Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

jeudi 11 juin 2015

Archaïques et modernes, la pluralité

Un communiqué de presse du 4 juin 2015, émanant conjointement du CNRS et du Musée de l'Homme, nous informe de la découverte de fossiles humains au Nord du Laos et dont l'analyse ferait remonter de plus de 20000 ans dans le passé la présence supposée de l'homme moderne en cette région, à savoir entre 44000 et 63000 ans (Grotte de Tam Pa Ling).
Les fossiles trouvés, un crâne et une mandibule à quelques mètres l'un de l'autre, proviennent de deux individus différents, qui plus est "humainement" différents car le crâne s'apparente à celui d'un Homo Sapiens tandis que la mandibule est celle d'un humain plus archaïque détenant, cependant, des caractéristiques modernes, à l'image d'un Néandertalien en Europe, par exemple.

Ci-dessous le paragraphe conclusif de l'article : 
Pour certains chercheurs, cette mosaïque de caractères montre que les Hommes modernes qui ont migré vers de nouvelles régions se sont mélangés aux populations archaïques déjà présentes localement. Cependant, une explication bien plus simple serait de dire que les premiers Homo sapiens modernes présentaient, à cette époque, une très grande diversité morphologique.

Je sais bien que la théorie du plus simple est souvent la meilleure, mais elle paraît ici aller à l'encontre des faits et son énoncé semble n'avoir pour seul dessein que de nier l'existence révélatrice de populations archaïques en ces lieux, car si tel avait été le cas, la théorie de migration des hommes depuis l'Afrique en des temps établis par la science officielle serait purement et simplement infirmée !
Or, ma conviction est que non seulement les premiers hommes modernes étaient très diversifiés mais les hommes plus archaïques l'étaient tout autant, et c'est là que le bât blesse, car cela peut contredire le dogme du berceau africain en lequel je ne crois pas.

Lien vers le communiqué du CNRS :

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4081.htm

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