Combien de mystifications jalonnent notre connaissance du passé du monde, et surtout combien de non-dits dont la révélation dépasserait l’entendement et ébranlerait l’histoire telle qu’elle nous est contée !

Notre planète nous expose les stigmates d’un passé bien plus riche que celui dépeint par les institutions censées transmettre et diffuser le savoir.

Lumière sur les Temps a pour objectif de jeter un coup de projecteur sur des zones d’ombre de l’histoire non explorées par malveillance, incurie, idéologie ou frilosité.

jeudi 24 mars 2016

Le Da Vinci Code disait vrai : Jésus avait une compagne

Le titre de cet article peut paraître provocant, cependant je fais allusion à l'une des théories sur lesquelles repose le roman de Dan Brown, roman dont l'efficacité exceptionnelle se fiche des quolibets et autres critiques acerbes dont certains écrivaillons ou journaleux se sont égosillés, parfois même allant jusqu'à copier leur victime quelques années plus tard (je pense notamment à Frédéric Lenoir dont on ne compte plus les thrillers ésotériques alors qu'il faisait partie des détracteurs les plus féroces). La théorie en question est celle qui présente Jésus en couple avec une femme.
Dans le roman, basé par ailleurs sur la théorie de Baigent, Leigh et Lincoln (L'Enigme sacrée aux éditions J'ai lu), il est avancé que Jésus avait une compagne, que cela était connu de certains initiés dont Léonard de Vinci qui l'expose au grand jour dans la Cène, l'une de ses œuvres les plus impressionnantes.


En effet, l'un des apôtres parait bien féminin et cela peut laisser perplexe. Cependant, sans d'autre œuvre d'art, écrit, tradition avérée, cela pouvait n'être qu'une extrapolation de plus. Or, à la faveur d'une balade au Mans, j'ai eu l'occasion de confirmer la théorie, et sans doute aucun.
J'affirme, sans trembler, si ce n'est de joie, qu'une preuve supplémentaire d'une compagne de Jésus existe, qui plus est exposée aux badauds.
Il suffit de se rendre à la belle cathédrale saint Julien du Mans, et de pénétrer dans la sacristie. Les murs y sont parés de bas-reliefs en bois réalisés en 1565 (contemporain de Léonard donc). Sur deux des pans sculptés, une femme apparaît auprès de Jésus, notamment recueillie sur lui dans la représentation de la Cène. L'un des apôtres ou figurant parmi ceux-là est bien une femme. Sur l'autre pan, elle porte une jarre, une broche, est le seul personnage sans barbe, et sa poitrine est apparente.

Bien évidemment, cette preuve bien qu'évidente ne fait que confirmer que la thèse d'une compagne de Jésus était en vogue au XVIème siècle sans pour autant entériner l'existence réelle du personnage ; mais il est intéressant de voir qu'un tel concept, avec toutes les répercussions qu'il peut avoir, a été admis à une époque reculée, voire à plusieurs reprises, avant d'être reniée par le clergé, notamment en notre XXIème siècle qui se devrait d'être plus éclairé. 




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