'indépendance et de leadership.
Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !
Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.
Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.
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